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Je n’ai pas réclamé la garde de ma fille, et tout va bien pour nous
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- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
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C'est très bien si tout le monde le vit assez bien, mais ya qqchose qui me chiffonne c'est le "elle le vit très bien merci" du début.
J'ai eu qq années dans ce genre là avec mon père que je voyais un weekend sur 2 (et stop à 18 ans parce que bin c'est plus obligatoire hein selon sa meuf) et franchement on peut pas dire que ce soit le top.
Même en se mettant en tête que sa fille n'a pas/peu de souvenir avec ses parents en couple, bon jsuis désolée tu vois qs même 1 de tes parents que rarement.
C' est une discussion tout à fait délicate.
J'ai eu qq années dans ce genre là avec mon père que je voyais un weekend sur 2 (et stop à 18 ans parce que bin c'est plus obligatoire hein selon sa meuf) et franchement on peut pas dire que ce soit le top.
Même en se mettant en tête que sa fille n'a pas/peu de souvenir avec ses parents en couple, bon jsuis désolée tu vois qs même 1 de tes parents que rarement.
C' est une discussion tout à fait délicate.
M
Membre supprimé 359572
Guest
Je suis mitigée à la lecture de cet article.
D'un côté, je ne supporte pas le sexisme des personnes qui la jugent parce que c'est une femme alors qu'ils ne diraient rien à un homme n'ayant pas la garde voire trouveraient ça normal.
J'ai trop d'anecdotes qui vont dans ce sens ; par exemple, quand mon oncle a divorcé et obtenu la garde de ses trois enfants car leur mère y a renoncé, j'ai entendu plein de remarques nauséabondes, comme quoi ce n'était pas normal qu'un homme ait la garde, comme quoi des enfants pouvaient grandir sans papa mais alors sans maman, c'est juste terrible, ainsi de suite. Ma grand-mère s'est même demandée comment mon oncle allait faire pour le ménage, et a dit que "ce n'était absolument pas son rôle de s'occuper de ça"
. Et, dans mon boulot (je suis prof), je vois bien que la plupart des collègues (et des personnels en général) appellent systématiquement la mère quand il y a un problème, même quand ils savent que le père est plus investi (personnellement, je me fais un point d'honneur à toujours appeler le père sauf si je sais qu'il ne vit pas avec les gosses, histoire d'équilibrer un peu la balance 
) Les attentes démesurées envers les mères et le peu d'attentes envers les pères, ça me fout en rogne comme pas possible.
Par contre, je ne peux pas m'empêcher de penser que, un enfant, tu le fais à deux, et que sauf si l'un des parents représente un danger pour l'enfant, la garde alternée, c'est la meilleure solution (et c'est la plus normale, les deux parents sont responsables à parts égales de l'enfant et s'investissent à parts égales).
J'ai parfaitement conscience que mon histoire personnelle s'exprime dans ce sentiment, car j'ai énormément souffert du divorce de mes parents. Ma mère a eu la garde, j'ai rarement vu mon père, et je l'ai extrêmement mal vécu. Et même si la fille de la personne qui témoigne semble bien le vivre, c'est quand même pas top (selon moi) qu'un enfant voit rarement un de ses deux parents.
Il y a aussi des choses qui me mettent en colère dans le témoignage. Par exemple (mais pas que) :
"Eh bien je suis childfree la semaine et maman hyper épanouie un weekend sur deux."
Ca ne marche pas comme ça. Tu fais un gosse, t'en es responsable.
"Last but not least, une séparation n’est jamais un long fleuve tranquille, et le conflit avec le père m’avait quand même lessivée psychologiquement. J’ai donc aussi choisi la paix sociale"
Donc, la personne renonce à la garde alternée et à voir sa fille plus souvent en partie par peur du conflit... Idem, pour moi, quand tu as un gosse, tu te bats un minimum pour lui. Mon père aussi a renoncé à la garde alternée pour éviter le conflit avec ma mère, et j'aurais bien aimé qu'il se batte un peu plus pour moi.
D'un côté, je ne supporte pas le sexisme des personnes qui la jugent parce que c'est une femme alors qu'ils ne diraient rien à un homme n'ayant pas la garde voire trouveraient ça normal.
J'ai trop d'anecdotes qui vont dans ce sens ; par exemple, quand mon oncle a divorcé et obtenu la garde de ses trois enfants car leur mère y a renoncé, j'ai entendu plein de remarques nauséabondes, comme quoi ce n'était pas normal qu'un homme ait la garde, comme quoi des enfants pouvaient grandir sans papa mais alors sans maman, c'est juste terrible, ainsi de suite. Ma grand-mère s'est même demandée comment mon oncle allait faire pour le ménage, et a dit que "ce n'était absolument pas son rôle de s'occuper de ça"
. Et, dans mon boulot (je suis prof), je vois bien que la plupart des collègues (et des personnels en général) appellent systématiquement la mère quand il y a un problème, même quand ils savent que le père est plus investi (personnellement, je me fais un point d'honneur à toujours appeler le père sauf si je sais qu'il ne vit pas avec les gosses, histoire d'équilibrer un peu la balance ) Les attentes démesurées envers les mères et le peu d'attentes envers les pères, ça me fout en rogne comme pas possible.Par contre, je ne peux pas m'empêcher de penser que, un enfant, tu le fais à deux, et que sauf si l'un des parents représente un danger pour l'enfant, la garde alternée, c'est la meilleure solution (et c'est la plus normale, les deux parents sont responsables à parts égales de l'enfant et s'investissent à parts égales).
J'ai parfaitement conscience que mon histoire personnelle s'exprime dans ce sentiment, car j'ai énormément souffert du divorce de mes parents. Ma mère a eu la garde, j'ai rarement vu mon père, et je l'ai extrêmement mal vécu. Et même si la fille de la personne qui témoigne semble bien le vivre, c'est quand même pas top (selon moi) qu'un enfant voit rarement un de ses deux parents.
Il y a aussi des choses qui me mettent en colère dans le témoignage. Par exemple (mais pas que) :
"Eh bien je suis childfree la semaine et maman hyper épanouie un weekend sur deux."
Ca ne marche pas comme ça. Tu fais un gosse, t'en es responsable.
"Last but not least, une séparation n’est jamais un long fleuve tranquille, et le conflit avec le père m’avait quand même lessivée psychologiquement. J’ai donc aussi choisi la paix sociale"
Donc, la personne renonce à la garde alternée et à voir sa fille plus souvent en partie par peur du conflit... Idem, pour moi, quand tu as un gosse, tu te bats un minimum pour lui. Mon père aussi a renoncé à la garde alternée pour éviter le conflit avec ma mère, et j'aurais bien aimé qu'il se batte un peu plus pour moi.
je sais pas trop quoi penser de cet article.
Une séparation n'est jamais facile et encore moins l'attribution de garde d'un.e enfant.
J'ai quand-même beaucoup de mal à m'imaginer vivre "normalement" le fait de ne voir son enfant que 4 jours par mois (même si avec les vacances, on a un total d'environ 90 jours de garde dans l'année pour le parent non-gardien).
EDIT = les technologies de communication comme les forfaits illimités ou Skype/Whatsapp rendent les séparations moins difficiles qu'avant, mais bon ça reste toujours difficile quand-même.
Un autre truc à développer et j'en entends pas tellement parler c'est effectivement les droits de garde élargis (1 w-e sur 2 et un mercredi sur deux la semaine sans w-e, si je me souviens bien) pour que le parents non-gardien puisse quand-même profiter plus souvent de son enfant... faudrait peut-être étendre ce genre de mesures au lieu de rester à la formule traditionnelle...
Peut-être qu'elle est sincère dans son témoignage. Peut-être qu'elle essaie de se faire une raison en se disant que "ce n'est pas si terrible". J'ai le même sentiment que @Rocksteady et le passage également qu'elle a mentionné, j'ai eu la même réaction de mon côté.
Le côté sexiste est une évidence, tant les stéréotypes sont très lourds.
Comme toujours on attend des mères qu'elles s'occupent de leurs enfants, et des pères qu'ils apportent l'argent (et pire que ça j'ai presque l'impression que certaines personnes le voient mal si les parents de chaque genre essaient de déroger à ces stéréotypes).
C'est vraiment triste de constater ça et ça donne le sentiment d'un cercle vicieux où ceux qui essaient de changer ces images dépassées se font recadrer par l'entourage/la société. C'est fatigant...
C'est quelque chose qu'il faudra faire changer...
Une séparation n'est jamais facile et encore moins l'attribution de garde d'un.e enfant.
J'ai quand-même beaucoup de mal à m'imaginer vivre "normalement" le fait de ne voir son enfant que 4 jours par mois (même si avec les vacances, on a un total d'environ 90 jours de garde dans l'année pour le parent non-gardien).
EDIT = les technologies de communication comme les forfaits illimités ou Skype/Whatsapp rendent les séparations moins difficiles qu'avant, mais bon ça reste toujours difficile quand-même.
Un autre truc à développer et j'en entends pas tellement parler c'est effectivement les droits de garde élargis (1 w-e sur 2 et un mercredi sur deux la semaine sans w-e, si je me souviens bien) pour que le parents non-gardien puisse quand-même profiter plus souvent de son enfant... faudrait peut-être étendre ce genre de mesures au lieu de rester à la formule traditionnelle...
Peut-être qu'elle est sincère dans son témoignage. Peut-être qu'elle essaie de se faire une raison en se disant que "ce n'est pas si terrible". J'ai le même sentiment que @Rocksteady et le passage également qu'elle a mentionné, j'ai eu la même réaction de mon côté.
Le côté sexiste est une évidence, tant les stéréotypes sont très lourds.
Comme toujours on attend des mères qu'elles s'occupent de leurs enfants, et des pères qu'ils apportent l'argent (et pire que ça j'ai presque l'impression que certaines personnes le voient mal si les parents de chaque genre essaient de déroger à ces stéréotypes).
C'est vraiment triste de constater ça et ça donne le sentiment d'un cercle vicieux où ceux qui essaient de changer ces images dépassées se font recadrer par l'entourage/la société. C'est fatigant...
Tu as tout à fait raison (je suis d'accord avec l'ensemble de ton message d'ailleurs) et je trouve dommage qu'on n'approfondisse pas ce point quand on parle de ce sujet. Beaucoup de parents, et notamment de pères, ne demandent pas, et si certains s'en foutent, l'une des autres raisons est que certains sont persuadés qu'ils vont perdre, mais pire que ça, les avocats elleux-mêmes parfois les dissuadent en disant que s'ils se battent, le juge va mal le voir et lui retirer encore plus de droits qu'au départ. Les propres avocats des parents qui conseillent d'abandonner...
C'est quelque chose qu'il faudra faire changer...
Ce n'est pas trop ce que j'ai compris à la lecture de l'article. Pour moi elle ne laisse pas la garde à son ex juste pour qu'il la laisse tranquille, mais juste parce qu'elle a jugé que l'intérêt de sa fille passait avant le sien : ses repères, son confort de vie etc...
Je trouve ce témoignage très courageux et inspirant. Et quand même un peu triste : si finalement elle avait pu s'aligner financièrement, est-ce qu'elle n'aurait pas préféré garder sa fille avec elle ?
Je comprends tout à fait le côté childfree la semaine : c'est une sacrée liberté !
Je trouve ce témoignage très courageux et inspirant. Et quand même un peu triste : si finalement elle avait pu s'aligner financièrement, est-ce qu'elle n'aurait pas préféré garder sa fille avec elle ?
Je comprends tout à fait le côté childfree la semaine : c'est une sacrée liberté !
Je pense que la question de la garde alternée est de toute façon hyper délicate...
Les spécialistes de la petite enfance en sont bien revenus, c'est vrai que sur le papier cela parait idéal, l'enfant voit chaque parent le même temps... ou plutôt chaque parent voit son enfant le même temps. Parce que c'est occulter le fait qu'un enfant a avant tout besoin de stabilité et de repères fixes pour se construire, et la garde alternée c'est juste l'opposé de cela.
Chacun voit bien sûr les choses à travers sa propre expérience, mais perso je l'ai très très mal vécu, avec le sentiment d'être coupée en deux et d'être une valise un peu encombrante qu'on se passe (même si mes parents ont vraiment géré au mieux.)
Mon père s'est battu pour obtenir la garde alternée (50/50 pile poil) contre les juges plus que contre ma mère d'ailleurs, et je suis fière de ça aujourd'hui à l'âge adulte (car à l'époque c'était surtout beaucoup de pression de la part de mon père, inconsciente certes, mais beaucoup de pression : j'avais le sentiment de lui être redevable de son combat, de devoir être la meilleure fille possible car il s'était tellement battu).
J'ai tellement mal vécu la garde alternée que j'en ai développé très tôt des TCA, parce que je me sentais comme une valise que mes parents se passaient, que faire mes sacs toutes les semaines était devenu une torture. Des sacs de plus en plus gros d'ailleurs, car même si je ne manquais de rien chez l'une ou chez l'autre, emmener un maximum de choses avec moi devenait compulsif, le seul moyen de me sentir moins déracinée, moins coupée en deux, comme si j'avais 2 vies.
Quand mon frère ainé a pris son indépendance et donc ne m'a plus suivie, ça a été d'une violence incroyable. Mon seul pilier qui s'écroulait. Il en a d'ailleurs beaucoup culpabilisé lui aussi (oui on a un don pour la culpabilité dans ma famille
). J'avais des petits animaux (cochons d'inde) qui ont adouci un peu cette nouvelle séparation, mais je culpabilisais (one more time) de leur imposer à eux aussi ce chamboulement.
Au lycée, j'ai multiplié les conneries, les crises de boulimie, jusqu'à l'addiction à l'auto-mutilation pendant plusieurs années...
Vraiment c'était l'enfer la garde alternée, et je pèse mes mots.
Une autre solution aurait-elle été mieux, je ne sais pas, mais mon frère (pourtant de 8 ans mon ainé) également en a été, je pense qu'on peut le dire, traumatisé et en garde des séquelles à l'âge adulte, plus que moi certainement, car il n'a jamais extériorisé.
Les spécialistes de la petite enfance en sont bien revenus, c'est vrai que sur le papier cela parait idéal, l'enfant voit chaque parent le même temps... ou plutôt chaque parent voit son enfant le même temps. Parce que c'est occulter le fait qu'un enfant a avant tout besoin de stabilité et de repères fixes pour se construire, et la garde alternée c'est juste l'opposé de cela.
Chacun voit bien sûr les choses à travers sa propre expérience, mais perso je l'ai très très mal vécu, avec le sentiment d'être coupée en deux et d'être une valise un peu encombrante qu'on se passe (même si mes parents ont vraiment géré au mieux.)
Mon père s'est battu pour obtenir la garde alternée (50/50 pile poil) contre les juges plus que contre ma mère d'ailleurs, et je suis fière de ça aujourd'hui à l'âge adulte (car à l'époque c'était surtout beaucoup de pression de la part de mon père, inconsciente certes, mais beaucoup de pression : j'avais le sentiment de lui être redevable de son combat, de devoir être la meilleure fille possible car il s'était tellement battu).
J'ai tellement mal vécu la garde alternée que j'en ai développé très tôt des TCA, parce que je me sentais comme une valise que mes parents se passaient, que faire mes sacs toutes les semaines était devenu une torture. Des sacs de plus en plus gros d'ailleurs, car même si je ne manquais de rien chez l'une ou chez l'autre, emmener un maximum de choses avec moi devenait compulsif, le seul moyen de me sentir moins déracinée, moins coupée en deux, comme si j'avais 2 vies.
Quand mon frère ainé a pris son indépendance et donc ne m'a plus suivie, ça a été d'une violence incroyable. Mon seul pilier qui s'écroulait. Il en a d'ailleurs beaucoup culpabilisé lui aussi (oui on a un don pour la culpabilité dans ma famille
). J'avais des petits animaux (cochons d'inde) qui ont adouci un peu cette nouvelle séparation, mais je culpabilisais (one more time) de leur imposer à eux aussi ce chamboulement.Au lycée, j'ai multiplié les conneries, les crises de boulimie, jusqu'à l'addiction à l'auto-mutilation pendant plusieurs années...
Vraiment c'était l'enfer la garde alternée, et je pèse mes mots.
Une autre solution aurait-elle été mieux, je ne sais pas, mais mon frère (pourtant de 8 ans mon ainé) également en a été, je pense qu'on peut le dire, traumatisé et en garde des séquelles à l'âge adulte, plus que moi certainement, car il n'a jamais extériorisé.
Dernière édition :
Si si. L'un n'empêche pas l'autre et heureusement.
La pension alimentaire en cas de garde alternée : règles, montant, fiscalité
Découvrez l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur la pension alimentaire en cas de garde alternée. Quel est son montant ? Quelles sont les règles fiscales ?
monexpertdudroit.com
Pour la garde alternée, je suis pour tant que ça se passe bien.
Si l'enfant le vit bien j'y vois aucun problème.
Les différents modes de garde peuvent être très bien ou très mal vécus, selon les différentes situations. Nous avons deux exemples plus haut où chaque mode de garde à été mal vécu.
Ce sont des situations à voir au cas par cas.
Je pense qu'il ne faut pas projeter nos propres situation de vie sur celle des autres. Il paraît évident que tu as souffert du divorce de tes parents et c'est compréhensible, mais ça ne veut pas dire (heureusement) que c'est la même chose pour la fille de la Madz qui témoigne.
C'est dur de lire "pour moi, quand tu as un gosse, tu te bats un minimum pour lui.". On ne sait pas ce que recouvre le conflit que cette Madz a eu avec le père de leur fille, elle était peut être dans un état de détresse psychologique, elle pensait que laisser la garde au père était le mieux pour sa fille (elle s'est peut être trompée, on ne sait pas), mais ça ne veut pas dire qu'elle ne s'est pas "battue pour son gosse". Ne pas réclamer la garde, ne pas vouloir la garde alternée, ce n'est pas forcément abandonner son enfant, ça peut vouloir dire aussi s'effacer et prendre en considération les besoins (supposer) de son enfant devant ses envies.
Article et point de vue très intéressant!
Ce que j'ai appris en devenant mère c'est que chaque couple est différent, chaque relation parent-enfant, et tout ce qui ce joue autour dépend d'une multitude de facteurs qui ne.peuvent se résumer à des règles (patriarcales en l'occurence). J'ai récemment lu sur twitter le témoignage d'une mère en mode maternage proximale qui vient de partir 3 semaines en vacs sans sa fille car elle était en burnout total. A présent une garde alternée sera organisée suite à la séparation avec le père et au vue de sa situation psychique c'est le meilleur pour l'enfant.
Il y a eu des jours où je me dit qu'un divorce (alors que je ne veux pas me separer du père) serait génial pour avoir un weekend sur deux seule pour souffler!
Je pense qu'il y a beaucoup d'enfances flingués parce qu'on impose systématiquement la garde à la mère quelque soit la situation psychique économique etc (j'exclus les situations extrêmes bien sur)
Bref c'est complètement décousu mais ce que je voulais dire c'est que je ne suis pas à sa place, je n'imagine pas avoir à faire les choix qu'elle a fait, et je suis super contente de voir un cas où ça marche, où la maman et l'enfant y trouve son compte ! Bravo et merci à la madz pour avoir témoigné
Ce que j'ai appris en devenant mère c'est que chaque couple est différent, chaque relation parent-enfant, et tout ce qui ce joue autour dépend d'une multitude de facteurs qui ne.peuvent se résumer à des règles (patriarcales en l'occurence). J'ai récemment lu sur twitter le témoignage d'une mère en mode maternage proximale qui vient de partir 3 semaines en vacs sans sa fille car elle était en burnout total. A présent une garde alternée sera organisée suite à la séparation avec le père et au vue de sa situation psychique c'est le meilleur pour l'enfant.
Il y a eu des jours où je me dit qu'un divorce (alors que je ne veux pas me separer du père) serait génial pour avoir un weekend sur deux seule pour souffler!
Je pense qu'il y a beaucoup d'enfances flingués parce qu'on impose systématiquement la garde à la mère quelque soit la situation psychique économique etc (j'exclus les situations extrêmes bien sur)
Bref c'est complètement décousu mais ce que je voulais dire c'est que je ne suis pas à sa place, je n'imagine pas avoir à faire les choix qu'elle a fait, et je suis super contente de voir un cas où ça marche, où la maman et l'enfant y trouve son compte ! Bravo et merci à la madz pour avoir témoigné
Non mais tout le monde ne souffre pas de la séparation de ses parents 
J'ai beaucoup plus souffert de la bipolarité de ma mère, raison pour laquelle mon père a eu ma garde à l'amiable et vu son état mental catastrophique à l'époque, je préfèrais ne pas la voir trop souvent. J'allais chez elle les week-end sauf raison exceptionnelle, et c'était bien assez, elle ne me manquait pas. Et l'excellente relation avec mon père compensait largement. Sérieusement, vous n'êtes pas à la place des enfants, vous ne pouvez pas savoir comment ils le vivent Il y a certains cas où la séparation avec garde à temps plein est nécessaire, et on ne peut pas faire autrement, point.
J'ai beaucoup plus souffert de la bipolarité de ma mère, raison pour laquelle mon père a eu ma garde à l'amiable et vu son état mental catastrophique à l'époque, je préfèrais ne pas la voir trop souvent. J'allais chez elle les week-end sauf raison exceptionnelle, et c'était bien assez, elle ne me manquait pas. Et l'excellente relation avec mon père compensait largement. Sérieusement, vous n'êtes pas à la place des enfants, vous ne pouvez pas savoir comment ils le vivent
Il y a certains cas où la séparation avec garde à temps plein est nécessaire, et on ne peut pas faire autrement, point.
Dernière édition :
Tout dépend des familles en fait. Pour ma part c'était très compliqué avec mes parents. Petite ils me laissaient principalement à mon arrière grand-mère maternelle et ma grand-mère paternelle, même en semaine. Puis même quand j'étais chez eux, globalement ils dormaient, où ils s'engueulaient, mais en général ils ne s'occupaient pas de moi et mon père remarquait rarement ma présence.
Puis quand j'ai eu environ 10ans, ma mère est devenue soudainement très jalouse de ma relation avec sa grand-mère et sa belle-mère, et n'a donc plus voulu que j'y aille.
Je l'ai très mal vécu, tant la séparation que le fait de vivre d'un coup à temps plein avec mes parents, que je connaissais très peu au final.
Franchement, j'aurais mieux vécu une séparation avec mes deux parents. Bien sûr j'aurais quand-même souffert de ne jamais les revoir, mais une ou deux après-midi par semaine me suffisait largement.
Donc voilà il existe même des enfants qui seraient mieux avec encore d'autres membres de leur famille !
J'ai tout de même fini par m'y habituer tant bien que mal, mais je crois que je n'ai jamais réussi à accepter mon père par contre. Heureusement j'ai pris juste 2 ou 3 fessées de sa part (attention j'ai pas dit que c'était bien, mais son propre frère par exemple mettait carrément des coups de poing), par contre il faisait régner une terreur psychologique permanente et était profondément égoïste. Il ne s'est jamais intéressé à moi, et n'en a jamais fait l'effort. C'est resté cet étranger qui me faisait très peur, extrêmement exigeant et qui m'ignorait le reste du temps.
Avec ma mère c'était quand-même un peu plus facile, malgré de nombreux problèmes, alors je voulais de toutes mes forces les voir divorcer. Je n'avais comme aucun lien avec mon père, je n'arrivais pas à avoir de l'affection pour lui, il n'était qu'une présence menaçante. J'en culpabilisais énormément.
A mes 16ans, je suis partie. Mon arrière grand-mère était décédée depuis peu, et j'en voulais à ma grand-mère parce que je croyais qu'elle m'avait abandonnée. C'est vers 23ans que j'ai renoué avec ma grand-mère, et 26 avec mes parents même si pour eux ça reste à très petites doses.
Avec le recul je peux le dire, il n'était pas souhaitable que je ne vois plus jamais mes parents quand j'étais petite, mais il aurait mieux valu qu'il n'y ait que des visites les weekends, et que ma garde soit partagée entre ma grand-mère et mon arrière grand-mère. L'adolescence et le début de l'âge adulte auraient été bien moins durs, j'aurais été guidée et soutenue.
Mais évidemment, en France en tout cas, c'est absolument inimaginable !
Puis quand j'ai eu environ 10ans, ma mère est devenue soudainement très jalouse de ma relation avec sa grand-mère et sa belle-mère, et n'a donc plus voulu que j'y aille.
Je l'ai très mal vécu, tant la séparation que le fait de vivre d'un coup à temps plein avec mes parents, que je connaissais très peu au final.
Franchement, j'aurais mieux vécu une séparation avec mes deux parents. Bien sûr j'aurais quand-même souffert de ne jamais les revoir, mais une ou deux après-midi par semaine me suffisait largement.
Donc voilà il existe même des enfants qui seraient mieux avec encore d'autres membres de leur famille !
J'ai tout de même fini par m'y habituer tant bien que mal, mais je crois que je n'ai jamais réussi à accepter mon père par contre. Heureusement j'ai pris juste 2 ou 3 fessées de sa part (attention j'ai pas dit que c'était bien, mais son propre frère par exemple mettait carrément des coups de poing), par contre il faisait régner une terreur psychologique permanente et était profondément égoïste. Il ne s'est jamais intéressé à moi, et n'en a jamais fait l'effort. C'est resté cet étranger qui me faisait très peur, extrêmement exigeant et qui m'ignorait le reste du temps.
Avec ma mère c'était quand-même un peu plus facile, malgré de nombreux problèmes, alors je voulais de toutes mes forces les voir divorcer. Je n'avais comme aucun lien avec mon père, je n'arrivais pas à avoir de l'affection pour lui, il n'était qu'une présence menaçante. J'en culpabilisais énormément.
A mes 16ans, je suis partie. Mon arrière grand-mère était décédée depuis peu, et j'en voulais à ma grand-mère parce que je croyais qu'elle m'avait abandonnée. C'est vers 23ans que j'ai renoué avec ma grand-mère, et 26 avec mes parents même si pour eux ça reste à très petites doses.
Avec le recul je peux le dire, il n'était pas souhaitable que je ne vois plus jamais mes parents quand j'étais petite, mais il aurait mieux valu qu'il n'y ait que des visites les weekends, et que ma garde soit partagée entre ma grand-mère et mon arrière grand-mère. L'adolescence et le début de l'âge adulte auraient été bien moins durs, j'aurais été guidée et soutenue.
Mais évidemment, en France en tout cas, c'est absolument inimaginable !