je pose mon décors :
famille de déprimé·es/dépressifves,
ancienne victime de harcèlement scolaire (collège-lycée)...
j'ai de la chance : je ne suis (presque) pas dépressive
Ces concepts de positivité-à-tout-prix sont extrêmement toxiques
Les petites phrase sur le «pouvoir de la volonté» me font vomir. (Le symptôme principal de la dépression est justement d'ôter toute volonté, le reprocher à un·e dépressifve est d'une stupidité sans nom)
Se forcer à sourire, faire semblant que tout va bien, alors qu'on a du mal à tenir debout, ce n'est qu'une charge de plus à porter
Ignorer ses douleurs, c'est comme ne pas soigner une blessure et la laisser s'infecter et pourrir en soi... ça finit toujours par vous exploser à la figure en hurlant. Et c'est là qu'on casse.
Le pire dans cette "positivité" sont tous les "bons conseils bien-être" qui suggèrent d'éviter les personnes qui vont mal, car elles seraient toxiques ! ! !
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Bleu pastel - Non, un·e ami·e qui est dans la peine n'est pas toxique, iel est en souffrance. Mon rôle d'amie est de l'écouter et de l'aider, comme iel l'a fait quand moi j'allais mal.
La vie m'a appris une chose : qu'elle soit physique ou psychique, le souffrance est un message d'alerte à ne pas négliger.
Je n'ai pas de truc-magique à proposer pour gérer ça, il n'y a pas de méthode miracle. Certain·es auront besoin de parler, d'autre de faire du sport, de la méditation, ou des activités artistiques.
La seule chose dont je suis sûre, c'est que tôt ou tard, il faut que ça s'exprime, que ça sorte.
et si on ne parviens pas à gérer ses souffrance, surtout surtout, il ne faut pas hésiter à se faire aider. Moi ça m'a sauvée.