Ah ben ça rejoint le débat qu'il y a eu sur Twitter sur est-ce que les espaces de vente Emmaüs sont réservés ou non aux personnes vivant dans la précarité. Il semble qu'ici - au contraire des boutiques plus répandues - l'objectif soit clairement affiché.
C'est fou de se dire que l'on stigmatise tellement la précarité et la pauvreté, a fortiori les personnes pauvres et se retrouvant dans ces situations, qu'un acte d'achat ou simili-achat semble être un moyen de contourner la honte ressentie (parce que véhiculée dans la société) de se voir donner, troquer des choses quand beaucoup de mouvances alternatives (plus privilégiées, elles) en font un modèle de valorisation économique, de sobriété, de minimalisme etc. Comme quoi la société exclut seulement ceux qui n'ont pas le choix parfois d'en faire partie, je trouve ça glaçant.
(chui pas claire claire, si ?)