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L’IVG, longtemps tabou dans les séries, se fait peu à peu une place
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- Initiateur de la discussion Kalindi
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Membre supprimé 350151
Guest
Je trouve la critique sur les exemples de Desperate Housewives particulièrement virulente.
Après lecture, j'ai également l'impression que l'ivg doit être posé comme une norme, un automatisme, en oubliant que si un écrivain décide de confronter son personnage à une grossesse inattendue, c'est peut-être aussi un élément scénaristique pour lui, une façon d'aller quelque part en changeant son personnage pour que cet élément puisse passer. S'il avait fallu citer un seul exemple fictif que je considère comme pertinent pour démontrer que l'ivg devrait avoir un peu plus de place dans des fictions, c'est tout bonnement la grossesse de Bella dans Twilight. Car, quand elle tombe enceinte, ce n'est pas juste un imprévu : ça met également sa vie en danger, et elle continue quand même dans ce qui est un énorme discours pro-vie. Je trouve cet exemple beaucoup plus parlant qu'une mère qui veut adopter l'enfant de sa fille qui elle, n'en voulait de toute façon pas.
Après lecture, j'ai également l'impression que l'ivg doit être posé comme une norme, un automatisme, en oubliant que si un écrivain décide de confronter son personnage à une grossesse inattendue, c'est peut-être aussi un élément scénaristique pour lui, une façon d'aller quelque part en changeant son personnage pour que cet élément puisse passer. S'il avait fallu citer un seul exemple fictif que je considère comme pertinent pour démontrer que l'ivg devrait avoir un peu plus de place dans des fictions, c'est tout bonnement la grossesse de Bella dans Twilight. Car, quand elle tombe enceinte, ce n'est pas juste un imprévu : ça met également sa vie en danger, et elle continue quand même dans ce qui est un énorme discours pro-vie. Je trouve cet exemple beaucoup plus parlant qu'une mère qui veut adopter l'enfant de sa fille qui elle, n'en voulait de toute façon pas.
Pour en revenir sur Desperate Housewives : autant le fait que Julie décide de ne plus abandonner (ou même de ne pas avorter) son bébé est super critiquable, tout le discours de Susan est super cringe (de toute façon j'ai jamais pu blairer le personnage); autant pour le cas de Bree, c'est surtout que l'actrice était enceinte, donc il fallait trouver un moyen d'inclure la grossesse dans le scénario (enfin si ma mémoire est bonne). Et pour le coup c'est tout à fait raccord avec le personnage, qui est très puritaine, élevée avec les valeurs des années 50, etc. Donc j'avoue que ça m'a moins choquée que pour le cas "Julie Mayer".
(Voilà, je retourne dans mon sous-marin)
(Voilà, je retourne dans mon sous-marin)
Je trouve l'article dur avec Sex and the city... Même si Miranda décide au final de ne pas avorter, c'est pour des raisons un peu plus complexes qu'un sentiment de culpabilité vis à vis de Charlotte (et heureusement d'ailleurs). Et les scénaristes n'inventent pas de pirouette scenaristique pourrie derrière, le fait de devenir mère fait partie intégrante du développement du personnage. MoiEt à côté de ça dans l'épisode, Samantha et Carrie parlent de leurs avortements passés sans jugement ni regrets.
L'article ne mentionne pas non plus sur l'évolution du contexte de production des séries. Dans les années 2000, les networks américains type CBS ou Fox étaient tout puissants et ne se risquaient pas à aborder des sujets qui fâchent (comme l'avortement) à des heures de grande écoute, ne serait-ce que pour ne pas froisser leurs annonceurs. La production de séries par des plates-formes comme Netflix permet beaucoup plus de liberté et c'est tant mieux !
L'article ne mentionne pas non plus sur l'évolution du contexte de production des séries. Dans les années 2000, les networks américains type CBS ou Fox étaient tout puissants et ne se risquaient pas à aborder des sujets qui fâchent (comme l'avortement) à des heures de grande écoute, ne serait-ce que pour ne pas froisser leurs annonceurs. La production de séries par des plates-formes comme Netflix permet beaucoup plus de liberté et c'est tant mieux !
L'article cite Grey's Anatomy au début. Mais, même si mon visionnage remonte à un certain temps maintenant, il me semble que Christina a recours à l'IVG sans qu'il n'y ait aucune remise en question du choix du personnage puisqu'elle à toujours affirmé ne pas vouloir d'enfant.
Dans "The Bold Type", il est aussi question de l'IVG et de la culpabilité liée (ceci dit j'ai l'impression que l'IVG est beaucoup beaucoup plus tabou aux US qu'en France).
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Dans les « vieilles » séries il y a l’exception notable de Six feet under (Dieu qu’elle était bien cette série 
) où l’avortement de Claire est montré sans détours, on la voit à la clinique et tout. (Après ça reste une exception qui n’enlève rien au propos de l’article.)
J’ai pensé aussi à La vie à cinq où le personnage de Julia tombe enceinte et s’oriente clairement vers le choix de l’IVG (malgré les remous familiaux que ça génère), mais là il y a effectivement la pirouette scénaristique (fausse couche) qui fait qu’elle ne va pas au bout.
) où l’avortement de Claire est montré sans détours, on la voit à la clinique et tout. (Après ça reste une exception qui n’enlève rien au propos de l’article.)J’ai pensé aussi à La vie à cinq où le personnage de Julia tombe enceinte et s’oriente clairement vers le choix de l’IVG (malgré les remous familiaux que ça génère), mais là il y a effectivement la pirouette scénaristique (fausse couche) qui fait qu’elle ne va pas au bout.
@Esturgeon
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