Je suis pas super au fait de ces questions là donc ma remarque est peut-être bateau mais je trouve que la solution des liens d'affiliation (s'ils permettent au magazine un niveau de revenus satisfaisant) est une alternative très intéressante.
Les articles sponso sont toujours scrutés, décortiqués, à juste titre je trouve, car ils sont parfois proches de publi-communiqués et c'est pas forcément ce qu'il y a de plus agréable à lire en termes de transparence ou même d'intérêt (la surconsommation par la promotion) et, j'en sais rien, mais peut-être pas ce qu'il y a de plus agréable à écrire (on peut être parfois mal à l'aise à l'idée de promouvoir un peu plus que ce que l'on pense vraiment, le partenariat étant noué a priori et non a posteriori).
Le lien affilié et attaché au guide d'achat est une pratique incitative et qui correspondrait - à mon sens - à l'idée que je me ferais d'une consommation plus raisonnable. C'est même une réponse je trouve à l'engouement parfois à l'extrême sur certains produits. Je prends l'exemple de
@Loubs sur les culottes menstruelles, on est quand même sur un niveau de business complètement incohérent avec l'idée de faire des produits durables a priori et moins générateur de déchets. La prolifération de marques, de qualité parfois douteuse, est 1/ soûlante 2/ source de gaspillage compte tenu des erreurs d'achat qu'on peut parfois faire parmi une offre au marketing toujours plus léché. Ca me choque particulièrement d'ailleurs toute cette concurrence, cette communication à outrance et l'instrumentalisation de sujets d'inclusivité ou de développement durable qui est incohérence avec la pratique industrielle et commerciale réellement appliquée.
En tant que lectrice, ça me met aussi dans une posture beaucoup plus agréable parce que je sens qu'il y a un service rendu (i.e. pas juste un publi-communiqué) via les tests, il y a une véritable valeur ajoutée pour moi à ce que l'on met donne des retours d'expérience. Et je me sens beaucoup plus en confiance, beaucoup plus "encline" à "remercier" Mad et la rédac via des liens affiliés (pour des produits que j'aurais eu envie d'acheter avant). Moi qui suis toujours un peu sceptique sur les articles sponso et leur contenu, ce qui m'est désagréable en plus, mais me paraît nécessaire en tant que consommatrice. Là je sens que je pourrais sortir d'une espèce "d'ingratitude" inévitable et que je peux contribuer à un système vertueux (heureusement que mon cou de pied est fin, sinon mes pompes auraient explosé de ce que mes chevilles gonflent).
Je me permets de faire un roman ici parce que c'est une annonce que je trouve particulièrement satisfaisante et qui me ré-aligne avec la démarche commerciale de Mad qui me semblait parfois faire quelques concessions promotionnelles (soit en quantité soit en qualité).
Est-ce que c'est un système rémunérateur a posterio ou a priori pour vous? J'entends est-ce que vous touchez une espère d'avance sur l'audience espérée ou êtes rémunérés au clic voire à l'achat réellement effectué? Et dans cette option - Inspecteur Gadget des Finances - est-ce ça ne fragilise pas trop le modèle économique du magazine, notamment en termes de projection financière?
En tout cas: