En 2022, on aura tendance à moins se morfondre sur notre célibat, apparemment. 53% des Don Juans de services et habitués ou habituées de la séduction déclarent que la pandémie « leur avait fait prendre conscience qu’il était tout à fait normal d’être célibataire pendant un certain temps ».
Je comprenais pas trop cette phrase, vu que oui, il est "normal" d'être célibataire si on était célibataire avant les restrictions, et que du coup, ben on a très peu de chances de trouver quelqu'un: c'est donc un célibat "forcé", pas "normal."
Les textes d'origine disent plutôt que les gens ont réalisé que ce n'était pas la fin du monde d'être célibataire pendant un certain temps ("53% of respondents say that they’re okay with being alone for a while"//"More than half of daters (53%) said the pandemic has made them realize it's perfectly all-right to be single for a while"), ce qui n'est pas tout à fait pareil je trouve. Après, si les gens comprennent enfin qu'il n'y a rien de mal au célibat et qu'on démystifie l'idéal de la relation de couple, c'est super.
Et je trouve que l'article, qui est au final la traduction de celui de Refinery29, aurait gagné à inclure le petit détail qui fait une grosse différence par rapport à la sobriété: que c'est une tendance très populaire parmi la GenZ, qui a de base un rapport très différent à l'alcool que les autres.
Surtout, le papier mentionne les comportements addictifs consécutifs à la crise en France, alors que les deux "études" utilisées visent les US et les Royaume-Uni, et qu'il est dit que 'throughout the pandemic, many have changed their relationship with alcohol and adopted new drinking habits. For example, 25% of people in the U.S. confirm that they’re drinking a lot less than before the pandemic. This shift has affected dating, with 34% of folks using the Bumble app saying that they’re more likely to go on a ‘dry date’ now than pre-COVID. " et que donc si addiction en hausse il y a eu aux USA, ce n'est apparemment pas du côté de l'alcool (après qui sait, cette baisse de la consommation et peut-être liée à une hausse d'addiction aux anti-dépresseurs en fait).
Bref, je trouve ça confus de relayer une étude française au milieu de tout ça quand le reste du papier est une traduction d'un article qui se base sur des études anglosaxonnes, ça mélange un peu tout.
Edit: je viens d'ailleurs de voir que l'étude concernant la France met en avant le fait que la consommation de tabac a augmenté, mais que la consommation d'alcool a diminué:
"Près d’un quart des Français ont diminué leur consommation d’alcool", ce qui contredit la phrase de l'article qui relaie cette étude.