Je n'aime pas trop les réunions de famille. Avant de rencontrer mon mari, on faisait Noël en famille proche le 25 et on réunissait tout le monde, plus des gens de passage, bref, la maison était bondée, le 31 décembre pour le nouvel an, et ça m'allait : un petit souper tranquille et un seul rassemblement, bien espacés, moi heureuse.
Mais depuis que j'ai rencontré mon mari, disons que ça a changé. Déjà, ses parents sont divorcés, alors il fallait faire une soirée chez mes parents, une chez son père, une chez sa mère... Et en plus, non-contente de nous avoir déjà vus chez ma belle-mère : la grand-mère de mon mari, une tête de cochon qui veut que jamais rien ne change et veut toujours faire les choses à sa manière, voulait absolument organiser un autre rassemblement chez elle. Et moi, je sature vite. Alors que j'avais toujours apprécié le temps des fêtes, je suis passée du côté Grinch de la force. Noël 2020, alors qu'on n'avait pas le droit de rassembler a été une bénédiction. Et pour cette année, pas question de se faire avoir : on organise chez nous, le 25, tout le monde est invité, pas de chicane, après tout le monde rentre chez soi et merci bonsoir jusqu'à l'an prochain.