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Ma relation avec mes enfants ne s’est jamais remise du confinement
Ma relation avec mes enfants ne s’est jamais remise du confinement
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- Initiateur de la discussion Aïda Djoupa
- Date de début
Merci pour ce très bel article, qui a dû être très difficile à écrire. J'ai ressenti ça envers des gens ces dernières années et la culpabilité qui va avec est dure à vivre. Courage à la femme qui a témoigné !
Deux fautes sont restées, sinon :
- je me disaits « C’est normal. »
- ma vie professionnelle
Deux fautes sont restées, sinon :
- je me disai
- ma vie professionnelle
Ce témoignage m'a mis les larmes aux yeux. Il est très fort, c'est une parole qui doit être entendue. Merci de ce partage et bravo pour avoir pris les choses en main
Contrairement à @Esturgeon moi je suis en colère contre les employeurs de son mari en lisant le texte : télétravail aux heures habituelles, obligatoire ?
Euh... et si l'autrice avait eu le même employeur, ils faisaient comment exactement ?
Bordel, c'est quoi ce monde du travail inhumain
Pendant le confinement, mon employeur et celui de mon compagnon ont tous les deux fait preuve de souplesse : un de nous bossait 7h-14h et l'autre 12h-19h. On rajoutait qlq heures le we et le compte était bon. Et ça nous a permi de passer en fait un excellent confinement, et de profiter de notre fils (bon aidé par le fait qu'on avait un jardin, point essentiel pendant cette période).
Le compagnon aurait peut-être pu faire mieux, ou plus. Mais peut-être aussi que non, il peut y avoir plein de choses que l'autrice n'a expliqué.
Mais cette obligation de la part de son employeur me révolte
Contrairement à @Esturgeon moi je suis en colère contre les employeurs de son mari en lisant le texte : télétravail aux heures habituelles, obligatoire ?
Euh... et si l'autrice avait eu le même employeur, ils faisaient comment exactement ?
Bordel, c'est quoi ce monde du travail inhumain
Pendant le confinement, mon employeur et celui de mon compagnon ont tous les deux fait preuve de souplesse : un de nous bossait 7h-14h et l'autre 12h-19h. On rajoutait qlq heures le we et le compte était bon. Et ça nous a permi de passer en fait un excellent confinement, et de profiter de notre fils (bon aidé par le fait qu'on avait un jardin, point essentiel pendant cette période).
Le compagnon aurait peut-être pu faire mieux, ou plus. Mais peut-être aussi que non, il peut y avoir plein de choses que l'autrice n'a expliqué.
Mais cette obligation de la part de son employeur me révolte
Bonjour à toutes, et merci pour vos retours ! 
@Esturgeon je pense que j'ai quelques précisions à t'apporter, qui n'ont pas pu être développées dans l'article qui était déjà assez long. Dans cette configuration, la personne qui a témoigné s'est sentie très soutenue par son compagnon et raconte qu'il a été très présent, a tout fait pour prendre le relai autant que possible, et a pris beaucoup de choses en charge après le confinement pour l'aider à s'en remettre. Je partage ton interrogation sur le rôle des conjoints de manière générale, mais ce n'était pas le cœur du problème dans ce cas précis.
@Esturgeon je pense que j'ai quelques précisions à t'apporter, qui n'ont pas pu être développées dans l'article qui était déjà assez long. Dans cette configuration, la personne qui a témoigné s'est sentie très soutenue par son compagnon et raconte qu'il a été très présent, a tout fait pour prendre le relai autant que possible, et a pris beaucoup de choses en charge après le confinement pour l'aider à s'en remettre. Je partage ton interrogation sur le rôle des conjoints de manière générale, mais ce n'était pas le cœur du problème dans ce cas précis.
C'est dur à lire (mais ô combien utile!).
Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai beaucoup entendu durant le confinement la situation extrêmement difficile des parents avec des enfants en bas âge, donc ce n'est pas non plus un témoignage qui me surprend (et je pense que ça concerne beaucoup, beaucoup plus de monde). C'est vraiment super qu'elle ait pu commencer une thérapie!
Un fils de 4 ans et des jumelles de 18 mois en confinement … franchement j'ai du mal à imaginer, elle a toute mon admiration >_< dans ce genre de situation je pense que si j'avais pu j'aurais déménagé pour revenir dans la maison de mes parents, juste pour être plus nombreux à gérer les enfants.
C'est là où on se dit aussi que dans notre société la prise en charge des enfants repose (trop?) sur les parents, et que les relais sont plus que nécessaires (grands-parents, ou autre!).
Je lui souhaite tout le bonheur pour la suite!
Je n'ai pas d'enfants, mais j'ai beaucoup entendu durant le confinement la situation extrêmement difficile des parents avec des enfants en bas âge, donc ce n'est pas non plus un témoignage qui me surprend (et je pense que ça concerne beaucoup, beaucoup plus de monde). C'est vraiment super qu'elle ait pu commencer une thérapie!
Un fils de 4 ans et des jumelles de 18 mois en confinement … franchement j'ai du mal à imaginer, elle a toute mon admiration >_< dans ce genre de situation je pense que si j'avais pu j'aurais déménagé pour revenir dans la maison de mes parents, juste pour être plus nombreux à gérer les enfants.
C'est là où on se dit aussi que dans notre société la prise en charge des enfants repose (trop?) sur les parents, et que les relais sont plus que nécessaires (grands-parents, ou autre!).
Je lui souhaite tout le bonheur pour la suite!
Merci pour ce témoignage. Celui-ci résonne beaucoup en moi.
Au début du premier confinement, ma fille avait un peu moins de 3ans et mon fils avait tout juste 1 mois le 1er jour de confinement.
J'ai très mal vécu cette période. Comme la témoignante, je devais jongler avec les enfants dans un appartement, leurs cris, leurs besoins, alors que mon mari devait continuer à travailler en heures de bureau (son boss est un connard qui leur mettait bcp de pression en télétravail) et qu'il fallait donc veiller à ce qu'ils ne dérangent pas trop leur père (qui faisait ce qu'il pouvait de son côté).
Je me souviens avoir fondu en larmes le soir où il y a eu une annonce que les écoles n'allaient pas rouvrir (à la date annoncée précédemment) et avoir passé toute la soirée à pleurer tellement je n'en pouvais plus.
Au début du premier confinement, ma fille avait un peu moins de 3ans et mon fils avait tout juste 1 mois le 1er jour de confinement.
J'ai très mal vécu cette période. Comme la témoignante, je devais jongler avec les enfants dans un appartement, leurs cris, leurs besoins, alors que mon mari devait continuer à travailler en heures de bureau (son boss est un connard qui leur mettait bcp de pression en télétravail) et qu'il fallait donc veiller à ce qu'ils ne dérangent pas trop leur père (qui faisait ce qu'il pouvait de son côté).
Je me souviens avoir fondu en larmes le soir où il y a eu une annonce que les écoles n'allaient pas rouvrir (à la date annoncée précédemment) et avoir passé toute la soirée à pleurer tellement je n'en pouvais plus.
?L'auteure du témoignage s'est sentie soutenue mais est-ce que ce n'est pas aussi parce qu'en général, même dans le couple, on attend moins d'un homme/père ? Je veux dire, on a tellement l'image de pères totalement démissionnaires qu'un engagement minimal semble déjà extraordinaire ? Je ne connais pas la situation bien sûr mais je constate combien dans notre société, on encense des pères qui pourtant très objectivement en font bien moins que leur compagne (pour qui on aura pas un mot gentil, elle c'est bien normal).
@Liligreen Je trouve ta remarque intéressante, et je me suis aussi posée la question au début. Toutefois à la lecture du témoignage, il semble que le papa faisait autant que possible compte tenu de l'organisation de son télé-travail qui visiblement n'avait pas l'air d'une souplesse exemplaire...
Je crois qu'il faut aussi remettre dans le contexte du confinement et du ralentissement de l'activité à cette période : pour l'avoir vécu, nos temps de travail étaient scrutés et la menace (même pas voilée) de virer ceux qui travaillaient le moins a été brandie à plusieurs reprises (et ça m'a déjà beaucoup stressée alors que j'ai juste un mari et un chat donc personne à charge). La Madz du témoignage était en chômage partiel, mais le contexte pouvait aussi faire qu'il soit mis fin à son contrat à la fin de cette période. Dans ce cas la rentrée d'argent "assurée" était sur les épaules du mari qui ne pouvait pas se permettre d'être disponible en journée (organisation des activités et gestion quotidienne de la maison).
Je me rends bien compte en l'écrivant que ça fait très "l'homme ramène l'argent donc il doit se concentrer sur son travail", ça n'est pas le sens que je souhaite faire passer mais force est de constater cette période a été source de beaucoup de stress sur le fait d'avoir toujours une activité rémunérée à son issue.
Je te rejoins @Kettricken sur le fait que c'est le monde du travail qui a fait beaucoup de mal.
Je crois qu'il faut aussi remettre dans le contexte du confinement et du ralentissement de l'activité à cette période : pour l'avoir vécu, nos temps de travail étaient scrutés et la menace (même pas voilée) de virer ceux qui travaillaient le moins a été brandie à plusieurs reprises (et ça m'a déjà beaucoup stressée alors que j'ai juste un mari et un chat donc personne à charge). La Madz du témoignage était en chômage partiel, mais le contexte pouvait aussi faire qu'il soit mis fin à son contrat à la fin de cette période. Dans ce cas la rentrée d'argent "assurée" était sur les épaules du mari qui ne pouvait pas se permettre d'être disponible en journée (organisation des activités et gestion quotidienne de la maison).
Je me rends bien compte en l'écrivant que ça fait très "l'homme ramène l'argent donc il doit se concentrer sur son travail", ça n'est pas le sens que je souhaite faire passer mais force est de constater cette période a été source de beaucoup de stress sur le fait d'avoir toujours une activité rémunérée à son issue.
Je te rejoins @Kettricken sur le fait que c'est le monde du travail qui a fait beaucoup de mal.
Tout mon soutient à la maman qui a témoigné, ce qu'elle décrit pour moi c'est l'enfer sur terre... Je trouve ça très fort d'avoir aussi bien tenu car la combinaison nombre d'enfants/âges/lieu/organisation était vraiment vraiment pas de chance dans une période qui était tellement stressante en elle-même.
Je suis d'accord avec @Kettricken en lisant le témoignage j'ai eu l'impression que l'employeur du mari était vraiment pas correct mais pas que lui était démissionnaire. Par contre ça pourrait faire du bien à la témoignante de prendre une semaine de congés seule, ou au moins un long week-end, en laissant les 3 enfants avec leur père et partir se ressourcer ailleurs... Elle le mérite largement. Mais félicitations à elle d'avoir eu le courage et la présence d'esprit de consulter un psy, je pense que c'était vraiment la chose à faire.
Je suis d'accord avec @Kettricken en lisant le témoignage j'ai eu l'impression que l'employeur du mari était vraiment pas correct mais pas que lui était démissionnaire. Par contre ça pourrait faire du bien à la témoignante de prendre une semaine de congés seule, ou au moins un long week-end, en laissant les 3 enfants avec leur père et partir se ressourcer ailleurs... Elle le mérite largement. Mais félicitations à elle d'avoir eu le courage et la présence d'esprit de consulter un psy, je pense que c'était vraiment la chose à faire.
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A la lecture de l'article je n'ai pas non plus eu l'impression que le père était démissionnaire, je trouve qu'il a fait son possible mais que la situation était de toute façon intenable...
En décembre dernier, nous avons été isolé mon compagnon et moi avec notre enfant de 2 ans pour une quinzaine de jours et je ne vais pas dire que c'était les meilleurs 15 jours de ma vie. J'en suis sortie sur les nerfs avec juste envie qu'il retourne chez sa nounou. Et pourtant petite joueuse : c'était mon compagnon qui s'en est principalement occupé, 15 jours c'est pas si long, et on sortait au parc. Donc même pas un vrai isolement.
Je ne peux que compatir avec l'autrice de cet article, tant de temps avec des tous petits qui n'en font qu'à leur tête, sans avoir la possibilité de sortir, je pense que la santé mentale de beaucoup de personnes aurait été atteinte... Même pour ceux qui n'ont pas d'enfant. J'espère juste que jamais nous n'aurons à connaître à nouveau un confinement de ce genre
En décembre dernier, nous avons été isolé mon compagnon et moi avec notre enfant de 2 ans pour une quinzaine de jours et je ne vais pas dire que c'était les meilleurs 15 jours de ma vie. J'en suis sortie sur les nerfs avec juste envie qu'il retourne chez sa nounou. Et pourtant petite joueuse : c'était mon compagnon qui s'en est principalement occupé, 15 jours c'est pas si long, et on sortait au parc. Donc même pas un vrai isolement.
Je ne peux que compatir avec l'autrice de cet article, tant de temps avec des tous petits qui n'en font qu'à leur tête, sans avoir la possibilité de sortir, je pense que la santé mentale de beaucoup de personnes aurait été atteinte... Même pour ceux qui n'ont pas d'enfant. J'espère juste que jamais nous n'aurons à connaître à nouveau un confinement de ce genre
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