Hello j'ai un peu de mal avec le style de cette rubrique que je trouve très lourd (déso
) je n'arrive jamais à lire jusqu'au bout.
pour ma part, je me suis engagée pour l'école primaire en tant que déléguée de parent d'élèves (et j'ai insisté auprès du père pour qu'il le soit aussi afin d'avoir un mimimum de représentation masculine parce que sinon, bonjour le travail féminin en plus...). Il n'y a QUE des mères (et apparemment, ça ne questionne personne).
L'idée étant de montrer à l'école l'investissement des parents. Les profs ont un métier mal rémunéré, peu valorisé, difficile (surtout en temps de covid) donc montrer un minimum d'empathie leur donne de l'énergie.
De plus, auprès des mairies, des parents qui se bougent, ça peut changer les conditions de vie des enfants. Qui rêve d'une cantine bruyante ? De vélos cassés ? D'animateurs en sous-nombre ? De classes sous-dotée ? De profs non remplacés ? Il faut se mettre 2 secondes à la place des enfants et se dire que nous, parents, on joue un peu le rôle du CHSCT ou du moins, notre parole est plus entendue que la leur et qu'on parle de leurs conditions de vie 10h par jour donc, oui, ça vaut bien 2 ou 3 conseils d'établissement par an.
J'ai pu parler de l'association "Les boites aux lettres Papillons" qui peuvent être disposées dans les écoles et permettre la libération de la parole des enfants en cas de violence, par des écrits qui ne sont pas forcément des mots. J'ai été entendue par le représentant de mon arrondissement. On a du poids, on peut changer le monde. Chacun.e s'engage dans un combat qui lui tient à coeur, rien n'est obligatoire.
Et être parent engagé, ça permet de se battre quand il est question d'une fermeture de classe. Dans l'intérêt collectif et égoïste de permettre à son enfant de travailler dans des conditions correctes.
Je ne fais pas de gâteau, pas de kermesse. Juste déléguée de parents pour les sujets que j'estime importants. J'essaie de faire avancer les causes comme les toilettes non genrés, expliquer pourquoi, parler des enfants non binaires, LGBTQIA+, handicapé.es (vive les WC accessibles à tous.tes), de faire venir des asso pour parler des violences à l'école et à la maison.
L'école, c'est la génération de demain. C'est l'espoir de plus d'ouverture, de solidarité, d'égalité. Il faut tout faire pour aider cette institution pauvre (peu de moyens) et parfois, vieillote (c'est violent toutes les histoires que mon enfant lit à l'école à base de culture du viol, cendrillon, tout ça et le conseil d'école c'est un peu l'occasion d'en parler).