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Fast-food, télé à gogo… mon mari fait nimp avec nos enfants et ça commence à me saouler
Fast-food, télé à gogo… mon mari fait nimp avec nos enfants et ça commence à me saouler
Fast-food, télé à gogo… mon mari fait nimp avec nos enfants et ça commence à me saouler
- Initiateur de la discussion Chère Daronne
- Date de début
Ca c'est un grand grand classique dans l'éducation des enfants. Un des parents (souvent le père on va pas se mentir) qui se cantonne aux activités "fun" parce qu'il a pas envie de se prendre la tête (c'est mot pour mot la justification que l'un d'entre eux m'a servie) et que face à un enfant qui fait la tronche devant un plat de brocolis, l'option hamburgers frites c'est forcément plus facile. Sauf que le boulot de rattraper derrière va échoir à la mère, qui elle aussi voudrait partager des moments de fun avec ses enfants et pas toujours passer pour le dragon qui vient imposer des trucs pas sympa alors qu'avec papa c'est tellement plus cool.
Mais d'autre part, quand ça devient systématique, ça s'apparente pour moi à une forme de négligence (oui carrément), car s'assurer que ses enfants mangent équilibré, se brossent les dents deux fois par jour, se lavent, font leurs devoirs, dorment suffisamment, enfin tous les trucs qui peuvent parfois donner lieu à des râleries ou à de l'opposition, ba ça fait partie du job d'être parent.
Attention, je ne suis pas là pour donner des grandes leçons de morale et dire que s'il y a des périodes où on faiblit sur un de ces points parce qu'on est fatigué ou que l'enfant est dans une phase où il rechigne à tout, on est un mauvais parent. Surtout pour la question de la nourriture qui peut être franchement tendue pour les jeunes enfants. Je parle de situations où c'est vraiment systématique et où le parent (souvent le père, donc) lâche l'affaire à la minute même où l'enfant proteste sur un truc (vu de mes yeux encore une fois) parce que ça le soule de parlementer. Sauf que bon, ba parfois c'est ça aussi l'éducation.
Les enfants sont plus malins qu'on le pense, et ils savent bien vite percer à jour une attitude démago. S'ils sentent qu'il y a du lâcher prise sur certains points, ce sont des limites qu'ils vont tester d'autant plus fort. Ils sauront très bien interpréter une attitude démesurément permissive comme un manque d'implication. Parfois, les crispations autour de choses en apparence anodines du style se gaver de bonbons à 18h30, c'est une manière de confronter l'adulte dans sa posture éducative globale (je relis ces mots et je m'auto-gonfle avec mes formules pompeuses
).
Bref tout ça pour dire que c'est encore une injustice de plus faite aux mères, de se farcir la logistique et les choses chiantes pendant que le père peut se permettre d'être un copain sympa parce que ça le soule de devoir être ferme. Je grossis évidemment le trait mais c'est l'idée. C'est une attitude genrée plus généralement : j'ai fait des colonies de vacances en tant qu'animatrice et les mecs avaient plus tendance à se concentrer sur les jeux et les activités tandis que les meufs assuraient les détails rasoir genre qui a pris le kit infirmerie pour la sortie au parc aquatique. Ou qui se farcissaient l'épouillage des enfants peigne à la main tandis que les hommes se contentaient d'un shampoing parce que "c'est écrit sur la bouteille que ça élimine 99% des poux" (vécu encore une fois).
Mon père n'était pas parfait niveau répartition des tâches parentales, loin s'en faut, mais c'est lui qui faisait la cuisine et sur l'alimentation il a toujours été vigilant. Du coup à mes yeux il y a vraiment aucune excuse là-dessus.
Mais d'autre part, quand ça devient systématique, ça s'apparente pour moi à une forme de négligence (oui carrément), car s'assurer que ses enfants mangent équilibré, se brossent les dents deux fois par jour, se lavent, font leurs devoirs, dorment suffisamment, enfin tous les trucs qui peuvent parfois donner lieu à des râleries ou à de l'opposition, ba ça fait partie du job d'être parent.
Attention, je ne suis pas là pour donner des grandes leçons de morale et dire que s'il y a des périodes où on faiblit sur un de ces points parce qu'on est fatigué ou que l'enfant est dans une phase où il rechigne à tout, on est un mauvais parent. Surtout pour la question de la nourriture qui peut être franchement tendue pour les jeunes enfants. Je parle de situations où c'est vraiment systématique et où le parent (souvent le père, donc) lâche l'affaire à la minute même où l'enfant proteste sur un truc (vu de mes yeux encore une fois) parce que ça le soule de parlementer. Sauf que bon, ba parfois c'est ça aussi l'éducation.
Les enfants sont plus malins qu'on le pense, et ils savent bien vite percer à jour une attitude démago. S'ils sentent qu'il y a du lâcher prise sur certains points, ce sont des limites qu'ils vont tester d'autant plus fort. Ils sauront très bien interpréter une attitude démesurément permissive comme un manque d'implication. Parfois, les crispations autour de choses en apparence anodines du style se gaver de bonbons à 18h30, c'est une manière de confronter l'adulte dans sa posture éducative globale (je relis ces mots et je m'auto-gonfle avec mes formules pompeuses
).Bref tout ça pour dire que c'est encore une injustice de plus faite aux mères, de se farcir la logistique et les choses chiantes pendant que le père peut se permettre d'être un copain sympa parce que ça le soule de devoir être ferme. Je grossis évidemment le trait mais c'est l'idée. C'est une attitude genrée plus généralement : j'ai fait des colonies de vacances en tant qu'animatrice et les mecs avaient plus tendance à se concentrer sur les jeux et les activités tandis que les meufs assuraient les détails rasoir genre qui a pris le kit infirmerie pour la sortie au parc aquatique. Ou qui se farcissaient l'épouillage des enfants peigne à la main tandis que les hommes se contentaient d'un shampoing parce que "c'est écrit sur la bouteille que ça élimine 99% des poux" (vécu encore une fois).
Mon père n'était pas parfait niveau répartition des tâches parentales, loin s'en faut, mais c'est lui qui faisait la cuisine et sur l'alimentation il a toujours été vigilant. Du coup à mes yeux il y a vraiment aucune excuse là-dessus.
Merci de me donner matiere a réflexion et des arguments pour mes peut-être futurs problèmes de parentalité.
J'ai confiance en l'honnêteté intellectuelle de mon amoureux pour qu'il reconnaisse le cas échéant qu'il faut bien rattraper derriere un relâchement et que c'est bien si le rattrapage est aussi réparti que le fun. (Même si actuellement il me dirait d'arrêter de tout anticiper
)
J'ai confiance en l'honnêteté intellectuelle de mon amoureux pour qu'il reconnaisse le cas échéant qu'il faut bien rattraper derriere un relâchement et que c'est bien si le rattrapage est aussi réparti que le fun. (Même si actuellement il me dirait d'arrêter de tout anticiper
)
@Clèves et c'est d.autant plus vrai quand les parents sont séparés et que le père a la garde le weekend et/ou mercredi (en gros un jour où il n'y a pas d'école).
La mère se tape les soirées expresses avec les devoirs les repas avalés vite fait avant d'aller se brosser les dents enfiler un pyj et dodo. Et le WE ? Bin c'est fun Time chez papa.
J'ai extrapolé a mort, mais la.plupart du temps c'est ça.
Ça a été mon expérience, mais aussi celles d'ami.es avec leur père et maintenant celles d'enfants d'amies avec leur ex.
La mère se tape les soirées expresses avec les devoirs les repas avalés vite fait avant d'aller se brosser les dents enfiler un pyj et dodo. Et le WE ? Bin c'est fun Time chez papa.
J'ai extrapolé a mort, mais la.plupart du temps c'est ça.
Ça a été mon expérience, mais aussi celles d'ami.es avec leur père et maintenant celles d'enfants d'amies avec leur ex.
Je suis d'accord avec mes VDD.
Mais, au sujet du témoignage, ça se passe comment quand les deux parents sont à la maison ? Parce que là, j'ai l'impression (je peux me tromper) que le papa gère à l'arrache parce que le reste du temps il ne fait pas. Le "à chaque fois que mon mari doit s'occuper des enfants" me fait tiquer. C'est tout le temps qu'on doit s'occuper des enfants, pas juste quand la maman n'est pas là.
Je veux bien reconnaitre que j'extrapole. Mais c'est une vraie question.
Mais, au sujet du témoignage, ça se passe comment quand les deux parents sont à la maison ? Parce que là, j'ai l'impression (je peux me tromper) que le papa gère à l'arrache parce que le reste du temps il ne fait pas. Le "à chaque fois que mon mari doit s'occuper des enfants" me fait tiquer. C'est tout le temps qu'on doit s'occuper des enfants, pas juste quand la maman n'est pas là.
Je veux bien reconnaitre que j'extrapole. Mais c'est une vraie question.
Je me demande aussi. J'extrapole aussi, mais avec la manière dont c'est formulé, je me dis que la maman doit se taper la charge mentale tout le temps, sans peut-être s'en rendre compte. Alors qu'ils sont tous les deux pour s'occuper des enfants, ce doit être elle qui décide du menu, qu'il est temps de donner le bain, qu'il est l'heure de dormis etc. et papa qui ne fait qu'exécuter.
M
Membre supprimé 255911
Guest
Ça me fait tellement penser à Karis dans l'émission Quotidien qui disait qu'il changeait les couches "mais seulement si c'est pipi". Sympa pour sa partenaire...
Ben oui, un enfant ce n'est pas toujours tout rose et les moments chiants, on ne les refourgue pas à l'autre.
Partage de l'éducation des enfants très bien retranscrit dans le film Le Prénom:
Ben oui, un enfant ce n'est pas toujours tout rose et les moments chiants, on ne les refourgue pas à l'autre.
Partage de l'éducation des enfants très bien retranscrit dans le film Le Prénom:
Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit par la daronne et dans les com précédents. Cependant je pense que ça peut être intéressant pour la personne de chercher le pourquoi de cette attitude chez son conjoint. Ca a son importance et ça peut changer la réaction à avoir.
Est-ce que la papa en question a été lui-même éduqué très à la cool? Genre parents pas trop à cheval sur la diététique et l'hygiène et nounou-télé? Si oui ça peut-être compliqué pour lui de voir où est le problème en mode "j'ai eu ça gamin et je vais très bien aujourd'hui". Du coup privilégier le dialogue, beaucoup argumenter et écouter ses arguments en retour.
Est-ce que la papa estime que c'est pas grave de lâcher du lest tant que c'est exceptionnel ? Donc il estime que s'occuper de ses propres enfants est exceptionnel. Si c'est ça c'est très très problématique et effectivement mieux vaut prévoir d'y aller assez cash.
Ou au contraire de la 1ère idée le père en question a peut-être eu des parents très stricts? Ou même maltraitants ? Ou simplement vieux jeu et avec lesquels il faisait jamais rien de fun? Si son éducation lui a déplu voire l'a traumatisé c'est normal qu'il ne veuille surtout pas la reproduire. Et dans ce cas une discussion bienveillante (ou plusieurs) peut suffire à lui faire comprendre que ne pas se comporter comme ses propres parents ne veut pas dire tomber dans l'excès inverse!
Voilà quelques pistes de réflexion selon le rapport que le père a avec ses propres parents et sa vision de l'éducation.
Est-ce que la papa en question a été lui-même éduqué très à la cool? Genre parents pas trop à cheval sur la diététique et l'hygiène et nounou-télé? Si oui ça peut-être compliqué pour lui de voir où est le problème en mode "j'ai eu ça gamin et je vais très bien aujourd'hui". Du coup privilégier le dialogue, beaucoup argumenter et écouter ses arguments en retour.
Est-ce que la papa estime que c'est pas grave de lâcher du lest tant que c'est exceptionnel ? Donc il estime que s'occuper de ses propres enfants est exceptionnel. Si c'est ça c'est très très problématique et effectivement mieux vaut prévoir d'y aller assez cash.
Ou au contraire de la 1ère idée le père en question a peut-être eu des parents très stricts? Ou même maltraitants ? Ou simplement vieux jeu et avec lesquels il faisait jamais rien de fun? Si son éducation lui a déplu voire l'a traumatisé c'est normal qu'il ne veuille surtout pas la reproduire. Et dans ce cas une discussion bienveillante (ou plusieurs) peut suffire à lui faire comprendre que ne pas se comporter comme ses propres parents ne veut pas dire tomber dans l'excès inverse!
Voilà quelques pistes de réflexion selon le rapport que le père a avec ses propres parents et sa vision de l'éducation.
M
Membre supprimé 357905
Guest
Je comprends très bien le côté négligence. Je bosse dans une école privée et j'ai plein d'élèves qui sont mis chez nous pour que les parents ne se prennent pas la tête.
Donc je suis souvent parent de substitution. Ne serait-ce que m'intéresser à ce que mes élèves aiment faire ou quoi. Ça les fait halluciner que je m'en souvienne.
Donc je suis souvent parent de substitution. Ne serait-ce que m'intéresser à ce que mes élèves aiment faire ou quoi. Ça les fait halluciner que je m'en souvienne.
Mon conjoint est un peu plus avancé que ça (il prend rdv chez la pédiatre, sait faire une valise de bébé de A à Z, prépare les 3/4 de ses repas (délicieux et équilibrés 
), lui rachète des fringues quand il y en a besoin, etc) donc c'est un peu des problèmes de riche, mais ce qui m'agaaaace, c'est de constater à quel point quand lui en a la charge, il est la majorité du temps PASSIF dans sa façon de s'occuper de notre enfant : il répond à ses sollicitations, au mieux il lui lit deux-trois bouquins dans la matinée, mais ça s'arrête là, globalement le môme s'autogère (à deux ans il est plutôt du côté autonome de la force heureusement) et mon mec s'interrompt dans ses activités en râlant quand fatalement l'enfant finit par faire une connerie.
Quand c'est à moi : on chante, on cuisine, on dessine, on invente des histoires avec les Playmobils, on va au parc, on fait des cabanes de salon, on joue avec les peluches, les poupées, etc etc. D'ailleurs sur une journée de week-end tous les trois où la charge est supposée se répartir de façon harmonieuse, je me rends compte que je suis beaucoup plus avec notre enfant que lui (même si on a un système équitable sur les moments-clés de la journée que sont les levers, les couchers, la dépose à la crèche et la gestion des repas - reste quand même que je donne les 3/4 des bains).
Et tant qu'il ne commet pas de manquement pédagogique flagrant, je ne me sens pas de lui imposer MA vision de la parentalité, mais ce coté service minimum me gonfle un peu. Si je le laissait faire, l'enfant ne sortirait pas du week-end, or on sait à quel point passer en extérieur est super important pour un enfant en bas âge
Et les activités du genre spectacle, musée ou ferme pédagogique, c'est moi qui les organise, voire même je prends sur moi de les faire quand lui est absent parce que je sais qu'il va freiner des quatre fers parce qu'il a, je cite "déjà beaucoup trop de choses à faire ce week-end"
Bref, pardon pour le pavé de râlage un peu HS, mais si je dois raccrocher au sujet, je dirais que bien qu'il soit un excellent père, et un bien meilleur père que beaucoup, je trouve qu'il a toujours du mal à ne pas se faire passer en premier, du moins sur la gestion de son temps libre
), lui rachète des fringues quand il y en a besoin, etc) donc c'est un peu des problèmes de riche, mais ce qui m'agaaaace, c'est de constater à quel point quand lui en a la charge, il est la majorité du temps PASSIF dans sa façon de s'occuper de notre enfant : il répond à ses sollicitations, au mieux il lui lit deux-trois bouquins dans la matinée, mais ça s'arrête là, globalement le môme s'autogère (à deux ans il est plutôt du côté autonome de la force heureusement) et mon mec s'interrompt dans ses activités en râlant quand fatalement l'enfant finit par faire une connerie.Quand c'est à moi : on chante, on cuisine, on dessine, on invente des histoires avec les Playmobils, on va au parc, on fait des cabanes de salon, on joue avec les peluches, les poupées, etc etc. D'ailleurs sur une journée de week-end tous les trois où la charge est supposée se répartir de façon harmonieuse, je me rends compte que je suis beaucoup plus avec notre enfant que lui (même si on a un système équitable sur les moments-clés de la journée que sont les levers, les couchers, la dépose à la crèche et la gestion des repas - reste quand même que je donne les 3/4 des bains).
Et tant qu'il ne commet pas de manquement pédagogique flagrant, je ne me sens pas de lui imposer MA vision de la parentalité, mais ce coté service minimum me gonfle un peu. Si je le laissait faire, l'enfant ne sortirait pas du week-end, or on sait à quel point passer en extérieur est super important pour un enfant en bas âge
Et les activités du genre spectacle, musée ou ferme pédagogique, c'est moi qui les organise, voire même je prends sur moi de les faire quand lui est absent parce que je sais qu'il va freiner des quatre fers parce qu'il a, je cite "déjà beaucoup trop de choses à faire ce week-end"Bref, pardon pour le pavé de râlage un peu HS, mais si je dois raccrocher au sujet, je dirais que bien qu'il soit un excellent père, et un bien meilleur père que beaucoup, je trouve qu'il a toujours du mal à ne pas se faire passer en premier, du moins sur la gestion de son temps libre
Dernière édition :
@Bidru Feel you sis ! Exactement la même ici. Mon mec gère relativement bien le quotidien, la charge mentale est bien partagée car il y a des domaines du quotidien que je ne gère pas : l'administratif, les échanges avec l'école, les équivalents CAF, mais si il est seul avec eux c'est exactement ça. Alors que moi c'est activité à gogo car ils ont besoins de sortir. Et autant j'aime bien faire des trucs, autant la plaine de jeu du dimanche matin, c'est pas pour mon kif perso que je le fais.
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