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On dit tous « c’est pas grave » quand un enfant tombe, mais est-ce la bonne réaction ?
On dit tous « c’est pas grave » quand un enfant tombe, mais est-ce la bonne réaction ?
On dit tous « c’est pas grave » quand un enfant tombe, mais est-ce la bonne réaction ?
- Initiateur de la discussion Camille Abbey
- Date de début
Je trouve le "tu n'as pas mal" assez horrible, on n'a pas à décider du ressenti de quelqu'un d'autre, même s'il s'agit de son enfant, même si on n'a pas l'impression que la chute était importante.
Ca me rappelle une vidéo sur facebook où un petit garçon était en train d'être circoncis. Les gens ont fini par plus parler de la grimace du père que des pleurs de l'enfant. Certains sont même allés jusqu'à dire que le père avait plus mal que son enfant!
Ca me rappelle une vidéo sur facebook où un petit garçon était en train d'être circoncis. Les gens ont fini par plus parler de la grimace du père que des pleurs de l'enfant. Certains sont même allés jusqu'à dire que le père avait plus mal que son enfant!
Avec ma fille j'ai opté pour le "wow, t'as vu ce qui s'est passé ? Tu me montres ?" (en cas de petite chute hein). Ça a tendance à la faire vite relativiser sur la chute en tant que telle et de capter son attention sur le pourquoi du comment, histoire de pas se refaire avoir.
(Par contre parfois elle a tendance à remontrer tellement bien que parfois elle se refait mal : un jour elle s'est cognée la tête contre une étagère, a voulu me remontrer ce qu'il s'était passé et.. s'est recognée la tête... Et comme ça nous a fait rire, elle a voulu réexpliquer la scène à quelqu'un d'autre (graine de clown
) et .. bam, encore un coup de tête dans l'étagère. 
la 3eme fois ça ne l'a pas fait rire par contre mais depuis ça ne s'est jamais reproduit 
)
(Par contre parfois elle a tendance à remontrer tellement bien que parfois elle se refait mal : un jour elle s'est cognée la tête contre une étagère, a voulu me remontrer ce qu'il s'était passé et.. s'est recognée la tête... Et comme ça nous a fait rire, elle a voulu réexpliquer la scène à quelqu'un d'autre (graine de clown
) et .. bam, encore un coup de tête dans l'étagère. la 3eme fois ça ne l'a pas fait rire par contre mais depuis ça ne s'est jamais reproduit )
Ici je dis "oh, on a fait boumbadaboum !" Et suivant comment il réagit je vais lui demander s'il a mal, s'il a eu peur.
La plupart du temps il ne pleure pas sauf s'il est fatigué ou qu'il a vraiment mal.
La plupart du temps il ne pleure pas sauf s'il est fatigué ou qu'il a vraiment mal.
Je dis facilement "ce n'est pas grave" aux enfants qui se sont faits mal (petits et moins petits), si la situation n'est effectivement pas inquiétante à première vue (pas de coup à la tête en gros). Je trouvais ça un peu dur quand j'ai commencé à travailler en école, mais force était de constater que ça avait sur eux un effet rassurant...
Et ce n'est pas contradictoire avec le fait de compatir, leur demander s'ils ont mal etc...
Et ce n'est pas contradictoire avec le fait de compatir, leur demander s'ils ont mal etc...
Je commence par faire l'état des lieux : où est le bobo, quel type (coupure, éraflure, bosse...), ensuite je demande si ça pique, ou si ca brûle ou si ca va, et ensuite je rassure : ca va dégonfler, ca va cicatriser, ca va s'arrêter de saigner, etc.
Mais surtout ne pas dramatiser ni minimiser !
Mais surtout ne pas dramatiser ni minimiser !
Je suis plutôt d'accord avec ça. Je me souviens d'avoir passé une semaine avec une amie qui avait un enfant très jeune qui n'arrêtait pas de tomber ou de se cogner (il était très actif mais manquait encore de maitrise de l'équilibre et de l'espace). A chaque fois, je serrais les dents en m'attendant à le voir pleurer parce que j'avais passé beaucoup de temps avec des enfants de son âge qui se mettait à hurler dès qu'ils tombaient ou se cognaient. Mais PAS UNE SEULE FOIS l'enfant n'a pleuré ou semblé se préoccuper de ce qui venait de se passer. A chaque fois il se relevait comme si de rien était, et à la limite commentait le fait de s'être cogné puis passait à autre chose. Au bout d'un moment, j'ai réalisé que ses parents ne réagissaient jamais à ses chutes ou coups alors qu'ils étaient pourtant très attentifs aux besoins de l'enfant. En gros, ils ne réagissaient pas parce que l'enfant ne semblait pas en souffrance.
Je l'ai fait remarquer à mon amie et ça l'a fait réfléchir. Elle m'a dit que c'est vrai, il ne pleure jamais avec elle quand il tombe, mais qu'elle avait remarqué qu'il pleurait beaucoup plus quand les grands-mères étaient présentes. Elle avait longtemps pensé que c'était un hasard, qu'il faisait des chutes plus violentes, mais en fait à la réflexion, il se mettait toujours à pleurer APRES que les grands-mères se précipitent vers lui en panique en disant "ça va????? Mon pauvre chéri!!!" et en le relevant immédiatement.
Et j'ai effectivement réalisé que les enfants que je voyais le plus pleurer avaient souvent des adultes qui se précipitaient vers eux d'un air inquiet et se mettaient immédiatement à vouloir les rassurer ou les consoler, avant même que l'enfant ne manifeste une quelconque détresse.
Du coup, je pense vraiment que l'enfant peut se sentir plus inquiet ou être plus choqué par le fait d'être tombé s'il voit que ça préoccupe fortement les adultes que lorsque les adultes ont l'air de trouver ça anodin!
M
Membre supprimé 361255
Guest
Moi quand mes enfants était petit quand ils tomber je leurs demander si ils avait mal quand ils me disais non je me méfier quand même , je remarquer que ils marcher avec difficulté
Maintenant ils ont 15 ans mais quand ils tombe je leurs demande si ils ont mal en plus a leur âge ils veulent pas dire si ils ont mal
Maintenant ils ont 15 ans mais quand ils tombe je leurs demande si ils ont mal en plus a leur âge ils veulent pas dire si ils ont mal
Pensées pour la femme de mon cousin qui gueule RELÈVE TOI !!! 
quand ça arrive à sa fille de 3 ans...
quand ça arrive à sa fille de 3 ans...@Maud Kennedy On a très souvent tendance à minimiser la douleur des enfants. Et je ne parle pas que des parents. Je vis au Japon, ici il n'y a pas de doliprane enfant en vente libre, on attend que l'enfant ait une fièvre de cheval pour aller chez le pédiatre. Il n'y a rien à donner pour les douleurs dentaires ou digestives. À côté de ça les parapharmacies débordent de pseudo médicaments pour tous les petits maux des adultes. Pour les médecins, c'est normal, c'est dans l'ordre des choses. Je trouve ça insupportable, j'ai importé du gel dentaire et du doliprane de France.
@Xiarik , je pense que l'idée selon laquelle les enfants ne souffrent pas vraiment parce que leur système nerveux est trop immature a la peau dure.
Ceci dit, je suis choquée que ça soit poussé à ce point au Japon parce qu'attendre qu'un enfant ait une fièvre de cheval pour la traiter, c'est clairement prendre des risques je trouve.
Ceci dit, je suis choquée que ça soit poussé à ce point au Japon parce qu'attendre qu'un enfant ait une fièvre de cheval pour la traiter, c'est clairement prendre des risques je trouve.
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