J'avoue, c'est c'est infernal, on ne se rend pas compte avant d'y être confrontés soi même.
Pour ma part, mon fils est né un lundi midi, j'ai demandé, vu la césar en urgence, que PERSONNE ne vienne le jour même, sauf chéri, car zut. Tu n'as pas envie de voir défiler tout le monde quand tu as le bide écartelé après avoir passé plusieurs heures à essayer de le sortir par voie naturelle sans succès et sans péridurale. T'es crevée, t'as les cheveux encore collés et une sonde urinaire, et un cathéter dans le bras. Ils ont accepté. Du coup, j'ai été assiégée le mardi, toute la famille est passée, du matin au soir, mon fils a fait le tour de 45 bras différents, au lieu d'étager leurs visites. J'ai fini par éclater en sanglots à 19h, à la fin des visites, j'avais encore 8 personnes qui squattaient et une seule envie : DORMIR. le lendemain, le reste de la famille, dont des oncles et tantes de chéri que je connaissais à peine, et qui m'ont bien reluquée les nichons alors que je tentais de mettre bébé au sein, seule, avec difficulté : petite clinique en plein aout, donc très peu d'aide. Je sais pas, quand moi j'allais en maternité voir des mères, on est toujours sortis pour laisser un peu d'imitimité pour ces moments là, et ne pas déranger bébé qui essaye de se nourrir. Au soir de ce deuxième jour, épuisée, n'arrivant ni à allaiter, en proie à toutes les difficultés liées à la césar ( vous avez déjà pris une douche avec un cathéter? ), migraineuse à cause de l'énervement et du manque de sommeil, la chute hormonale, etc etc , j'ai dit à mon chéri de passer le mot : plus une seule visite jusqu'à ma sortie. Quand je serai rentée, ils pourront venir me voir tant qu'ils veulent, là zut. Sans compter que ça dérange le sommeil de bébé de devoir passer de bras en bras car sinon tante truc ou cousine chose fait une crise de jalousie.