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Ces 3 choses que j'aurais aimé qu'on me dise avant d'avoir des enfants
Ces 3 choses que j'aurais aimé qu'on me dise avant d'avoir des enfants
Commentaires sur Ces 3 choses que j'aurais aimé qu'on me dise avant d'avoir des enfants
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
@manon : merci pour cet article 
Certains passages m'ont beaucoup émue. J'aurais aimé lire ça avant la naissance de ma fille! Pourtant en tant que grande sœur très protectrice (et globalement ayant une attitude un peu "maman" avec les gens que j'aime) je pensais que le choc serait moins rude car habitude de m'inquiéter pour mes proches et de faire passer une personne avant moi depuis si longtemps... Ben non quand même rien à voir! S'inquiéter pour une personne de son âge c'est pas comparable à gérer un bébé qui est totalement dépendant de ses parents...
Certains passages m'ont beaucoup émue. J'aurais aimé lire ça avant la naissance de ma fille! Pourtant en tant que grande sœur très protectrice (et globalement ayant une attitude un peu "maman" avec les gens que j'aime) je pensais que le choc serait moins rude car habitude de m'inquiéter pour mes proches et de faire passer une personne avant moi depuis si longtemps... Ben non quand même rien à voir! S'inquiéter pour une personne de son âge c'est pas comparable à gérer un bébé qui est totalement dépendant de ses parents...
M
Membre supprimé 177132
Guest
Je suis CF et le 3ème point est une de mes raisons. 
J'ai pas d'enfants. Mais j'ai un chat. Mon chat est mon enfant. Le 3e point "s'inquiéter tout le temps en permanence" j'aurais pu l'écrire, mais pour mon chat 
M
Membre supprimé 361255
Guest
Excellent article comme d'habitude
Beaucoup de passages m'ont extrêmement touchée
Beaucoup de passages m'ont extrêmement touchée
Attends l'adolescence.... Je ne veux démoraliser personne, mais tout comme la mère parfaite n'existe pas, la mère d'ado est généralement dépressive alcoolique et cherche à trouver une seconde jeunesse à la quarantaine.
Qu'ils étaient mignons et chiants petits, c'était galère certe, et je maudissais les nanas qui arrivaient maquillées, fraîche et dispo à la maternelle ou la primaire quand toi t'es en pyjama, pas coiffée et des cernes à faire pâlir les valises Vuitton.
Je regrette cette époque où ils étaient pas encore devenu des gros miiiip accro aux réseaux pour la fille et GTA V pour les mecs...
Je tiens à dire que je suis à la fois ironique et réaliste.
(Pars boire de la vodka avec les copines pendant qu'ils sont sur la console)
Qu'ils étaient mignons et chiants petits, c'était galère certe, et je maudissais les nanas qui arrivaient maquillées, fraîche et dispo à la maternelle ou la primaire quand toi t'es en pyjama, pas coiffée et des cernes à faire pâlir les valises Vuitton.
Je regrette cette époque où ils étaient pas encore devenu des gros miiiip accro aux réseaux pour la fille et GTA V pour les mecs...
Je tiens à dire que je suis à la fois ironique et réaliste.
(Pars boire de la vodka avec les copines pendant qu'ils sont sur la console)
J'ai adoré cet article. C'est des choses dont on ne parle pas et de mes souvenirs vraiment je n'avais pas vu les proches mamans avoir l'air de ressentir cela.
Pour ma part ça a été une grosse claque. J'avais des apprioris en me disant que je serais une maman relax mais ça surprend d'aimer (être obsédée) à ce point un tout petit être comme ça. Pour ma part ça a été très déstabilisant, pleins de choses qui me semblaient prioritaires avant (genre mon boulot que j'adore toujours mais avec aujourd'hui beaucoup de distance) sont devenus un simple détail parce que maintenant ELLE est là et ça change vraiment les choses et je ne sais pas encore gérer mes inquiétudes (permanentes) la concernant et c'est mega terrifiant pour moi parfois.
Pour ma part ça a été une grosse claque. J'avais des apprioris en me disant que je serais une maman relax mais ça surprend d'aimer (
Dernière édition :
La peur constante qu'il lui arrive quelque chose. On me l'avait dit et moi je pensais que c'était exagéré mais non. Je n'ai qu'une hantise quand je suis au travail, c'est de voir un appel manqué de la crèche. C'est arrivé 2 fois et je me suis sentie tellement mal à chaque fois, à imaginer le pire, je ne pensais pas ça possible.
Et effectivement l'amour aussi. Parfois c'est dur, et oui je peux me dire "ah si je n'avais pas d'enfant, je serais tranquille là" et c'est vrai mais si quelqu'un venait me dire que je peux revenir en arrière, je dirais non. Parce que maintenant qu'il est là, je ne veux même plus imaginer une vie sans lui. Je sais que la suite va être dure, quand il va grandir et sûrement me faire des crises à la con pour rien, peut être s'éloigner en grandissant, et je sais qu'il ne restera pas ce petit bébé que j'aime tant embrasser mais c'est pas grave. J'aime beaucoup trop mon fils, maintenant c'est avec lui ou rien. Il n'a pas donné un sens à ma vie, mais maintenant je trouve mon existence (bien trop banale à mon goût) bien plus supportable et je me surprends à être heureuse en fait, et j'en suis la première surprise parce que je ne m'y attendais pas. Il me donne juste envie d'être une meilleure moi.
(ça fait très niais, et si je lisais ça je lèverai sûrement les yeux au ciel si ce n'était pas mon expérience)
Et effectivement l'amour aussi. Parfois c'est dur, et oui je peux me dire "ah si je n'avais pas d'enfant, je serais tranquille là" et c'est vrai mais si quelqu'un venait me dire que je peux revenir en arrière, je dirais non. Parce que maintenant qu'il est là, je ne veux même plus imaginer une vie sans lui. Je sais que la suite va être dure, quand il va grandir et sûrement me faire des crises à la con pour rien, peut être s'éloigner en grandissant, et je sais qu'il ne restera pas ce petit bébé que j'aime tant embrasser mais c'est pas grave. J'aime beaucoup trop mon fils, maintenant c'est avec lui ou rien. Il n'a pas donné un sens à ma vie, mais maintenant je trouve mon existence (bien trop banale à mon goût) bien plus supportable et je me surprends à être heureuse en fait, et j'en suis la première surprise parce que je ne m'y attendais pas. Il me donne juste envie d'être une meilleure moi.
(ça fait très niais, et si je lisais ça je lèverai sûrement les yeux au ciel si ce n'était pas mon expérience
)
M
Membre supprimé 177132
Guest
J'ai écrit à la va vite mon commentaire hier et il y a un truc que j'ai oublié.
Alors c'est peut-être vrai quand l'enfant est petit mais je crois pas que ça soit réciproque une fois l'enfant ado et adulte.
Et je me demande si cet amour conditionnel reste le même côté parents quand l'enfant grandit et devient adulte.
(qui concerne la partie sur l'amour si pur qu'il fait mal).
Alors c'est peut-être vrai quand l'enfant est petit mais je crois pas que ça soit réciproque une fois l'enfant ado et adulte.
Et je me demande si cet amour conditionnel reste le même côté parents quand l'enfant grandit et devient adulte.
Moi j'aurais aimé qu'on me dise à quel point les enfants sont un incroyable accélérateur de la nostalgie. En tous cas dans mon cas. Tous les moments heureux avec eux se colorent immédiatement de "dire que ça ne durera pas", "dire que dans 10 ans il ne fera plus de calin comme ça".
A la naissance de mon fils, je ne comprenais pas du tout le discours "ça passe trop vite". Il était là depuis un mois et j'avais l'impression qu'il était là depuis toujours. Et que j'avais plus vécu et appris qu'en plusieurs années. Mais maintenant qu'il a plus de 3 ans, je comprends.
J'ai tellement tellement aimé la période où ils passent de bébé à enfant, avec l'apprentissage de la marche, de la parole, et leurs fiertés immenses et pures quand ils y arrivent... J'ai tellement adoré ça et ça n'a été que quelques mois de ma vie. Ca me donne le tournis.
J'ai souvent l'impression de vivre dans le flashback heureux et vintage qu'on voit dans les films
Et j'aurais aussi aimé qu'on me dise que j'allais bien rire.
J'avais lu tous les discours disant qu'être parent c'était dur (d'ailleurs je voulais pas l'être). Tant et si bien que j'étais fort angoissée quand j'ai réalisé vouloir un enfant malgré ces avertissements. Et les arguments "c'est que du bonheur" me paraissaient trop vagues et peu concrets.
Mais le "tu vas bien rire" (comme le dit Taous Merakchi dans ce texte), on ne me l'avait pas dit et ça m'aurait rassurée
A la naissance de mon fils, je ne comprenais pas du tout le discours "ça passe trop vite". Il était là depuis un mois et j'avais l'impression qu'il était là depuis toujours. Et que j'avais plus vécu et appris qu'en plusieurs années. Mais maintenant qu'il a plus de 3 ans, je comprends.
J'ai tellement tellement aimé la période où ils passent de bébé à enfant, avec l'apprentissage de la marche, de la parole, et leurs fiertés immenses et pures quand ils y arrivent... J'ai tellement adoré ça et ça n'a été que quelques mois de ma vie. Ca me donne le tournis.
J'ai souvent l'impression de vivre dans le flashback heureux et vintage qu'on voit dans les films
Et j'aurais aussi aimé qu'on me dise que j'allais bien rire.
J'avais lu tous les discours disant qu'être parent c'était dur (d'ailleurs je voulais pas l'être). Tant et si bien que j'étais fort angoissée quand j'ai réalisé vouloir un enfant malgré ces avertissements. Et les arguments "c'est que du bonheur" me paraissaient trop vagues et peu concrets.
Mais le "tu vas bien rire" (comme le dit Taous Merakchi dans ce texte), on ne me l'avait pas dit et ça m'aurait rassurée
Dernière édition :
M
Membre supprimé 362279
Guest
Cet article est super, je n'ai pas d'enfants, dans l'article on parle du fait de s'inquiéter autant pour ses enfants, mais il y a l'inverse aussi. j'ai une grande crainte c'est de perdre mes parents un jour, je peux en faire des crises d'angoisse, j'imagine mon téléphone qui sonne et qu'on me dise que ma mère ou mon père est mort, je stresse à mort ! donc cette grande inquiétude peut être dans les deux sens (parents/enfants)
@Zelitrex chacun vit les choses à sa manière. Mais je ne vois pas en quoi le fait d'avoir des bouffées d'amour inconditionnel serait de la sacralisation ?
Pour moi, la sacralisation, c'est un discours autour d'un truc. Comme le fait de construire un discours expliquant qu'être mère est le rôle le plus transformateur pour une femme. Par contre les bouffées d'amour, c'est pas rationnel, c'est juste une manière de vivre les choses.
Personnellement, je vis ma parentalité en montagne russe : des moments de grands agacements, et des moments d'amour intense. Y a encore des jours où je suis au travail et mon fils me manque
Ce qui n'empêche pas que parfois il me saoule après 30min le soir même.
Pour autant, ces bouffées d'amour totalement irrationnelles (que j'ai aussi pour mon compagnon mais d'une manière très différentes) ne me font sacraliser ni le couple ni la maternité. Ce sont des choix de vie comme les autres
@audrey974 j'ai perdu mon père quand mon fils avait un an. C'était pas facile mais c'était dans l'ordre des choses. Et voir la vie qui continue avec mon fils, ça a aidé
Je suis sans doute très froides, mais j'ai toujours fait cette distinction dans mes deuils : il m'a été bien plus facile de faire le deuil des grands-parents décédés à plus de 80 ans que de mon oncle mort de maladie à 50 ans.
Et perdre mon fils, c'est juste pas de l'ordre du concevable. Ca n'est pas censé arriver.
Je ne sais pas si ça change quand son enfant devient adulte, et qu'on n'en est plus responsable, si la peur et l'impossibilité d'envisager ça diminue
Pour moi, la sacralisation, c'est un discours autour d'un truc. Comme le fait de construire un discours expliquant qu'être mère est le rôle le plus transformateur pour une femme. Par contre les bouffées d'amour, c'est pas rationnel, c'est juste une manière de vivre les choses.
Personnellement, je vis ma parentalité en montagne russe : des moments de grands agacements, et des moments d'amour intense. Y a encore des jours où je suis au travail et mon fils me manque
Ce qui n'empêche pas que parfois il me saoule après 30min le soir même.Pour autant, ces bouffées d'amour totalement irrationnelles (que j'ai aussi pour mon compagnon mais d'une manière très différentes) ne me font sacraliser ni le couple ni la maternité. Ce sont des choix de vie comme les autres
@audrey974 j'ai perdu mon père quand mon fils avait un an. C'était pas facile mais c'était dans l'ordre des choses. Et voir la vie qui continue avec mon fils, ça a aidé
Je suis sans doute très froides, mais j'ai toujours fait cette distinction dans mes deuils : il m'a été bien plus facile de faire le deuil des grands-parents décédés à plus de 80 ans que de mon oncle mort de maladie à 50 ans.
Et perdre mon fils, c'est juste pas de l'ordre du concevable. Ca n'est pas censé arriver.
Je ne sais pas si ça change quand son enfant devient adulte, et qu'on n'en est plus responsable, si la peur et l'impossibilité d'envisager ça diminue
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