Par contre il y a un truc génant dans cette histoire, c'est la soumission de la NUPES à la fois à la fachosphère érigée en contre-modèle mimétique d'une part (toujours se positionner compulsivement, sans nuance ni réflexion contre tout ce qu'elle dit et fait. C'est un piège qui a pourtant été perçu et dénoncé par des gens comme Lordon notamment) et à l'establishement en général d'autre part, qui promeut intime cette soumission à la gauche ( LaREM, les milliardaires propriétaires des médias, le MEDEF).
Or Rachel Keke, dans les post dénoncés, met en lumière deux problématiques réelles et très graves : l'impérialisme et la propagande occidentale ayant visé à dégager Bachar El Assad pour des raisons strictement économiques, mais comme toujours maquillées par de l'humanisme sentimentaliste, alors qu'il était facteur de stabilité et de protection des minorités persécutées localement, et qu'il permettait de garder partiellement la main sur les ressources locales. Avec les conséquences humaines et économique catastrophiques que l'ont sait.
2ème sujet : la négrophobie maghrébine, et plus largement arabo-musulmane, qui est extrêmement vivace et violente, et possède une longue histoire que les intellectuels et les peuples arabes peinent à reconnaitre et aborder sous un oeil critique.
Rachel Keke aurait dû assumer, car au delà des questions de forme, les combats qu'elle abordait sont justes.