Commentaires sur La Gen Z, plus LGBT+ que ses ainées ? Une étude le confirme

[Anthony Vincent]

Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
La Gen Z, plus LGBT+ que ses ainées ? Une étude le confirme

 

[Ariel du Pays Imaginaire]

@Anthony Vincent : il doit y avoir une erreur de calcul

D’après le dernier rapport de l’association LGBTI+ Stonewall publié début octobre 2022, au Royaume-Uni, 5 % de la population s’identifie comme bisexuelle, 3 % comme gay, 1 % comme lesbienne, 7 % comme étant attiré par plus d’un genre, 2 % comme asexuels, et 1% comme trans dont non-binaire. Cela représente environ 10 % de la population britannique qui ne s’identifie pas comme cis hétérosexuels, ce qui reste un chiffre peu étonnant.

Ça fait presque 20%, pas 10.

 

[Tamiat]

@Ariel du Pays Imaginaire Je pense que c'est parce que certaines catégories se recoupent !

 

[BravoCharlie]

Attention chipotage : "les jeunes ouvertement plus queer que leurs aînés" je me demande si ce n'est pas en fait "les jeunes plus ouvertement queer que leurs aînés" dans le sens où ce ne serait pas une question de nature identitaire profonde et individuelle que de canaux d'expression et d'identification : parlait-on autant de non-binarité il y a 15 ans ? parlait-on pansexualité ? Le fait de mettre des mots et de limiter (mais pas faire disparaître) le champs de la honte, permet aussi une plus grande expression de ces caractéristiques de genre et de sexualité.

Parce que je trouve que "ouvertement plus queer" pourrait laisser à penser qu'il y a quelque chose non pas d'inné mais d'acquis dans la sexualité et l'identité de genre, que l'on pourrait, finalement, dans un autre contexte, avoir une sexualité différente et une identité différente. Et ce sont des hypothèses qui fondent complètement la normativité sexuelle et de genre : "ah tu peux changer en fonction du contexte ? Bon ben adapte toi alors, et rentre dans la norme stp."

 

[BravoCharlie]

C'est évident que les gens adaptent leurs orientations sexuelles suivant le contexte social.

Je ne veux pas donner l'impression de désavouer ton expérience mais c'est donc le cas ? Ou c'est ce que les gens déclarent de leur orientation sexuelle qui change ?
Je vais expliciter ma question - et bien entendu, je n'exige aucune réponse - : si une personne est homosexuelle dans une société homophobe va-t-elle ne pas être homosexuelle (est-ce même possible de nier son orientation sexuelle à titre intime) ou ne pas exprimer son homosexualité ?

En fait, ma crainte, mais elle n'est peut-être pas vraiment légitime mais c'est qu'en sous-entendant que les questions de genre et de sexualité ne sont pas innées et que l'on peut avoir une influence extérieure dessus. Tant que le mouvement tend vers plus de capacité d'expression, c'est super mais beaucoup de mouvances politiques, de pays, de contextes ont des mouvements plutôt inverses (ex : les thérapies de conversion).