Commentaires sur Démotivés, fatigués, désintéressés de la valeur travail… les Français ont la flemme

[Ca-mille-pattes]

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Démotivés, fatigués, désintéressés de la valeur travail… les Français ont la flemme

 

[Ifri]

Je trouve l'analogie avec les paresseux presque insultante dans le contexte de l'article. Je pense que pour illustrer la fatigue, et non la flemme, des gens, il aurait été plus intelligent de voir un léopard à bout de souffle, qui a été malade, enfermé dans une cage et qui en a juste marre de courir après de la poussière...?

 

[Birgul]

Je me retrouve bien dans l'article, la flemme (que je différencie de la paresse pour le coup), la démotivation. Le travail a toujours été très secondaire pour moi (je travaille parce que facture à payer mais en dehors ça, je n'y trouve aucun intérêt ni épanouissement), ça ne date pas des confinements mais j'avoue que c'est de pire en pire.

 

[Ciredutemps]

Est ce que tout est mauvais là dedans? Vu le rythme de la vie à Paris, franchement, apprendre à ralentir, à se recentrer sur soi, à reprioriser la vie familiale et privée aux dépens du boulot, ce n'est pas si négatif... Ça me fait doucement rire la "valeur" travail. Est ce que le parent qui choisit de rester au foyer pour élever ses enfants, ou celui qui passe à mi temps pour avoir plus de temps pour ses passions, délaisse une "valeur"?
(Bon après il y a bien d'autres choses négatives, mais je ne sais pas si c'est si facile d'imputer tout au covid, typiquement le contexte économique actuel et la guerre en Ukraine pourraient aussi être des gros facteurs de démotivation ou troubles)

 

[Neverland90]

Je n'aime pas le travail, je me fiche pas mal de la valeur du travail.
On n'est pas né pour travailler à la base, j'évite de me plaindre car je sais que dans d'autres pays on frôle l'esclavagisme.
Pour moi, c'est une idéologie purement capitaliste. Si je pouvais juste apprendre de l'art, c'est ce que je ferai.

 

[Margay]

Franchement, je vois pas comment on peut encore être motivé à travailler alors que les conditions de travails se dégradent partout avec pression, stress et impossibilité de bien faire son taff tellement il faut aller vite, et en plus les inégalités augmentent donc tu te fatigues surtout pour enrichir des gens déjà ultra riche. Jpense que y'a plein de taff qui peuvent être très intéressant et satisfaisant quand ils sont fait dans de bonne conditions (les métiers du soin ou de l'éducation notamment) mais actuellement non.

Et puis tout le problème de la rentabilité aussi, où du coup l'important n'est pas le bien commun mais le fait de faire du chiffre quitte à construire des immeubles avec des matériaux de merde pour augmenter sa marge, ou bâcler les études environnementale préalable aux travaux pour pas trouver d'espèce protégées qui empêcherait le projet de se faire, ou juste ne pas avoir le temps de bien faire son travail parce que y'a trop de projets en même temps et ce qui compte n'est pas le résultat mais juste de montrer sa "bonne foi"

Pour ma part je sais pas si c'est avec les conditions de travail actuelles (pression) que j'ai le plus de mal ou juste le salariat par principe? Parce que au moins quand je fais du taff bénévole, c'est utile, je me donne le choix d'y aller ou pas sans être obligée, je me mets pas la pression pour être ultra rapide parce que je sais que c'est mieux que je sois là plutôt qu'absente vu que je suis juste une force en plus. Dans le salariat la notion de rentabilité me met trop mal parce que j'ai tendance à me trouver trop nulle/lente et que j'imagine qu'il vaut mieux n'importe qui plutôt que moi (bon j'exagère un peu mais c'est un sentiment du type. Et en plus j'ai pas envie de faire d'effort parce que flemme de me stresser pour des multi milliardaire)

Bref. Maintenant j'ai peur qu'au lieu de réorganiser la société autour d'une diminution du temps de travail ou d'une réorganisation du travail, on fasse plutôt en sorte d'appauvrir les gens pour rendre le travail à temps pleins indispensable à la survie. Et je crois qu'on part plutôt là dessus...