oui mais les enfants" qui risque d'être avancé, quelle légitimité pour la vieille fille sans enfants de réclamer la même part que sa fratrie ?
Je dirais que si les parents veulent favoriser leurs enfants qui ont eux-même des enfants, il y a des tas de manières de le faire (dons, legs...).
Dans mon entourage proche, j'ai vu pas mal de "veilles filles" qui ont utilisé ce statut de manière émancipatrice : études, voyages, travail, indépendance...
Mais je ne suis pas d'accord sur le côté "aucun intérêt économique pour sa famille" : souvent c'est elle qui sera la plus à même de s'occuper des parents vieillissant (c'est pas un statut enviable mais c'est souvent celui de la vieille fille), de faire office de "tata gâteau" auprès de ses neveux et nièces, de transmettre une histoire familiale différente de celle que transmettent des parents...
Je pense que l'image de la vieille fille décrite par l'autrice est plutôt marquée par le 19eme siècle/début 20eme. Depuis qu'une femme peut travailler et subvenir à ses besoins sans tutelle masculine, le statut de femme célibataire n'est plus aussi marqué par la pauvreté et la dépendance familiale.