J'ai appris l'arrêt de ma grossesse pendant une écho mardi dernier, et ma gynéco a de suite proposé de me mettre en arrêt jusqu'à hier, soit quasiment une semaine.
Je ressors à peine la tête de l'eau, alors je n'imagine pas si je n'avais pas eu ces quelques jours pour être avec mon conjoint, pour pleurer, pour reposer mon corps et ma tête, épuisés par les émotions et par la fausse couche qui a mis mon corps à rude épreuve. C'est incroyable qu'on puisse envoyer des femmes travailler dans ces conditions. Rien que la douleur et les pertes de sang abondantes sont totalement incompatibles avec une journée de travail. Niveau émotionnel, n'en parlons pas : j'aurais été incapable de me concentrer sur mes dossiers clients alors que j'avais mon bébé sans vie à l'intérieur de moi.
Courage à toutes celles qui traversent cette épreuve, je vous souhaite une gynéco aussi compréhensive que la mienne.