L'intérêt de l'enfant prime sur tout le reste:
-oui il faut écouter dès qu'un enfant/ado nous dit quelque chose d'important. Par contre non on ne jure pas de garder le secret et on l'avertit qu'on avisera en fonction de la problématique.
(je trouve le conseil de la Daronne déplacé quand au fait de répondre "non". Avec un adulte pourquoi pas, ça peut être un bon conseil, mais pas avec un enfant. Le secret peut être une grossesse, des violences, du harcèlement, des désirs de suicide ou juste des picotements sur les parties génitales. Mais dans tout les cas ça doit se prendre en charge. Et si le secret est anecdotique ou si c'est juste du potin, l'adulte peut alors recadrer que non, on ne fait pas promettre le secret pour dire du mal de tonton Jean dans son dos)
-si la nièce est maintenant dans une situation compliquée où son développement est mis à mal parce que préoccupée par ce secret, oui il faut le dire (ou convaincre l'ado de le dire elle-même). Et tant pis si le secret est par exemple qu'elle a vu Papa en train d'embrasser une autre femme que Maman, oui ça va faire souffrir, mais bon la gamine elle souffre aussi de porter ça seule et de ne pas savoir que faire de cette situation.
Mais de ce que je comprends c'est que la gamine sait/a fait quelque chose qui la dépasse, ne sait pas le gérer, a peur de la réaction parentale et fait confiance à sa tante pour la dépêtrer de ça. A la tante maintenant de parler avec sa nièce pour lui faire trouver les solutions au problème et être là en soutien.