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J'ai lu sur Libération que deux associations féministes (dont je crois, plus sûre, "osez le féminisme") s'étaient également porté partie civile pour faire interdire le tableau. Dans l'article, une représentante se disait un peu dérangée d'être à côté d'associations plutôt très à droite sur le banc des parties civiles. Au moins elles ne sont pas allés au conseil d'état. Préoccupant tout de même je trouve.
C'est difficile de savoir si ce sont des enfants ou des personnes très frêles sur le tableau parce que la qualité est très médiocre pour ne pas dire mauvaise. J'aurais aimé pouvoir dire que je suis étonné de voir un tableau de cette qualité accroché dans un musée, mais quand on sait que même une banane scotchée sur un mur a aussi le statut d'œuvre d'art dans un musée, je ne suis pas étonné. L'art peut tout représenter et il y a déjà des tableaux qui représentent des horreurs de la guerre. Malheureusement le niveau a drôlement baissé pour qu'on accepte ce genre de tableau d'une si piètre qualité comme "art" dans un musée. Pas étonnant qu'on ne sache pas si c'est de la pédopornographie ou non.
Le sujet est complexe, c'est vraiment dommage qu'il ait été parasité par l'extrême droite.
Malgré le message de l'oeuvre j'ai du mal à comprendre qu'elle ait été visible par des mineur-es, ça me paraît potentiellement traumatisant pour des enfants. Pourquoi le musée ne l'a pas mis dans un endroit spécifique avec une limite d'âge ?
@Framboise 84 : ah? Ça change les choses ! L'article mentionne qu'une association a demandé que le salle soit interdite aux mineurs en vain...alors que ça me paraissait une requête raisonnable.
Alors, je me suis trompé ou mes souvenirs étaient flous. L'expo n'était pas interdite mais fortement déconseillée aux moins de 18 ans. D'après Télérama, les agents qui délivraient les billets, déconseillaient la visite aux mineurs et des animateurs sur place faisaient la même chose
Une toile de l’artiste exposée au Palais de Tokyo, accusée de représenter une scène pédocriminelle, est dénoncée dans une pétition et portée jusqu’à l’Assemblée par une députée RN. Une instrumentalisation qui fait abstraction du contexte.