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Au Festival de Cannes, on « s’en fout un peu » des hommes violents
Au Festival de Cannes, on « s’en fout un peu » des hommes violents
On est tout à fait d'accord. Et en effet, plus facile de couper court...Evidemment que c'est l'aspect financier qui l'emporte. C'est un peu comme "l'eau ça mouille et le feu ça brûle". Bien évidemment que tout ça, c'est juste des façades et de la poudre aux yeux. Le festival se traine des casseroles depuis très, très longtemps. Rien de nouveau sous le soleil. Sans compter les règles toujours un peu sexistes qui imposent une tenue spécifique, talons hauts inclus pour les femmes.
Là où je suis plutôt choqué, c'est de lire que Thierry Frémaux estime qu'il s'en fout d'être au courant de l'actualité. Le gars est "directeur de l'Institut Lumière de Lyon, délégué général du festival de Cannes et président de l'association Frères Lumière" et il se permet de dire qu'il ne se tient pas vraiment au courant de l'actualité, en particulier autour du monde du cinéma puisqu'il s'agit de deux acteurs connus et que toute la médiatisation derrière était franchement difficile à éviter quand on s'intéresse au cinéma. Mais bon, c'est pratique ne pas être au courant. Ca permet de couper court, en évitant de se chercher une autre excuse pour faire des pirouettes. Et puis ça a le mérite d'être honnête sans trop l'être.