Et puis se sont des savoirs faire qui se perdent. Lorsque ma couturière est partie à la retraite, elle a mis en vente son échoppe. Elle n'a eu qu'un seul contact d'une jeune femme effrayée par ce que les clients demandaient. En effet, cette couturière faisait même des robes de mariés, des costumes, travaillait le cuir etc...Donc aucun repreneur. Mon vieux cordonnier Arménien, pareil. Fallait voir les dizaines de formes en bois qu'il avait dans sa boutique (il faisait des chaussures aussi, pas que de la réparation). Il m'avait fait des bottes d'équitation. Je les ai toujours, elles ont 20 ans. Et il y a plein de domaines comme ceux-ci. J'ai hérité de deux montres à la mort de mes beaux parents. Je voulais les mettre donc les faire réviser. Il a fallu que je fasse 120kms (Aix en PCE) pour trouver un horloger qui accepte de le faire.