Commentaires sur Accusé de viol et d’agressions sexuelles, Gérard Miller nie les faits, mais reconnaît une « emprise »

[Christelle Murhula]

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Accusé de viol et d’agressions sexuelles, Gérard Miller nie les faits, mais reconnaît une « emprise »

 

[alice-louve]

Il a la notion d'emprise... de position d'autorité par rapport aux patientes... de leur impossibilité à exprimer leur consentement... allez Gérard. Tu peux connecter tes 2 neurones. On croit en toi.

 

[haleyo]

La déontologie, ça lui parle à ce brave monsieur ? D'où il pense que tripoter ses patientes PENDANT une consultation pourrait être une relation consentie et acceptable ?!?

Pendant, deux secondes, j'ai cru en lisant le titre qu'enfin, un de ses connards reconnaissait le caractère problématique de ses actes, mais non. Ce n'est pas lui le problème, c'est ses patientes qui pouvaient peut-être être sous emprise qui n'ont pas su exprimer qu'elles n'étaient pas consentantes.

A quand l’anesthésiste qui tripote une patiente et s'étonne qu'endormie chimiquement, elle ne lui ait pas dit non ?

 

[Floutch]

D'ailleurs, concernant l'emprise : certaines assos préfèrent maintenant parler de contrôle coercitif plutôt que d'emprise, qui, dans les représentations que cela convoque, permet de mettre l'accent sur l'auteur plutôt que sur la victime (Madmoizelle a fait un article à ce sujet : https://www.madmoizelle.com/violences-conjugales-quest-ce-que-le-controle-coercitif-1531433 )

 

[MorganeGirly]

Ce que je comprends pas trop non plus c’est que des femmes puissent être dans l’incapacité de réagir sous hypnose. C’est un peu plus que de l’hypnose ce qu’on leur a fait dans ce cas, non?
Je n’ai fait qu’une séance d’hypnose et la thérapeute m’a bien dit qu’elle me faisait une forme d’hypnose très légère mais en gros, c’était comme quand on regarde par la fenêtre en pensant à autre chose, ou qu’on est allongé dans son lit le soir en repensant à des souvenirs. On visualise des choses, on a des pensées impromptues qui nous traversent, mais c’est juste une fonction normale qu’on peut atteindre seul, et le thérapeute nous aide juste à atteindre plus vite cet état et nous guide dans nos pensées pour y trouver quelque chose d’utile. On est absolument conscient mais on laisse notre esprit vagabonder et en une seconde il peut sortir de cet état de rêverie car on est bien présents, pas dans un “état second”. Ça n’a rien de magique ou spectaculaire. Ma compréhension de l’hypnose plus profonde, c’est donc un cran au-dessus de ce que j’ai fait : on se rapproche de cet état de rêverie entre le sommeil et le réveil, comme le moment où on s’endort et parfois on ne sait plus très bien si nos pensées sont des débuts de rêve ou des réflexions éveillées, mais on n’est toujours pas dans un état second et on peut toujours reprendre ses esprits en un instant. On m’a toujours dit qu’il était impossible de se faire manipuler comme on voit à la télé sous hypnose car c’est simplement une technique pour changer son état de conscience, pas un truc où on perd le contrôle total.
Donc si des femmes ont eu ce sentiment de ne plus avoir le contrôle ou qu’il le proposait comme un truc creepy, est-ce que c’était vraiment de l’hypnose qu’il faisait du coup? Après, je ne connais ptete pas assez bien le niveau plus profond d’hypnose mais je trouve ça franchement suspect!

 

[Membre supprimé 374825]

Le gars ne doute quand même de rien...Il se réfère au mouvement #metoo, comme pour dire qu'avant, on ne savait pas ce qui se faisait où pas, ce qu'était l'emprise ou la domination des hommes sur les femmes.

Euh, comment dire :

- si on savait déjà, il ne faut pas exagérer, la réalité des VSS était déjà connue même si elle n'était pas autant médiatisée.

- en tant que psychanalyste, il y a de toutes façons une déontologie qui interdit d'avoir une relation sexuelle avec une patiente venue consulter...et ça, ce n'est quand même pas nouveau ! On est loin de la position de "neutralité bienveillante" nécessaire à une relation de confiance...

- comme par hasard, c'est le même type qui dit aussi "on ne savait pas" en parlant du documentaire qu'il a réalisé contenant les propos à vomir de Benoit Jacquot sur sa relation avec Judith Godrèche. Là on était en 2011 quand même, pas dans les années 80.

Ce genre de type est à vomir . En discours il se place du côté des femmes, mais en actes... A tout prendre, je préfère les bons gros machos parce qu'au moins on les voit arriver de loin.

Hélas, déontologie et psychanalyse, on sait ce que ça vaut.