Commentaires sur Pour Denis Villeneuve (Dune), le manque de créativité et la finance tuent le cinéma aujourd’hui

[Maya Boukella]

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Pour Denis Villeneuve (Dune), le manque de créativité et la finance tuent le cinéma aujourd’hui

 

[Neverland90]

Je dirai même que c'est le but de n'importe quelle société : tuer la créativité chez les gens.

Après pas de réflexions, j'en suis même venue à croire une chose: le talent n'existe pas. Oui il y a des gens qui auront des facilités (classe sociale notamment) mais en soit, tout le monde a ce potentiel de devenir artiste.

Et plus j'y pense moins je comprends les enjeux mais j'ai l'impression qu'il y a un phénomène qui pousse toutes les sociétés à étouffer la créativité chez les gens voir à la détruire et à mon avis l'invention de l'IA me conforte dans cet avis. Après, je ne sais pas pourquoi, je suppose que dans une logique capitaliste, il faut des travailleurs et du coup l'accession au statut d'artiste est pour une minorité seulement.

 

[FoxyWa]

Le cinéma d'aujourd'hui est frileux, ils veulent du rentable avant tout. Le fait qu'on est quasi plus de films "moyen budget" comme au début des années 2000 est aussi très dommage parce que ça donnait des films très sympa qui sont de plus en plus appréciés à leur juste valeur aujourd'hui. Maintenant c'est soit de l'indé, soit du blockbuster.
C'est pour ça que j'aime bien l'horreur, au moins Bloomhouse sort certes des bouses une fois sur trois, mais parfois y'a des pures perles et ça fait du bien.

 

[Asphalte-]

Après je trouve ça un peu bizarre de dire ça quand on est un réalisateur qui fait pleinement partie de ce système Il y a des films de Villeneuve que j'aime bien mais on peut dire quand même qu'il fait surtout des blockbusters avec les contraintes que cela entraîne, notamment sur le fait qu'il faut un minimum de consensualité pour ramener du monde en salle et rentabiliser les millions dépensés... Lui aussi est bridé par la finance.
Après même en ayant lu en travers son interview je n'arrive pas à comprendre exactement ce dont il parle et à quel niveau il se situe lui-même.