Ah Neuilly... Charmante ville: ses trottoirs bien propres, ses portefeuilles bien garnis et son coeur bien à droite (avant son désistement, ça donnait tout de même 40% pour Martinon, et 45% pour le divers-droite Fromantin).
C'est vrai qu'il y est aimé, le Sarko là-bas. Mais de là à pouvoir parachuter un (ex?) ami en pensant que c'est gagné d'avance, c'était sans doute un poil présomptueux. Neuilly, suffit pas d'être de droite pour y gagner. Faut être Neuilléen. Je veux dire, même Pasqua s'y est cassé les dents (et a été un poil trahi par le sarko sur ce coup-là, mais on n'en parlera pas, hahaha).
Celui qui est mignon tout plein dans cette affaire, c'est le Sarko-jeunot-Jeannot (ou Jean Sarkozy). Il a le regard de son papa, la voix de son papa, les intonations de son papa, et le brushing de son rang. "Les Neuilléens ont eu l'impression que le chef de l'Etat leur déléguait un peu de lui-même", s'extasie un élu des Hauts-de-Seine (source Le Monde).
En même temps, à Neuilly, on sait bien que le pouvoir c'est un peu comme l'argent: ça se transmet, de génération en génération.
Bon sinon, à propos de la chute de Martinon lui-même... C'était un des "protégés" de Cécilia. Il est peut-être aussi monté trop haut, trop vite. Avec ça, on ne se fait pas que des amis dans le parti.