Je trouve ça très bizarre d'associer automatiquement le mot ville à "hautes études/grosse carrière/vie ultra rapide", et de le poser en opposition à la "campagne" qui reposerait sur le paradigme "études modestes/peu d'ambition professionnelle/mariage jeune et vie famille tranquille". Pour moi la métronormativité elle est dans ce discours en fait...
Habiter à Saint-Denis, à Périgueux, à Porte de la chapelle, à Versailles, à Trocadéro, à Roubaix, c'est être en ville. Qu'on me démontre l'existence d'une normativité sociale s'appliquant à tous ces cas
Pour moi l'auteurice parle d'une catégorie précise de personnes vivant dans des très grandes villes/capitales, et ça me semblerait utile de le préciser (ce qu'elle fait peut être dans son livre ? Mais qui ne paraît pas dans l'article), plutôt que de tout fourrer dans un grand sac qui apparaît du coup rempli de poncifs caricaturaux.
Par ailleurs, sur quoi repose l'assertion selon laquelle "aujourd'hui on veut tout tout de suite et si ça ne marche pas on jette" ? J'avoue que ça me semble plus que douteux.