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Athlètes trans privées de compétitions : il faut « être du bon côté de l’histoire »
Athlètes trans privées de compétitions : il faut « être du bon côté de l’histoire »
Commentaires sur Athlètes trans privées de compétitions : il faut « être du bon côté de l’histoire »
- Initiateur de la discussion Elisa Covo
- Date de début
En tant que femme trans en cours de transition, je ne trouve pas ça illogique de ne pas faire concourir les femmes trans avec les femmes bio car ce n'est pas équitable.
Ce qui n'est pas dit c'est que la performance est d'abord liée à de la pure physique mecanique
Le squelette masculin à moins d'avoir suivi une hormonothérapie avant la puberté reste celui d'un homme.
Une nageuse trans avec des épaules très larges a mécaniquement plus de force de bras de levier.
Ce qui n'est pas dit c'est que la performance est d'abord liée à de la pure physique mecanique
Le squelette masculin à moins d'avoir suivi une hormonothérapie avant la puberté reste celui d'un homme.
Une nageuse trans avec des épaules très larges a mécaniquement plus de force de bras de levier.
Moi j'espère qu'un jour on aura des compétitions mixtes même si j'ai l'impression que ça devient une utopie. Mais ça permettrait à diverses personnes de participer. Je ne trouve pas qu'exclure les femmes trans soit une solution, car il y a des femmes cis qui ont des taux de testostérone plus élevées, qui ont justement un corps plus large que les stands admis sont également exclus. Je vois bien aussi que les médias et la société tente d'imposer un standard physique pour les femmes sportives. Il suffit juste de savoir que dans les compétitions de musculation ou ce genre de sport les sportives trouvent moins de sponsors en raison de leur physique et même d'autres catégories de sport (Ref).
On voit bien que la question n'est pas seulement l'avantage injuste qu'aurait une femme trans. Et je peux comprendre ce point, mais lorsque c'est cumulé à d'autres problématiques, je ne le trouve pas valable. C'est juste mon opinion et je peux avoir tort.
Ce contrôle des corps féminin des athlètes au point d'inspecter leurs parties génitales pour vérifier qu'elles sont "femmes"est choquant. (Ref
On voit bien que la question n'est pas seulement l'avantage injuste qu'aurait une femme trans. Et je peux comprendre ce point, mais lorsque c'est cumulé à d'autres problématiques, je ne le trouve pas valable. C'est juste mon opinion et je peux avoir tort.
Ce contrôle des corps féminin des athlètes au point d'inspecter leurs parties génitales pour vérifier qu'elles sont "femmes"est choquant. (Ref
Être une femme, trans ou cis, n'est pas seulement une histoire de taux de testostérone. Je ne vois pas pourquoi c'est devenu le critère de base dans certaines fédération. Comme dit plus haut, certaine femmes ont naturellement des taux plus élevés, et elles doivent donc prendre des bloqueurs de testostérone !
J'avoue que je ne comprends pas la lutte pour faire participer des femmes trans aux compétitions féminines. C'est rare dans la vie qu'il faille faire des distinctions sur le sexe biologique, mais le sport me paraît être un de ces cas. D'ailleurs il y a des femmes trans qui n'ont pas fait de transition hormonale ou chirurgicale. De fait, elles sont également exclues du sport féminin ! Sont-elles moins des femmes?
Quand je vois les efforts que je dois fournir à la gym pour atteindre péniblement le niveau d'un ado à peine pubère qui fait du sport une fois par mois... Non, on n'est pas tous faits pareils, on n'a pas tous les mêmes avantages du fait de notre morphologie, de la taille de nos organes, de nos hormones, et plein d'autres choses. D'où le fait de faire des compétitions séparées?
Pour moi c'est comme si en handisport on voulait faire concourir ensemble des athlètes aveugles avec des athlètes qui ont perdu un membre. Les athlètes sont probablement tous excellent, mais on ne peut pas les juger sur les mêmes critères. (J'espère que ma comparaison n'est pas inappropriée, mais c'est ça qui me vient)
Ah et je cherche encore les athlètes hommes trans qui gagnent des compétitions dans la catégorie homme. Pourtant ils ont des taux de testostérone élevés ??
J'avoue que je ne comprends pas la lutte pour faire participer des femmes trans aux compétitions féminines. C'est rare dans la vie qu'il faille faire des distinctions sur le sexe biologique, mais le sport me paraît être un de ces cas. D'ailleurs il y a des femmes trans qui n'ont pas fait de transition hormonale ou chirurgicale. De fait, elles sont également exclues du sport féminin ! Sont-elles moins des femmes?
Quand je vois les efforts que je dois fournir à la gym pour atteindre péniblement le niveau d'un ado à peine pubère qui fait du sport une fois par mois... Non, on n'est pas tous faits pareils, on n'a pas tous les mêmes avantages du fait de notre morphologie, de la taille de nos organes, de nos hormones, et plein d'autres choses. D'où le fait de faire des compétitions séparées?
Pour moi c'est comme si en handisport on voulait faire concourir ensemble des athlètes aveugles avec des athlètes qui ont perdu un membre. Les athlètes sont probablement tous excellent, mais on ne peut pas les juger sur les mêmes critères. (J'espère que ma comparaison n'est pas inappropriée, mais c'est ça qui me vient)
Ah et je cherche encore les athlètes hommes trans qui gagnent des compétitions dans la catégorie homme. Pourtant ils ont des taux de testostérone élevés ??
Assez drôle comme argument car dans la réalité on ne sépare quasi rien en dehors du genre assigné à la naissance, du poids (pour les sports de combat, haltérophilie), du handicap (pour les compétitions handi).
Donc techniquement pourquoi on devrait séparer les femmes trans des femmes cis et pas, je sais pas moi, les femmes qui font 1m45 de celles qui font 1m85 pour une grande partie des sports où avoir une grande taille donne un avantage important ?
C'est juste une panique morale concernant les femmes trans comme il en existe tant. Aucun chiffre ne montre actuellement que les femmes trans dans le sport gagnent de manière disproportionnée face aux femmes cis. La définition d'un avantage c'est quand un groupe domine un autre groupe de manière disproportionnée.
Par exemple si en judo on ne fait plus de catégories par poids, que je mélange les femmes de - de 48kg avec les + de 78kg (et tout ce qu'il y a entre), on verra clairement un biais statistique en faveur des judokates dans les catégories plus lourdes, biais qui sera bien différent de la population générale. Les femmes de plus de 78kg sont loin d'être la majorité dans la population générale (surtout si on prend une tranche d'âge comme 18~40 ans, comparable à l'âge des sportives pros). Sauf qu'on ne retrouverait quasi des + de 78kg+++ en haut du classement si on mélangeait tous les poids (bonne chance pour trouver une femme en - de 48 kg pour faire tomber les 120 kg de Romane Dicko). Donc là on peut affirmer que le poids donne un avantage. D'ailleurs au sein même de la catégorie + de 78kg chez les femmes il y a un gros biais vers les 100kg+, la plus mince est à 92kg~.
Maintenant combien de femmes trans dans la population générale ? Et si mélange femmes cis et trans dans les compétitions combien de femmes trans seraient au dessus ? Pour l'instant tout ce qu'on constate d'un point de vue statistique c'est que les femmes trans sont désavantagées dans le sport. On entend parler ici ou là d'exceptions, d'une femme trans qui parfois gagne une compétition. Mais c'est anecdotique.
Dernière édition :
Pour les athlètes hommes trans @Mawrcan
C'est parce que pour l'instant il y en a très peu et surtout la testostérone étant considérée comme un dopage, ils sont exclues...ou on les exclue de base car né femme sans même chercher à les faire participer.
J'ai des potes par contre qui ont participé à des petites compétitions régionales de musculation et qui ont été classé sur le podium.
De base je pense surtout que le sport à haut niveau à des critères bon...ça exclue des femmes cis déjà.
Aussi il y a des femmes trans athlètes qui ont des plus petites carrure que les femmes cis. D'autres femmes cis qui ont des grandes carrures.
Sur d'autres sujets il y avait des études qui montraient qu'il y avait très peu de différences voir aucune entre femmes trans et femmes cis hormonées depuis x années en terme de réussites. Dailleurs la majorité des femmes trans athlètes quand elles ont le droit de participer ne sont pas bien classées. Juste on entend toujours parler des 4/5 même. Ba oui dans le lot il y a des gagnantes...comme pour les femmes cis.
J'ai la flemme d'aller rechercher à nouveau les études sorry (j'ai pas le temps aussi)
Après si on me demande mon avis je pense que les compétitions sportives sont de toute façon extrêmement sélectives pour beaucoup de gens et que les critères sont parfois bancales. Et les disciplines font que certains seul certaines personnes avec certains critères physiques accèdent aux hautes compétions (comme par exemple les nageuses sont très souvent grandes avec une très grosses carrures d'épaules).
Comme dit @Mayushi , dans les classements, les femmes trans sont en général classées en dessous des femmes cis (sauf 4/5 noms comme je disais au dessus et c'est normal qu'il y ait des gagnantes également).
De base une femme cis a de la testostérone. L'hormonotherapie fait que les femmes trans possèdent en général un taux de testostérone en dessous voir quasiment inexistant. Forcément ça joue un peu sur les performances.
En ce qui concerne le squelette, les archéologues ne sont pas toujours capables de deviner si c'est un homme ou une femme car la mesure du bassin...n'est pas fiable (il y a des femmes avec un bassin étroit et des hommes avec un bassin large). En fait ils observent surtout un petit os du crane au niveau des oreilles pour différencier.
Le reste : tendons, musculature et même la densité osseuse ça change avec les hormones.
C'est parce que pour l'instant il y en a très peu et surtout la testostérone étant considérée comme un dopage, ils sont exclues...ou on les exclue de base car né femme sans même chercher à les faire participer.
J'ai des potes par contre qui ont participé à des petites compétitions régionales de musculation et qui ont été classé sur le podium.
De base je pense surtout que le sport à haut niveau à des critères bon...ça exclue des femmes cis déjà.
Aussi il y a des femmes trans athlètes qui ont des plus petites carrure que les femmes cis. D'autres femmes cis qui ont des grandes carrures.
Sur d'autres sujets il y avait des études qui montraient qu'il y avait très peu de différences voir aucune entre femmes trans et femmes cis hormonées depuis x années en terme de réussites. Dailleurs la majorité des femmes trans athlètes quand elles ont le droit de participer ne sont pas bien classées. Juste on entend toujours parler des 4/5 même. Ba oui dans le lot il y a des gagnantes...comme pour les femmes cis.
J'ai la flemme d'aller rechercher à nouveau les études sorry (j'ai pas le temps aussi)
Après si on me demande mon avis je pense que les compétitions sportives sont de toute façon extrêmement sélectives pour beaucoup de gens et que les critères sont parfois bancales. Et les disciplines font que certains seul certaines personnes avec certains critères physiques accèdent aux hautes compétions (comme par exemple les nageuses sont très souvent grandes avec une très grosses carrures d'épaules).
Comme dit @Mayushi , dans les classements, les femmes trans sont en général classées en dessous des femmes cis (sauf 4/5 noms comme je disais au dessus et c'est normal qu'il y ait des gagnantes également).
De base une femme cis a de la testostérone. L'hormonotherapie fait que les femmes trans possèdent en général un taux de testostérone en dessous voir quasiment inexistant. Forcément ça joue un peu sur les performances.
En ce qui concerne le squelette, les archéologues ne sont pas toujours capables de deviner si c'est un homme ou une femme car la mesure du bassin...n'est pas fiable (il y a des femmes avec un bassin étroit et des hommes avec un bassin large). En fait ils observent surtout un petit os du crane au niveau des oreilles pour différencier.
Le reste : tendons, musculature et même la densité osseuse ça change avec les hormones.
Dernière édition :
C'est un débat intéressant, qu'on devrait positionner dans un contexte plus large qui englobe toutes les personnes trans et non binaires.
Je pense par exemple que les hommes trans (AFAB) subissent des discriminations dans le sport et n'ont pas accès aux podiums ! On en entend jamais parler et je n'ai jamais vu de manifestation pour cela...
Aussi, dans le futur, les compétitions devront composer et inclure toutes les personnes qui changent de genre sans nécessairement vouloir subir un parcours médical poussé. Une option serait une nouvelle catégorie, ou plusieurs nouvelles catégories.
Y-a-t-il des groupes qui organisent leurs propres compétitions ?
Je pense par exemple que les hommes trans (AFAB) subissent des discriminations dans le sport et n'ont pas accès aux podiums ! On en entend jamais parler et je n'ai jamais vu de manifestation pour cela...
Aussi, dans le futur, les compétitions devront composer et inclure toutes les personnes qui changent de genre sans nécessairement vouloir subir un parcours médical poussé. Une option serait une nouvelle catégorie, ou plusieurs nouvelles catégories.
Y-a-t-il des groupes qui organisent leurs propres compétitions ?
Je suis pour les compétitions mixtes. Il suffirait de classer les personnes selon leur niveau, pas selon leur genre (je sais : c’est facile à dire).
Ado, j’ai eu une prof de sport très chouette qui me faisait faire du sport avec les garçons (dans mon collège, en EPS, les filles et les garçons n’étaient pas mélangé.es) car pratiquant en-dehors du cadre scolaire différentes activités sportives, j’étais plus développée que la plupart des autres filles au niveau musculaire et du cardio (les autres filles n’avaient jamais fait de sport de leur vie hors exercices physiques à l’école primaire ; je n’étais pas ‘naturellement plus forte’ : je faisais du tennis, de l’équitation, du vélo… le tout au moins une fois par semaine, elles non). J’étais également plus performante que certains mecs. Je n’ai jamais pu la remercier ! Pourtant ça m’a permis de maintenir mon niveau de l’époque et d’avoir des adversaires qui me challengeaient. Des amies m’ont rejointe plus tard (elles avaient des dispositions et notre prof les avait entraînées sérieusement dans différentes disciplines au cours de l’année) et on a surkiffé.
Big Up ! à mon prof d’école primaire qui faisait jouer un camarade trans (non « outé », mais tout le monde savait ce que vivait cette jeune personne : elle répétait qu’elle n’était pas une fille et qu’il fallait arrêter de la genrer au féminin) qui excellait en football avec les garçons cisgenres (c’était une mesure exceptionnelle ; là encore, à l’époque le foot était réservé au genre masculin).
Ado, j’ai eu une prof de sport très chouette qui me faisait faire du sport avec les garçons (dans mon collège, en EPS, les filles et les garçons n’étaient pas mélangé.es) car pratiquant en-dehors du cadre scolaire différentes activités sportives, j’étais plus développée que la plupart des autres filles au niveau musculaire et du cardio (les autres filles n’avaient jamais fait de sport de leur vie hors exercices physiques à l’école primaire ; je n’étais pas ‘naturellement plus forte’ : je faisais du tennis, de l’équitation, du vélo… le tout au moins une fois par semaine, elles non). J’étais également plus performante que certains mecs. Je n’ai jamais pu la remercier ! Pourtant ça m’a permis de maintenir mon niveau de l’époque et d’avoir des adversaires qui me challengeaient. Des amies m’ont rejointe plus tard (elles avaient des dispositions et notre prof les avait entraînées sérieusement dans différentes disciplines au cours de l’année) et on a surkiffé.
Big Up ! à mon prof d’école primaire qui faisait jouer un camarade trans (non « outé », mais tout le monde savait ce que vivait cette jeune personne : elle répétait qu’elle n’était pas une fille et qu’il fallait arrêter de la genrer au féminin) qui excellait en football avec les garçons cisgenres (c’était une mesure exceptionnelle ; là encore, à l’époque le foot était réservé au genre masculin).