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Souffrez-vous de FOPO ? (À ne pas confondre avec le FOMO)
Souffrez-vous de FOPO ? (À ne pas confondre avec le FOMO)
Commentaires sur Souffrez-vous de FOPO ? (À ne pas confondre avec le FOMO)
- Initiateur de la discussion Emilie Chan
- Date de début
Hello !
J’ai l’impression qu’on parle d’un vague faisceau de comportements sociaux qui pourraient en fait être des symptômes d’un trouble plus général… à force de « syndromiser » et « troubliser » d’éventuels symptômes pris individuellement, ne risque-t-on pas de simplement éloigner les personnes en souffrance de leur véritable souci/diagnostic éventuel ? Que le patient s’arrête à « Oh, j’ai un FOPO » ?
Un peu lassée des charlataneries psycho qui présentent les diagnostics santé mentale comme un test ludique BIBA magazine « Vous avez obtenu plus de triangles ? Vous avez un FOMO ». Vulgariser oui, éparpiller les troubles pour que tout le monde s’y reconnaisse et donc vendre plus de bouquins… à prendre avec de grosses pincettes (et un pince-nez).
J’ai l’impression qu’on parle d’un vague faisceau de comportements sociaux qui pourraient en fait être des symptômes d’un trouble plus général… à force de « syndromiser » et « troubliser » d’éventuels symptômes pris individuellement, ne risque-t-on pas de simplement éloigner les personnes en souffrance de leur véritable souci/diagnostic éventuel ? Que le patient s’arrête à « Oh, j’ai un FOPO » ?
Un peu lassée des charlataneries psycho qui présentent les diagnostics santé mentale comme un test ludique BIBA magazine « Vous avez obtenu plus de triangles ? Vous avez un FOMO ». Vulgariser oui, éparpiller les troubles pour que tout le monde s’y reconnaisse et donc vendre plus de bouquins… à prendre avec de grosses pincettes (et un pince-nez).
Je ne sais pas si ce nouveau terme était nécessaire, on pouvait déjà regarder du côté de l'anxiété sociale, de la peur du jugement et du rejet...
Plus simplement dit, on a juste peur du regard des autres, non ?
Je vois pas l'intérêt de pondre des tas d'acronymes plus ou moins obscurs qui ne servent qu'à brouiller le discours et qui n'ont de sens que pour une frange très réduite de la population. Créer du jargon pour... créer du jargon, en fait.
Je vois pas l'intérêt de pondre des tas d'acronymes plus ou moins obscurs qui ne servent qu'à brouiller le discours et qui n'ont de sens que pour une frange très réduite de la population. Créer du jargon pour... créer du jargon, en fait.
Chaque génération est persuadée d'inventer la roue.
L'intérêt pour les personnes qui inventent ces acronymes c'est de publier des livres, d'organiser des séminaires / formations qu'on vendra ensuite aux entreprises. Le créateur du terme se désigne comme étend un "psychologue dédié à la performance" (comprendre au travail). Alors certes il a bien son doctorat, mais on peut être docteur et raconter ce qu'on veut pour faire de l'argent. Ca paye probablement plus de faire des livres et vendre des séminaires aux entreprises que juste de s'occuper de patient·e·s 1 par 1.
En allant sur son site il coche toute les cases, on nous parle de devenir une meilleure version de nous-même, de rendre les individu·e·s et entreprises plus performantes tout en prenant en compte le bien-être, bref on connait la musique.
Je réponds complètement à la description du FOPO, cela depuis l'adolescence suite à du harcèlement scolaire qui se caractérisait principalement à un rejet de groupe (et à faire peur/se moquer de quiconque se rapprochait de moi)
Du coup le "Avec l’avènement des réseaux sociaux sont nés de nombreux fléaux. Parmi eux, on trouve d’ailleurs le FOPO." Bah non c'est pas nouveau avec les réseaux sociaux.
Et au contraire pour certains comme moi, l'anonymat relatif que donnait ces réseaux sociaux/jeux en ligne/forums m'a permis une vie alternative dans laquelle la peur du rejet est moins impactante et dans laquelle j'arrivais à être moi-même et affirmer certaines opinions et reprendre un peu confiance en moi (ce qui n'est pas encore toujours gagné dans la vraie vie où j'ai toujours peur d'être jugée pour tout et n'importe quoi)
Du coup le "Avec l’avènement des réseaux sociaux sont nés de nombreux fléaux. Parmi eux, on trouve d’ailleurs le FOPO." Bah non c'est pas nouveau avec les réseaux sociaux.
Et au contraire pour certains comme moi, l'anonymat relatif que donnait ces réseaux sociaux/jeux en ligne/forums m'a permis une vie alternative dans laquelle la peur du rejet est moins impactante et dans laquelle j'arrivais à être moi-même et affirmer certaines opinions et reprendre un peu confiance en moi (ce qui n'est pas encore toujours gagné dans la vraie vie où j'ai toujours peur d'être jugée pour tout et n'importe quoi)
J’aime bien la phrase : « Ne te fais pas si petit·e, tu n'es pas si grand·e ». 
Ça permet de se rappeler que l’on n’est pas le centre du monde et que les autres sont tout aussi autocentrés que nous (la plupart du temps 
). Enfin, il y a le fabuleux : « Ce que les autres pensent de vous, c'est leur réalité, pas la vôtre ».
Et pour réagir à l’article et aux messages de mes VDD, en effet le FOPO est une reformulation du trouble de l’anxiété sociale ou phobie sociale. En gros : il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Les « nouveaux concepts » pullulent dans le domaine du développement personnel. Exemple avec Ariane Calvo qui clame avoir élaboré le concept « d’autonomie émotionnelle », alors que ça existe depuis la nuit des temps. C’est un argument marketing comme un autre, que je trouve néanmoins bien prétentieux…
Ça permet de se rappeler que l’on n’est pas le centre du monde et que les autres sont tout aussi autocentrés que nous (la plupart du temps ). Enfin, il y a le fabuleux : « Ce que les autres pensent de vous, c'est leur réalité, pas la vôtre ».Et pour réagir à l’article et aux messages de mes VDD, en effet le FOPO est une reformulation du trouble de l’anxiété sociale ou phobie sociale. En gros : il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Les « nouveaux concepts » pullulent dans le domaine du développement personnel. Exemple avec Ariane Calvo qui clame avoir élaboré le concept « d’autonomie émotionnelle », alors que ça existe depuis la nuit des temps. C’est un argument marketing comme un autre, que je trouve néanmoins bien prétentieux…
allez encore un terme d'inventé, bien sur que c'est pour les thunes,
et donc la d'ou je viens, tout le monde a ce syndrome alors, car en grandissant j'ai beaucoup entendu le fameux "mais que vont penser les autres",
Ma belle mère me le sort souvent c'est épuisant, surtout si elle doit prendre son traitement alors qu'elle est en public, j'ai beau lui dire qu'on s'en fiche et qu'elle ne va pas faire un malaise pour les autres, rien a faire, elle et la majorité de ses compatriotes (dont moi) ont été formatés comme cela!!
heureusement j'ai appris à me détacher de tout ca en déménageant à 10 000 km, et surtout ce qui m'aide, c'est de me dire "c'est pas les autres qui paient mon crédit immo, mes factures, et remplissent mon frigo"
et donc la d'ou je viens, tout le monde a ce syndrome alors, car en grandissant j'ai beaucoup entendu le fameux "mais que vont penser les autres",
Ma belle mère me le sort souvent c'est épuisant, surtout si elle doit prendre son traitement alors qu'elle est en public, j'ai beau lui dire qu'on s'en fiche et qu'elle ne va pas faire un malaise pour les autres, rien a faire, elle et la majorité de ses compatriotes (dont moi) ont été formatés comme cela!!
heureusement j'ai appris à me détacher de tout ca en déménageant à 10 000 km, et surtout ce qui m'aide, c'est de me dire "c'est pas les autres qui paient mon crédit immo, mes factures, et remplissent mon frigo"
Le comportement décrit correspond surtout (pour moi) au "masking" associé aux troubles comme l'autisme et le TDA/H, qui s'accompagne d'ailleurs souvent dans le cas de l'autisme de préparation des occasions sociales pouvant aller jusqu'à la rédaction de scripts. Pas besoin d'attendre les réseaux sociaux pour savoir que ne pas correspondre à la norme sociale n'est pas vraiment le meilleur moyen de s'intégrer.
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