(en échange, réponds à mon MP, c'est un ordre même si je n'ai plus beaucoup d'espoirs par rapport aux candidatures spontanées.)
Donc, j'essaie de reprendre mon vieux carnet qu'a pris la pluie...
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Wim Delvoye et Cloaca
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Takashi Murakami, qui gère son truc comme un manager, avec des employés, des produits dérivés... (je suis en train de faire un article dessus.). Il devient indépendant et rentable grâce à des systèmes de production.
Extrait du cours "Art et Société" que j'ai avec
Maïté Vissault (cette femme est passionnante):
Les années 70 marquent la fin de l'utopie, et marque la récupération du multiple par le marché. On ne veut plus faire de l'Art à petit prix. Les artistes entrepreneurs utilisent le monde de l'Art pour ce qu'il est ; cela vient en parallèle avec l'industrialisation culturelle.
Massification de l'Art Contemporain, qui creuse les inégalités, bien que nourri d'une utopie démocratique.
L'Art contemporain d'aujourd'hui est basé sur une série d'échec : la démocratisation de l'Art n'a finalement jamais eu lieu.
Mais il y a eu des changements esthétiques profonds avec Warhol et la Factory, une esthétique de la surface, du superplat, de l'absence de profondeur physique comme psychologique : désir de réaliser une image médiatique reproductible en photographie. (<- devient un critère d'accessibilité, de séduction : une oeuvre photogénique, réalisée pour être photographiée, avec des couleurs attractives. On vend aussi les photographies des installations.)
On cite par exemple
Matthew Barney, Jeff Koons : la planéité de l'œuvre devient un symptome morbide du malaise qui existe dans la culture.
Cf .
Fat Car d'Erwin Wurm : plus l'œuvre est "pop", plus elle est assimilée, popularisée.
Voir aussi
Lili Van Der Stokker et sa campagne de pub pour Monoprix, avec des "Girl Graffitis" : logique de communication avec signalétique et charte graphique.
Voilà ce que j'ai pu sauver de mon carnet.