Je travaille tous les midis dans une école primaire, et on parle autant aux garçons qu'aux filles, et on agit pareil avec les filles qu'avec les garçons.
Au niveau des catalogues de jouets, faut quand même avouer qu'il est trés rare de voir une fille jouer avec un Spiderman et un garçon avec une poupée Barbie... Et puis, si le gamin il décide de commander une poupée, c'est pas la couleur de la page qui l'en empêchera.
Barbie, dinette tout ça, ce sont des jeux auxquelles les petites filles jouent. Je pense que psychologiquement, c'est dans le processus d'identification à l'adulte. C'est plus souvent leur maman que leurs papa qu'elles voient repasser.
Pour en revenir à l'école primaire, les garçons jouent à la bagarre, les filles aux Pet shop. Et personne ne les forcent.
A mon avis, il faut arrêter de voir le mal partout. Certes, il y a encore du boulot dans le combat hommes/femmes, mais de là à dire que les adultes laissent plus de place aux garçons, ça me fait doucement sourire...
Aprés lecture de l'article (oui tapez-moi, je ne l'avais pas lu avant), je trouve les conclusions un peu "paranoïaques". En effet, quand je lis "Et le résultat ne s’est pas fait attendre : lorsque les enfants jouent ensemble, les garçons prennent toute la place, accaparent les jeux et les filles finissent par s’effacer, se retrouvant à bavarder dans les coins. Entre elles, elles reprennent confiance, et jouent librement au toboggan, à sauter et à courir. Elles se dirigent joyeusement vers les jouets associés à l’autre sexe…ce que font aussi les petits garçons qui trouvent beaucoup de plaisir à s’amuser entre eux avec les dînettes et les peluches. Pendant les repas pris séparément, les garçons se débrouillent très bien pour se servir et débarrasser la table." j'ai envie de rire. Les enfants garçons sont des tortionnaires!!! Bouuh les petites filles ne peuvent pas jouer sans se faire dominer. Il est quand même fréquent de voir des filles envoyant balader les garçons. Pour l'histoire de la table, c'est aussi aux adultes qui entourent de savoir remettre l'enfant à sa place, en lui expliquant qu'un tel ou un tel n'est pas sa boniche.
Je trouve qu'ils poussent vachement l'exemple en fait.