J'approuve, j'approuve.
Je reviens du ciné là, et finalement ce que j'ai retenu du film c'est que je n'avais rien compris. Bon, c'est un peu excessif dit comme ça. Mais c'est vrai, je n'ai pas compris. J'ai eu l'impression de survoler des vies humaines qui étaient presque "mortes" (car il faut le dire, les moments de vie dans ce monastère sont bien rares), des hommes qui ne connaissent ni trouble, ni peur, ni tristesse. Des hommes qui ne sont plus hommes, a mes yeux.
Les rares moments de doutes, d'interrogation, ne sont pas creusés. Ce qui fait qu'en plus de ne pas réellement prendre de position, le film n'excelle même pas dans l'art d'interroger le spectateur. On reste en surface et rien ne se déclenche en nous, spectateur. Comme tu le dis, il n'y a ni peur ni tension. Certes, ce n'est pas thriller, mais tout de même, a moins d'avoir des oeillère, vivre une telle situation amène forcément a se poser des questions. Finalement, la foi ne serait-elle faite que de certitudes, détachées de toutes réalités?
Et de la même manière j'approuve tout ce que tu dis dans ton dernier paragraphe. Pendant la scène du repas je me disais "ah, enfin un peu de vie, des larmes, des visages qui expriment quelque chose de profond!" Mais c'est l'un des seuls moment où j'ai pu me le permettre. Et le dialogue sur l'amour m'avait donné un grand espoir dans le film (mais finalement le reste m'a déçu...)
En fait je crois que tu m'as influencé, biatch.... U_u
(Non c'est pas vrai, mon commentaire est sincère...)