mamzellesleepy;3842346 a dit :
Je ne vois pas en quoi publier les coulisses de son métier soit une mauvaise chose, en soi je trouve ça normal. On parle de son taff sur Twitter comme on en parlerait avec des amis.
Si les médias ne s'y était pas mêlé on n'aurait pas su de quelle boutique il parlait et son nom ne serait jamais sorti.
Quick qui va intenter un procès c'est comme fermer les yeux sur les réelles conditions de travail de ses employés. Et on a beau dire ce qu'on veut mais c'est de leur faute si ces conditions existent. Ils ont qu'à augmenter les contrôles d'hygiène dans leur restaurant et il n'aurait pas de mauvaises surprises.
On en aurait pas fini avec les procès si tout le monde se faisait poursuivre par son entreprise car on parle de nos conditions de travail.
Alors oui il l'a fait en publique, et alors il y avait bien une caissière qui parlait de sa vie au travail et elle en a sorti un livre, personne ne lui en a voulu. Pour moi c'est du même niveau.
Quick doit se sentir tellement menacé par ce mec s'ils font ça. C'est ridicule.
Où est leur communicant de crise ???
Sauf que... c'est pas parce que tout le monde tape sur son boss sur internet que c'est légal ou souhaitable. En droit du travail (belge en tous cas, je ne connais pas le droit français), il est indiqué que le travailleur doit agir selon le principe de bonne foi. Or, taper sur son employeur, ça va à l'inverse de ce principe et ça peut être une des raisons de mettre fin au contrat.
On parle sans cesse de liberté de parole, et c'est très bien tant que ça ne devient pas de l'étalage public de choses devant se régler en interne.
Imaginons la situation inverse. Si un employeur tape sur Facebook sur "cette potiche juste bonne à faire le café et incapable de faire fonctionner l'imprimante", ça ne se fait pas ! Ce genre de choses se règle en interne et étaler ce genre de choses sur les réseaux sociaux, c'est juste jeter de l'huile sur le feu. C'est ridicule et déplorable qu'aujourd'hui les relations de travail ne puissent se passer entre quatre yeux comme c'est supposé être le cas.
Certes, cette personne a le droit de penser ce qu'elle veut mais comme l'a dit une autre madz, il aurait mieux faire de parler à ses supérieurs et, si tel était son souhait, d'avertir les services d'hygiène.
Si les relations humaines et l'hygiène sont mauvaises dans ce restaurant de la chaine, il ne faut bien sûr pas donner raison entière à Quick. Mais sur l'aspect du principe de bonne foi, je soutiens tout à fait la démarche de Quick.