Je suis assez sceptique en lisant les résultats de cette étude. Peut-être que la simplification de celle-ci, en français qui plus est, la rend un peu "boiteuse" ?
On découvre que sur la période de la crise, les jeunes sont plus sensibles à des thèmes comme l'environnement, la justice sociale etc. On en conclut donc que la crise augmente la conscience sociale.
AHEM, on est dans l'analyse sociologique de bas étage là

Perso, j'ai aussi l'impression que l'environnement, on s'en foutait complètement jusqu'à une date assez récente et que crise ou pas crise, à force d'en entendre parler à longueur de journée, on y devient forcément sensible. Et éventuellement, les causes environnementales peuvent trouver un écho dans les préoccupations en temps de crise.
Par exemple : les jeunes sont prêts à baisser la température pour faire des économies d'énergie. Ok, mais c'est de l'économie "égoïste" pour payer moins, ou une manière de préserver l'environnement dans une démarche de vrai altruisme ?
De la même manière, la chercheuse conclut que les revenus plus faibles entraînent plus d'intérêt pour autrui. Pourquoi pas, mais alors pourquoi l'étude ne prend absolument pas en compte les revenus des jeunes interrogés ? Si ça se trouve, ils ont le même niveau de vie que ceux interrogés en 2004 ou en 1976...
Bref, je veux bien un éclairage car là, ça me semble trop fourre-tout, avec l'environnement, la justice sociale et le niveau de revenu personnel souhaité mis dans le même sac.