daffy-duck;4911601 a dit :
L'article est super comme dh'ab!
@Justine_ Sinon est-ce qu'il est possible d'avoir un article sur (ce terme n'existe pas je pense)"l'empathie sélective". Qu'est ce qui fait qu'on va plus être touché par une "injustice" qui nous concerne, que par celle qui concerne quelqu'un d'autre;
Exemple : il y a plus de chance d'entendre un hétéro dire "il n'y a pas d'homophobie en France", parce que finalement il y est jamais confronté. Et il n'arrive pas à se mettre à la place de l'autre. Pour être plus clair j'ai l'impression que dans plein de combat : feminisme, homophobie, racisme, grossophobie ect, on est face à des gens (des deux côtés) qui ne peuvent pas concevoir "la souffrance" de l'autre car il est trop préocupé par la sienne.(est-ce que c'est lié aux mêmes mécanismes que le mort au kilométrage dans les infos?)
Si tu n'as rien compris c'est normal...
Merci
Je me dis qu'il peut y avoir deux trucs qui jouent dans cette "empathie sélective" : il y a quelque chose de l'ordre du mort kilométrique, oui, et puis il y a peut-être une sorte de résistance aussi (comment accepter la douleur autour de soi ?)... Le sujet est hyper intéressant - je m'y penche et je dégaine un article pour qu'on en cause
!
patatasfritas;4911421 a dit :
Désolée mais... Sérieusement, est-ce qu'on avait besoin de mener une étude pour découvrir qu'en remerciant quelqu'un pour un service rendu il allait être plus enclin à être pote avec nous que si on ne le remerciait pas ? Prochaine étude "Quand vous tenez la porte à la personne qui vous suit elle va avoir une meilleure image de vous que si vous lui refermez à la face." Ce monde m'inquiète...
En fin de compte, ce qui compte surtout dans l'étude, c'est que ça va plus loin que la notion d'image de l'autre
Les étudiant-e-s n'ont pas seulement une meilleure image des lycéen-ne-s; ils engagent spontanément une relation avec eux (en laissant leur coordonnées disponibles). Sans rien savoir des lycéen-ne-s, simplement parce qu'ils ont lu un "merci" de leur part, ils sont prêt à construire une relation avec eux.
Tu avais peut-être cette intuition - et en même temps, lorsque des chercheurs-es l'étudient, ça permet de transformer nos intuitions en des trucs relativement avérés. On fait de petites découvertes, de petits constats - et puis les p'tites découvertes peuvent mener à de grandes découvertes