Aucune surprise de mon côté : il nous est très difficile de discerner le mensonge, on nous apprend pas que notre plaisir doit entrer en jeu au moment de consentir et à la place on se demande si "On a une vraie raison de refuser". Impossible d'être prise au sérieux par la police et par nos proches qui savent à quel point les contacts nous sont douloureux même sans atteinte sexuelle lorsqu'on en parle. Impossible aussi pour la sphère publique d'imaginer les femmes handicapées comme des objets de sévices sexuelles. Après tout, nous autres autistes ne faisons que crier, taper et rester isolées.. pas vrai ?
Une véritable opportunité pour une personne souhaitant accéder à un objet sexuel, pour peu qu'iel soit capable de nous faire croire que ses gestes sont "normaux" et "socialement acceptés".
C'est aussi une conséquence de l'injonction au "masking", imposée de manière extrêmement violente aux femmes/personnes nb autistes qui ne doivent pas faire de vagues et surtout pas se faire remarquer, agir de manière gênante.