Hello les Madz,
J'ai besoin de vider mon sac d'un trop plein qu'exerce sur moi mon cher patron, narcissique de son état.
Pour info, je suis véto salariée depuis un peu plus d'un an dans la même clinique. J'ai déjà eu une très mauvaise expérience avec une patronne précédemment, et là j'ai l'impression de retomber dans le même calvaire.
D'abord le contexte :
Monsieur Patron est narcissique et adore plaisanter, surtout sur le sujet du sexe, et ce à tout bout de champ. On s'y fait au bout d'un moment même si c'est sacrément lourd. Monsieur Patron est de droite, et considère que la France favorise beaucoup trop les employés.Il aime aussi que ses employées l'admirent (il nous appelle ses poules et poulettes), et adore se vanter de sa vie amoureuse. Il est également allergique au mot "vacances" concernant ses salariées, et j'ai eu un gros clash l'an dernier avec lui parce qu'avec 8 mois de CDD qui se prolongeait encore 6 mois de plus, il lui était impossible d'imaginer que je puisse vouloir des congés. J'avais du menacer de partir à l'époque pour obtenir 2 malheureuses de semaines, après moultes échauffourées et qu'il m'ait carrément demander de trouver moi même mon remplaçant (ce que je n'ai pas fait, évidemment).
La semaine dernière, il m'a traînée à une conf contre mon gré, un soir évidemment, partis 19h, rentrés 1h du mat. Le plus dur a été le repas avec les confrères : j'étais attablée avec les plus anciens vétos présents et dès le départ, le sujet était "rah ces jeunes, de vrais fainéants, impossible de les faire bosser".
Deux jours plus tard, il a réitéré son intérêt envers ma mère, jusqu'à ce qu'excédée je lui lance qu'il n'avait aucune chance, d'autant plus qu'elle est plus grande que lui. Il a rétorqué qu'à l'horizontal, ça ne se voyait pas.
Je précise également qu'étant en chasse amoureuse, il me prévient souvent le vendredi pour m'annoncer que je dois être d'astreinte le samedi matin (tout en s'organisant pour que je ne sois pas appelée) pour un salaire de 8.88 euros exactement.
Par ailleurs, en ce moment les assistantes sont en mini rébellion parce qu'il leur demande de venir gratuitement le dimanche nourrir le chat de la clinique. Monsieur se sent donc remis en question dans sa position de mâle alpha.
Enfin, je ne travaille que les après-midi. Ce qui signifie que je n'assiste à aucune chirurgie. Il m'a déjà signifié son envie de me voir venir le matin, bénévolement, pour qu'il m'apprenne la chirurgie, ce qui s'est toujours soldé par "j'ai quasi rien appris, et j'ai bossé gratis à côté".
J'ajoute que je suis payée à peine plus de 1000 euros par mois.
Aujourd'hui:
On avait mal commencé, on parlait vacances des assistances. Il s'échauffe un peu, finit par annoncer qu'il va imposer les congés à tout le monde, et qu'il n'y avait que lui qui pouvait se permettre de partir quand il voulait. Je lui rétorque en rigolant qu'en tant que sa remplaçante, il doit quand même me prévenir un peu, d'autant plus que ça augmente mon temps de travail. Et là, c'est le drame.
Il me prend à parti, me dit en criant à moitié qu'il n'aime pas mon attitude, que je dois arrêter de lui rappeler les lois à tout bout de champ, qu'à chaque fois qu'il me demande de le remplacer, je dis toujours que je dois y réfléchir et m'organiser alors que je devrais juste répondre "oui patron", qu'il a le droit de me prévenir la veille pour le week end, que je n'ai pas mon mot à dire, bref qu'il a tous les droits en sorte. Il ajoute que je lui donne l'impression de pas vouloir travailler ni être motivée, que je viens jamais en chir le matin, etc... Je réponds que oui, je ne suis pas motivée, d'autant plus que je ne suis pas payée pour y aller le matin alors que tous mes anciens collègues de promo ont été formé sur leur temps de travail, et que je n'ai aucune évolution, ni même le miroitement d'un temps plein. Il rétorque qu'il ne m'imagine pas l'énergie et la volonté de me lever le matin, et surtout pas de faire un temps plein (hé oui, je suis fainéante, c'est bien connu, surtout après 8 ans d'études).
On a été interrompus par les consults. J'ai réussi à me contenir les 2 heures restantes, avant de sortir de là en tremblant.
Je ne vois aucun moyen de continuer à bosser avec un type pareil, prêt à me rabaisser plus bas que terre alors que je suis sa putain de consoeur, déjà que ça ne devrait jamais arriver à quiconque de se prendre ça dans la tronche. Il me dégoûte, il m'ulcère, il me sort par les yeux.
Et pourtant je dois y retourner.
Ma mère me conseille de lui dire simplement "tu as été insultant et je vais être obligée de chercher un travail ailleurs", puis de couper court à la discussion.
J'ai l'impression qu'une tornade s'est abattue sur moi, alors que j'ai toujours fait en sorte d'être conciliante jusqu'ici (jusqu'à mes propres limites tout de même). Je comptais sur cette situation pour encore quelques temps et me voilà prête à démissionner. Comme si le sol se dérobait sous mes pieds.
Est ce que cette situation est déjà arrivé à quelqu'un? Est ce que je dois me mettre en arrêt? Le foutre aux prudhommes? Faire une rupture conventionnelle?...
Help...
J'ai besoin de vider mon sac d'un trop plein qu'exerce sur moi mon cher patron, narcissique de son état.
Pour info, je suis véto salariée depuis un peu plus d'un an dans la même clinique. J'ai déjà eu une très mauvaise expérience avec une patronne précédemment, et là j'ai l'impression de retomber dans le même calvaire.
D'abord le contexte :
Monsieur Patron est narcissique et adore plaisanter, surtout sur le sujet du sexe, et ce à tout bout de champ. On s'y fait au bout d'un moment même si c'est sacrément lourd. Monsieur Patron est de droite, et considère que la France favorise beaucoup trop les employés.Il aime aussi que ses employées l'admirent (il nous appelle ses poules et poulettes), et adore se vanter de sa vie amoureuse. Il est également allergique au mot "vacances" concernant ses salariées, et j'ai eu un gros clash l'an dernier avec lui parce qu'avec 8 mois de CDD qui se prolongeait encore 6 mois de plus, il lui était impossible d'imaginer que je puisse vouloir des congés. J'avais du menacer de partir à l'époque pour obtenir 2 malheureuses de semaines, après moultes échauffourées et qu'il m'ait carrément demander de trouver moi même mon remplaçant (ce que je n'ai pas fait, évidemment).
La semaine dernière, il m'a traînée à une conf contre mon gré, un soir évidemment, partis 19h, rentrés 1h du mat. Le plus dur a été le repas avec les confrères : j'étais attablée avec les plus anciens vétos présents et dès le départ, le sujet était "rah ces jeunes, de vrais fainéants, impossible de les faire bosser".
Deux jours plus tard, il a réitéré son intérêt envers ma mère, jusqu'à ce qu'excédée je lui lance qu'il n'avait aucune chance, d'autant plus qu'elle est plus grande que lui. Il a rétorqué qu'à l'horizontal, ça ne se voyait pas.
Je précise également qu'étant en chasse amoureuse, il me prévient souvent le vendredi pour m'annoncer que je dois être d'astreinte le samedi matin (tout en s'organisant pour que je ne sois pas appelée) pour un salaire de 8.88 euros exactement.
Par ailleurs, en ce moment les assistantes sont en mini rébellion parce qu'il leur demande de venir gratuitement le dimanche nourrir le chat de la clinique. Monsieur se sent donc remis en question dans sa position de mâle alpha.
Enfin, je ne travaille que les après-midi. Ce qui signifie que je n'assiste à aucune chirurgie. Il m'a déjà signifié son envie de me voir venir le matin, bénévolement, pour qu'il m'apprenne la chirurgie, ce qui s'est toujours soldé par "j'ai quasi rien appris, et j'ai bossé gratis à côté".
J'ajoute que je suis payée à peine plus de 1000 euros par mois.
Aujourd'hui:
On avait mal commencé, on parlait vacances des assistances. Il s'échauffe un peu, finit par annoncer qu'il va imposer les congés à tout le monde, et qu'il n'y avait que lui qui pouvait se permettre de partir quand il voulait. Je lui rétorque en rigolant qu'en tant que sa remplaçante, il doit quand même me prévenir un peu, d'autant plus que ça augmente mon temps de travail. Et là, c'est le drame.
Il me prend à parti, me dit en criant à moitié qu'il n'aime pas mon attitude, que je dois arrêter de lui rappeler les lois à tout bout de champ, qu'à chaque fois qu'il me demande de le remplacer, je dis toujours que je dois y réfléchir et m'organiser alors que je devrais juste répondre "oui patron", qu'il a le droit de me prévenir la veille pour le week end, que je n'ai pas mon mot à dire, bref qu'il a tous les droits en sorte. Il ajoute que je lui donne l'impression de pas vouloir travailler ni être motivée, que je viens jamais en chir le matin, etc... Je réponds que oui, je ne suis pas motivée, d'autant plus que je ne suis pas payée pour y aller le matin alors que tous mes anciens collègues de promo ont été formé sur leur temps de travail, et que je n'ai aucune évolution, ni même le miroitement d'un temps plein. Il rétorque qu'il ne m'imagine pas l'énergie et la volonté de me lever le matin, et surtout pas de faire un temps plein (hé oui, je suis fainéante, c'est bien connu, surtout après 8 ans d'études).
On a été interrompus par les consults. J'ai réussi à me contenir les 2 heures restantes, avant de sortir de là en tremblant.
Je ne vois aucun moyen de continuer à bosser avec un type pareil, prêt à me rabaisser plus bas que terre alors que je suis sa putain de consoeur, déjà que ça ne devrait jamais arriver à quiconque de se prendre ça dans la tronche. Il me dégoûte, il m'ulcère, il me sort par les yeux.
Et pourtant je dois y retourner.
Ma mère me conseille de lui dire simplement "tu as été insultant et je vais être obligée de chercher un travail ailleurs", puis de couper court à la discussion.
J'ai l'impression qu'une tornade s'est abattue sur moi, alors que j'ai toujours fait en sorte d'être conciliante jusqu'ici (jusqu'à mes propres limites tout de même). Je comptais sur cette situation pour encore quelques temps et me voilà prête à démissionner. Comme si le sol se dérobait sous mes pieds.
Est ce que cette situation est déjà arrivé à quelqu'un? Est ce que je dois me mettre en arrêt? Le foutre aux prudhommes? Faire une rupture conventionnelle?...
Help...