Il y a un truc qui me pose problème. C'est le moins qu'on puisse dire. Les camps de concentration. Et leur retour à la mode aux Etats-Unis, plus particulièrement.
Pour le topo, depuis l'élection de Trump, les mesures anti-immigration on été de plus en plus fermes. De l'autre côté, avec la menace de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique, le nombre de migrants entrant aux Etats-Unis a augmenté.
La solution? Parquer tout le monde dans des centres de rétention à la frontière. Enfin, c'est ce que c'était au début.
Maintenant, on sépare les enfants de leurs parents (puisqu'il y a des camps pour enfants spécifiquement), on les entasse à 150 dans des cellules faites pour contenir 40 personnes. On ne leur donne pas de savon, pas de dentifrice. On les affame et ne leur donne pas d'eau potable.
Des tas de personnes sont déjà mortes des conditions d'hygiène déplorables. Des adultes. Des enfants, des bébés.
Il y a donc des camps de concentration, aujourd'hui, en 2019, aux Etats-Unis, qui se déclare encore fièrement "pays de la liberté".
Mais je suis encore moins horrifiée par cela, que le fait que, dans nos médias, personne n'en parle. Ou si peu.
Voici ce qu'en dit le Figaro par exemple. Difficile de minimiser les faits encore plus.
Et voici une capture d'écran du thread Twitter publiée sur Tumblr de la représentante du congrès, Alexandria Ocasio-Cortez, dont l'article du Figaro parle, à ce sujet. En anglais malheureusement, puisqu'on trouve bien peu en français.
CBP, dont elle parle, est la police des frontières.
Un exemple d'une petite fille qui meurt de déshydratation dans ces camps, d'après le Washington Post.
La révélation du groupe Facebook secret des employés de CBP, plein de racisme et de fascisme, riant des morts des migrants sous leur charge.
Un exemple des conditions inhumaines dans lesquelles vivent les enfants, d'après The Guardian.
Je pourrais en mettre bien d'autres. Mais tout ça en anglais aussi, bien sûr.
Savoir que ces camps de concentration existent me rend malade. Savoir qu'il a fallu seulement 3 ans au gouvernement de Trump pour en arriver là me rend malade.
Savoir que personne n'en parle me rend malade.
Alors voilà. J'en parle.
Et vous, informez-vous. Parlez-en. On ne peut rien faire si personne n'est au courant.
Pour le topo, depuis l'élection de Trump, les mesures anti-immigration on été de plus en plus fermes. De l'autre côté, avec la menace de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique, le nombre de migrants entrant aux Etats-Unis a augmenté.
La solution? Parquer tout le monde dans des centres de rétention à la frontière. Enfin, c'est ce que c'était au début.
Maintenant, on sépare les enfants de leurs parents (puisqu'il y a des camps pour enfants spécifiquement), on les entasse à 150 dans des cellules faites pour contenir 40 personnes. On ne leur donne pas de savon, pas de dentifrice. On les affame et ne leur donne pas d'eau potable.
Des tas de personnes sont déjà mortes des conditions d'hygiène déplorables. Des adultes. Des enfants, des bébés.
Il y a donc des camps de concentration, aujourd'hui, en 2019, aux Etats-Unis, qui se déclare encore fièrement "pays de la liberté".
Mais je suis encore moins horrifiée par cela, que le fait que, dans nos médias, personne n'en parle. Ou si peu.
Voici ce qu'en dit le Figaro par exemple. Difficile de minimiser les faits encore plus.
Et voici une capture d'écran du thread Twitter publiée sur Tumblr de la représentante du congrès, Alexandria Ocasio-Cortez, dont l'article du Figaro parle, à ce sujet. En anglais malheureusement, puisqu'on trouve bien peu en français.
CBP, dont elle parle, est la police des frontières.
Un exemple d'une petite fille qui meurt de déshydratation dans ces camps, d'après le Washington Post.
La révélation du groupe Facebook secret des employés de CBP, plein de racisme et de fascisme, riant des morts des migrants sous leur charge.
Un exemple des conditions inhumaines dans lesquelles vivent les enfants, d'après The Guardian.
Je pourrais en mettre bien d'autres. Mais tout ça en anglais aussi, bien sûr.
Savoir que ces camps de concentration existent me rend malade. Savoir qu'il a fallu seulement 3 ans au gouvernement de Trump pour en arriver là me rend malade.
Savoir que personne n'en parle me rend malade.
Alors voilà. J'en parle.
Et vous, informez-vous. Parlez-en. On ne peut rien faire si personne n'est au courant.