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Comment la puberté précoce de Billie Eilish a abîmé sa santé mentale
- Initiateur de la discussion Philippine M
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JAK-STAT
Guest
Des règles à 11ans c'est pas considéré comme précoce...après ça peut être perçu comme tel mais physiologiquement c'est normal (je trouve que c'était pas clair)
J'ai vu un meme bien naze, ça disait "quand ton visage est 10/10 mais que ton cul est 1/10" pour se moquer de ses vêtements
J'ai vu un meme bien naze, ça disait "quand ton visage est 10/10 mais que ton cul est 1/10" pour se moquer de ses vêtements
M
Membre supprimé 146616
Guest
Moi, ce qui m'a le plus gênée dans ma puberté, ce n'est pas seulement les modifications physiques mais les réactions des mecs autour de moi. Avant, pour eux, j'étais une fille, quelqu'un qu'ils ne voyaient même pas. Après, je suis devenue "un bout de viande". Ils étaient implicitement autorisés à me dire et à me faire des trucs horribles et je me suis mise dans la tête que ma morphologie était anormale, que je ressemblais à un aimant à pervers.
Pour moi, le monde serait meilleur si on luttait contre la culture du viol et la sexualisation des mineures. La puberté deviendrait plus facile à aborder.
Pour moi, le monde serait meilleur si on luttait contre la culture du viol et la sexualisation des mineures. La puberté deviendrait plus facile à aborder.
J
JAK-STAT
Guest
Ce que je trouvais le plus dur c'est de ne pas savoir comment on sera à la fin. Ni pendant (comme ça dure quelques années)
Est ce que je vais beaucoup grossir, est ce que j'aurai de l'acné (owiii), beaucoup de poils...
En fait on s'en inquiéterait moins si on était pas obligé.e.s par la société de commencer à faire attention à son apparence :/ c'est grave chaud quand tu sens que "bon t'as 12 ans va falloir plaire aux garçons du collège" alors que t'as juste envie de continuer à jouer et imaginer que t'es un chevalier (ou ce que tu veux
)
On devrait jamais avoir à s'en soucier en fait mais encore moins quand on a à peine plus de 10 ans, avec une espérance de vie de 80 ans environ en France, faut se calmer à 10 ans t'en as fait seulement un huitième, on peut peut être attendre avant de se préoccuper de sa désirabilité
Est ce que je vais beaucoup grossir, est ce que j'aurai de l'acné (owiii), beaucoup de poils...
En fait on s'en inquiéterait moins si on était pas obligé.e.s par la société de commencer à faire attention à son apparence :/ c'est grave chaud quand tu sens que "bon t'as 12 ans va falloir plaire aux garçons du collège" alors que t'as juste envie de continuer à jouer et imaginer que t'es un chevalier (ou ce que tu veux
)On devrait jamais avoir à s'en soucier en fait mais encore moins quand on a à peine plus de 10 ans, avec une espérance de vie de 80 ans environ en France, faut se calmer à 10 ans t'en as fait seulement un huitième, on peut peut être attendre avant de se préoccuper de sa désirabilité
Peut-être qu’elle se considère précoce parce que c’était la première de ses amies ou par rapport à sa mère ou sa sœur si elle en a ?
En France, beaucoup de jeunes filles de 11 ans sont encore à l’école primaire et donc même si c’est considéré normal d’avoir ses règles à cet âge ça peut être vécu comme une fin d’enfance avant l’heure, donc comme une expérience traumatisante parce qu’on ne s’y est pas préparée avant.
Je sais que les règles et la puberté ont été un sujet de conversation avec mes copines à partir de la 6eme, pas en CM2, et que la seule qui a été réglée en CM2 l’a très mal vécu parce qu’elle était la première de notre groupe.
J'ai eu mes règles à 11 ans également, après mon entrée au collège. Et j'ai eu des camarades qui les ont eu en primaire. Je crois que j'avais eu des pertes précises au primaire également. C'était un sujet dont on parlait pas mal entre copine et avec l'institutrice qui fournissait des protections pour les enfants si elles en avaient besoin.
Par contre elles sont arrivés en pleins cours de sports, le truc que tu veux pas qu'il t'arrive. J'étais pas angoissée car je savais ce qui allait arrivé.
J'ai super mal vécu mon acné par contre. J'en ai eu beaucoup. Il est parti vers 17 ans et revenu à l'âge adulte vers 23 ans jusqu'à mes 27 ans.
Les moqueries des autres filles aussi car je ne portais pas de soutien-gorge en 6ème. J'avais une petite poitrine (du a) et j'en ai porté à cause des injonctions jusqu'à il y a 3 ans (maintenant c'est la liberté). J'ai jamais aimé les soutifs.
Pareil pour les poils, ma mère voulait pas que j'epile car j'avais pas grand chose mais j'ai rasé assez tôt (et sur les bras aussi, ce qui fait que je le fais toujours parce qu'ils sont foncés par rapport aux jambes que je fais plus). Encore des injonctions... . Et pareil pour les tampons. On se moquait de moi car je mettais des serviettes (j'y arrivais pas le tampons et j'ai compris pourquoi à l'âge adulte, mon col est mal fichu et j'arrive pas à positionner un tampon pour que je le sente pas, pourtant j'ai aucun soucis à triturer dedans lol). Finalement c'est les pressions des autres jeunes filles qui étaient dures à vivre. À l'époque on était pas aussi éduquées sur le sujet du féminisme (pas du tout même), contrairement aux jeunes femmes aujourd'hui qui en entendent plus parlé (mais est-ce qu'il y a moins d'injonctions ? Je ne sais pas).
Mon changement corporel m'a aussi créé des TCA importantes à l'adolescence (j'allais sur des bloge pro ana...). On était toute anorexique dans mon groupe d'amis. On se pesait en permanence, on se poussait à rien manger du tout jusqu'à faire des malaises. Or j'étais un des seules qui a le plus trinqué, parce que j'étais un peu plus forte de base que les autres. Et j'ai fini la plus maigre. Vraiment pas un bon climat pour grandir.
Heureusement j'ai changé d'établissement entre le collège et le lycée pour cause de soucis de comportements (j'ai été virée une semaine du collège quand même) et donc changé aussi de cercles d'amis.
C'était bien mieux, moins oppressant. J'ai aussi découvert mon homosexualité (j'étais amoureuse de la meilleure amie, c'était réciproque mais on a jamais rien tenté). D'ailleurs je crois que j'assume vraiment mon homosexualité que cette année (je me suis toujours cru bi) et même si je suis encore en couple avec un mec (mais avec des soucis récemment), plus le temps avance et plus je sais pas si je vais continuer car je préfère les femmes.
Par contre elles sont arrivés en pleins cours de sports, le truc que tu veux pas qu'il t'arrive. J'étais pas angoissée car je savais ce qui allait arrivé.
J'ai super mal vécu mon acné par contre. J'en ai eu beaucoup. Il est parti vers 17 ans et revenu à l'âge adulte vers 23 ans jusqu'à mes 27 ans.
Les moqueries des autres filles aussi car je ne portais pas de soutien-gorge en 6ème. J'avais une petite poitrine (du a) et j'en ai porté à cause des injonctions jusqu'à il y a 3 ans (maintenant c'est la liberté). J'ai jamais aimé les soutifs.
Pareil pour les poils, ma mère voulait pas que j'epile car j'avais pas grand chose mais j'ai rasé assez tôt (et sur les bras aussi, ce qui fait que je le fais toujours parce qu'ils sont foncés par rapport aux jambes que je fais plus). Encore des injonctions... . Et pareil pour les tampons. On se moquait de moi car je mettais des serviettes (j'y arrivais pas le tampons et j'ai compris pourquoi à l'âge adulte, mon col est mal fichu et j'arrive pas à positionner un tampon pour que je le sente pas, pourtant j'ai aucun soucis à triturer dedans lol). Finalement c'est les pressions des autres jeunes filles qui étaient dures à vivre. À l'époque on était pas aussi éduquées sur le sujet du féminisme (pas du tout même), contrairement aux jeunes femmes aujourd'hui qui en entendent plus parlé (mais est-ce qu'il y a moins d'injonctions ? Je ne sais pas).
Mon changement corporel m'a aussi créé des TCA importantes à l'adolescence (j'allais sur des bloge pro ana...). On était toute anorexique dans mon groupe d'amis. On se pesait en permanence, on se poussait à rien manger du tout jusqu'à faire des malaises. Or j'étais un des seules qui a le plus trinqué, parce que j'étais un peu plus forte de base que les autres. Et j'ai fini la plus maigre. Vraiment pas un bon climat pour grandir.
Heureusement j'ai changé d'établissement entre le collège et le lycée pour cause de soucis de comportements (j'ai été virée une semaine du collège quand même) et donc changé aussi de cercles d'amis.
C'était bien mieux, moins oppressant. J'ai aussi découvert mon homosexualité (j'étais amoureuse de la meilleure amie, c'était réciproque mais on a jamais rien tenté). D'ailleurs je crois que j'assume vraiment mon homosexualité que cette année (je me suis toujours cru bi) et même si je suis encore en couple avec un mec (mais avec des soucis récemment), plus le temps avance et plus je sais pas si je vais continuer car je préfère les femmes.
J
JAK-STAT
Guest
@Sally L. oui je l'ai dit: ça peut être perçu comme tel ^^ même pas forcément par rapport à son entourage, 'fin perso je les ai eu à 11 (enfin pour être exact j'avais encore 10 ans mais presque 11) aussi et ça m'a fait chier parce que j'avais pas envie de penser à ça, je voulais juste jouer avec mes Pokemon 
Celles qui ont 11 ans en primaire (à part les redoublantes) c'est celles qui sont nées entre janvier et juillet, donc plus ou moins la moitié des filles. Les filles qui auront leurs règles à 11 ans seront réparties pratiquement également entre être nées en janvier/juillet ou juillet/décembre, donc parmi elles y en aura la moitié qui auront leurs règles en CM2.
Et j'ai trouvé que 16,5% des filles avaient leurs règles à 11ans (sur une enquête de 2009 si je dis pas de connerie, mais y a beaucoup de dates dans l'article). C'est quand même pas mal.
De fait on peut pas dire que c'est exceptionnel d'avoir ses règles en CM2. Si les filles le savaient peut être qu'elles le vivraient moins mal, ça ferait un facteur en moins. Mais du coup c'est aux parents d'en parler avant le collège.
Puis pour que ce soit pas vécu comme une fin d'enfance il faudrait qu'on arrête de dire "t'es devenue une fâaaame" -_-'
edit: arf pareil que @Yoonishan quand j'étais en cinquième il y avait une fille de 13 ans qui nous parlait épilation du maillot, rembourrage de soutif et string x) et dans les vestiaires les filles voulaient savoir qui avait déjà ses règles et quelle taille de soutif on mettait...alors qu'on avait entre 11 et 13 ans x) genre "olala j'espère que je mettrai bientôt du D parce que Josianne de 4ème a dit que les garçons aimaient les gros seins" (Josianne qui était certainement une maitresse dans l'art de séduire du haut de ses 13 ans et demi
) (au final tu mets pas forcément du D et t'en es très content.e)
Celles qui ont 11 ans en primaire (à part les redoublantes) c'est celles qui sont nées entre janvier et juillet, donc plus ou moins la moitié des filles. Les filles qui auront leurs règles à 11 ans seront réparties pratiquement également entre être nées en janvier/juillet ou juillet/décembre, donc parmi elles y en aura la moitié qui auront leurs règles en CM2.
Et j'ai trouvé que 16,5% des filles avaient leurs règles à 11ans (sur une enquête de 2009 si je dis pas de connerie, mais y a beaucoup de dates dans l'article). C'est quand même pas mal.
De fait on peut pas dire que c'est exceptionnel d'avoir ses règles en CM2. Si les filles le savaient peut être qu'elles le vivraient moins mal, ça ferait un facteur en moins. Mais du coup c'est aux parents d'en parler avant le collège.
Puis pour que ce soit pas vécu comme une fin d'enfance il faudrait qu'on arrête de dire "t'es devenue une fâaaame" -_-'
edit: arf pareil que @Yoonishan quand j'étais en cinquième il y avait une fille de 13 ans qui nous parlait épilation du maillot, rembourrage de soutif et string x) et dans les vestiaires les filles voulaient savoir qui avait déjà ses règles et quelle taille de soutif on mettait...alors qu'on avait entre 11 et 13 ans x) genre "olala j'espère que je mettrai bientôt du D parce que Josianne de 4ème a dit que les garçons aimaient les gros seins" (Josianne qui était certainement une maitresse dans l'art de séduire du haut de ses 13 ans et demi
) (au final tu mets pas forcément du D et t'en es très content.e)
Dernière édition :
C’est fou, j’ai un mon premier soutien gorge à 8 ans et mes regles a 9 ans.
Et je ne l’ai pas mal vécu une seule seconde, j’etais juste hyper fière, hyper « prête » et ça ne m’a pas dérangé... Comparé à mon rapport très compliqué au corps et ma santé mentale’ désastreuse d’aujourd’hui, je trouve ça assez... Paradoxal.
Et je ne l’ai pas mal vécu une seule seconde, j’etais juste hyper fière, hyper « prête » et ça ne m’a pas dérangé... Comparé à mon rapport très compliqué au corps et ma santé mentale’ désastreuse d’aujourd’hui, je trouve ça assez... Paradoxal.
J'ai dû avoir mes règles vers 11 ans et demi (je crois, fin de la 6ème en tous cas) et je l'ai mal vécu parce que j'ai appris plus tard que ça avait stoppé net ma croissance.
Toutes les autres copines les ont eu plus tard (2 ans plus tard environ).
Le plus relou sinon ça a été la pilosité. J'avais rien enfant et bam d'un coup des poils noirs. Gros wtf et ça m'a pas mal pourri la vie (de refuser des sorties piscine, plage ou simplement porter des jupes parce que j'avais la flemme de m'épiler nickel).
J'ai eu de l'acné mais pas au point de me traumatiser. Genre de l'acné normale comme tout le monde, ni trop ni pas assez
Oh et les cheveux gras! J'avais oublié! Qu'est-ce qu'on m'a fait chier avec les cheveux gras au début du collège. Ma mère ne voulait pas que je me les lave trop souvent car ça les brassait encore plus donc pendant 3 ou 4 jours j'avais les cheveux gras. L'horreur à côté des meufs toutes jolies aux mères au foyer (je dis ça parce que leurs mères les chouchouttaient, leur faisaient des coiffures, elles étaient toujours impeccables...bref elles avaient plus de temps que la mienne quoi). On dit que l'adolescence est ingrate mais pas pour tout le monde quand t'as des meufs qui sont nickel chrome que ce soit en termes de poils, boutons, cheveux, fringues ou odeurs.
Toutes les autres copines les ont eu plus tard (2 ans plus tard environ).
Le plus relou sinon ça a été la pilosité. J'avais rien enfant et bam d'un coup des poils noirs. Gros wtf et ça m'a pas mal pourri la vie (de refuser des sorties piscine, plage ou simplement porter des jupes parce que j'avais la flemme de m'épiler nickel).
J'ai eu de l'acné mais pas au point de me traumatiser. Genre de l'acné normale comme tout le monde, ni trop ni pas assez
Oh et les cheveux gras! J'avais oublié! Qu'est-ce qu'on m'a fait chier avec les cheveux gras au début du collège. Ma mère ne voulait pas que je me les lave trop souvent car ça les brassait encore plus donc pendant 3 ou 4 jours j'avais les cheveux gras. L'horreur à côté des meufs toutes jolies aux mères au foyer (je dis ça parce que leurs mères les chouchouttaient, leur faisaient des coiffures, elles étaient toujours impeccables...bref elles avaient plus de temps que la mienne quoi). On dit que l'adolescence est ingrate mais pas pour tout le monde quand t'as des meufs qui sont nickel chrome que ce soit en termes de poils, boutons, cheveux, fringues ou odeurs.
J'avais lu que si on avait nos règles si tôt aujourd'hui c'était du aux nombreux perturbateurs endocriniens qu'on a consommé sans le savoir dans la nourriture depuis des années.
Parce qu'il y a 60 ans les femmes les avaient en général plus tard (13- 14ans). Et maintenant c'est plutôt 12 ans la moyenne.
Parce qu'il y a 60 ans les femmes les avaient en général plus tard (13- 14ans). Et maintenant c'est plutôt 12 ans la moyenne.
@Lelys
On a posté notre message en même temps je crois
. Mais oui c'est l'environnement en général avec les produits chimiques présents dans nos eaux, les hormones dans la viande, les perturbateurs endocriniens dans nos produits cosmétiques et dans les pesticides de nos fruits/légumes. Un tout de pleins de choses qui fait que l'âge de la puberté est plus précoce.
J'imagine que ça doit avoir aussi un impact sur la fertilité également (si on a nos règles pluw tôt, vu qu'on est censé avoir un nombre d'ovules fixes non ?). Avec d'autres facteurs pour la fertilité bien sûr.
On a posté notre message en même temps je crois
. Mais oui c'est l'environnement en général avec les produits chimiques présents dans nos eaux, les hormones dans la viande, les perturbateurs endocriniens dans nos produits cosmétiques et dans les pesticides de nos fruits/légumes. Un tout de pleins de choses qui fait que l'âge de la puberté est plus précoce. J'imagine que ça doit avoir aussi un impact sur la fertilité également (si on a nos règles pluw tôt, vu qu'on est censé avoir un nombre d'ovules fixes non ?). Avec d'autres facteurs pour la fertilité bien sûr.
C'est cool que des personnes qui ont de la voix en parle, de ça.
Qu'est-ce que j'ai détesté devenir adulte. Pas pour les changements physiques, c'était vraiment rien ça.
Mais le regard des hommes. C'est vraiment une plaie. Les voisins qui te parlaient pas et qui d'un coup deviennent très intéressés par ta vie (en lorgnant ta poitrine, mais sans prendre même la peine de se cacher...). D'ailleurs j'ai remarqué ça en grandissant : les hommes "cachent" plus leur regard face à une femme que face à une enfant qui grandi, où là ils se permettent de te dévisager de haut en bas pendant des secondes qui durent des heures. Ça arrive, mais c'est pas aussi violent je crois (peut être qu'ils se retiennent parce qu'ils savent que c'est irrespectueux, et que manquer de respect à un adulte c'est plus risqué que de faire chier une gamine).
La rue, où avant tu es invisible, libre de faire ce que tu veux, de regarder les gentes, l'animation, bref, et d'un coup : si tu as le malheur de croiser le regard d'un homme, ça devient une invite à venir te faire chier. Pas toujours, heureusement. Mais beaucoup trop souvent.
Ça transforme, ce poids des regards. Ça rend vraiment pas heureuse.
Et je comprends que ça crée des dépressions, c'est un de mes pires souvenirs, cette évolution des hommes dans la rue à partir de 12 ans. Cette perte de liberté.
J'espère que quand je serais vieille je pourrais à nouveau me promener tranquillement sans me soucier d'être abordée (édit : je supprime un mot tout à fait inapproprié et irrespectueux, j'espère que j'ai blessé personne
). En tout cas j'espère, paraît que quand on est vu comme une "maman" ça leur casse leur fantasme.
Qu'est-ce que j'ai détesté devenir adulte. Pas pour les changements physiques, c'était vraiment rien ça.
Mais le regard des hommes. C'est vraiment une plaie. Les voisins qui te parlaient pas et qui d'un coup deviennent très intéressés par ta vie (en lorgnant ta poitrine, mais sans prendre même la peine de se cacher...). D'ailleurs j'ai remarqué ça en grandissant : les hommes "cachent" plus leur regard face à une femme que face à une enfant qui grandi, où là ils se permettent de te dévisager de haut en bas pendant des secondes qui durent des heures. Ça arrive, mais c'est pas aussi violent je crois (peut être qu'ils se retiennent parce qu'ils savent que c'est irrespectueux, et que manquer de respect à un adulte c'est plus risqué que de faire chier une gamine).
La rue, où avant tu es invisible, libre de faire ce que tu veux, de regarder les gentes, l'animation, bref, et d'un coup : si tu as le malheur de croiser le regard d'un homme, ça devient une invite à venir te faire chier. Pas toujours, heureusement. Mais beaucoup trop souvent.
Ça transforme, ce poids des regards. Ça rend vraiment pas heureuse.
Et je comprends que ça crée des dépressions, c'est un de mes pires souvenirs, cette évolution des hommes dans la rue à partir de 12 ans. Cette perte de liberté.
J'espère que quand je serais vieille je pourrais à nouveau me promener tranquillement sans me soucier d'être abordée (édit : je supprime un mot tout à fait inapproprié et irrespectueux, j'espère que j'ai blessé personne
). En tout cas j'espère, paraît que quand on est vu comme une "maman" ça leur casse leur fantasme.Discussions similaires
