Commentaires sur Dans le Missouri, la fessée est rétablie à l’école

[Alzire]

Et puis, on les connait les profs à force. Les élèves qui prendraient le plus cher seraient ceux qui se défendent, et non ceux qui frappent."

C'est peut-être moi qui suis susceptible et qui ai compris de travers mais j'ai trouvé cette remarque gratuite et pas franchement nécessaire La plupart des profs prennent au sérieux les violences entre élèves et ne font pas exprès de prendre le parti de ceux qui frappent. Simplement, les dynamiques de harcèlement sont complexes et pas évidentes à repérer et il peut arriver de se tromper. (Du coup, je suis d'accord avec le fond, mais la pique m'a... piquée )

 

[Lilydou]

Quand j'étais en CE1, un jour, ma maîtresse a giflé un élève. Elle avait l'autorisation des parents. Elle s'est approchée, lui a justement redit qu'elle avait cette autorisation, lui a enlevé ses lunettes et s'est exécutée. Je ne sais même plus quel "incident" avait amené la gifle mais c'était dérisoire je pense.
Aujourd'hui, j'ai 29 ans et je m'en souviens encore. Je trouvais ça tellement injuste et j'ai ressenti un malaise profond.

 

[jorda]

ça ne fait que confirmer que ce pays est de plus en plus détestable et moyen-âgeux...
A ce niveau, c'est enfoncer des portes ouvertes...

 

[Myllypuro]

Il y a tout de même quelque chose qui me gêne dans cet article… c’est la dernière phrase. En effet c’est grave d’autoriser la fessee à l’école mais on ne parle pas des Etats-Unis là, on ne parle même pas du Missouri (qui est petit a l’échelle du pays), on parle d’un district à l’intérieur du Missouri.
C’est un pays extrêmement décentralisé dans lequel les localités sont très autonomes. Donc en gros dire que les Etats-Unis reviennent en arrière car ils autorisent les châtiments corporels sur les enfants est tout simplement faux (et attention je ne nie pas qu’il y ait ÉNORMÉMENT de choses sur lesquelles ce pays peut être critiqué mais la on parle vraiment d’une infime mini localité). Je suis prof moi-même en Californie et je peux vous dire que les enfants sont extrêmement protégés (a tel point qu’en tant que prof on a tout le temps peur de faire un mini faux pas).