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J’ai joué au babyfoot avec mon agresseur sexuel. Et on a gagné
J’ai joué au babyfoot avec mon agresseur sexuel. Et on a gagné
Commentaires sur J’ai joué au babyfoot avec mon agresseur sexuel. Et on a gagné
- Initiateur de la discussion Charlotte Arce
- Date de début
Merci de ce témoignage,je suis vraiment désolée que tu aies vécu ces agressions.
Je le trouve mature par rapport au sentiment d injustice et de colère que les victimes peuvent ressentir, et il replace l agresseur dans une certaine "humanité" lorsqu il réalise que ses actes étaient condamnables.
Lors du procès de mon agresseur, cela a eu un effet libérateur de ne plus ressentir cette haine que j eprouvais à son égard, en devinant le contexte social problématique dans lequel il avait lui même évolué et qui avait, en partie, expliqué les passages à l'acte de ce jeune homme.
Je le trouve mature par rapport au sentiment d injustice et de colère que les victimes peuvent ressentir, et il replace l agresseur dans une certaine "humanité" lorsqu il réalise que ses actes étaient condamnables.
Lors du procès de mon agresseur, cela a eu un effet libérateur de ne plus ressentir cette haine que j eprouvais à son égard, en devinant le contexte social problématique dans lequel il avait lui même évolué et qui avait, en partie, expliqué les passages à l'acte de ce jeune homme.
M
Membre supprimé 370517
Guest
Si les survivant.e.s sont soulagé.e.s par un dénouement heureux (mais y en a-t-il beaucoup) et ne sont pas rongé.e.s par la rancoeur, tant mieux pour elleux c'est tout ce qui compte.
Je ne pense pas qu'il faille se préoccuper du contexte social dans lequel évoluent les agresseurs. Ce n'est pas le problème. Le problème, c'est ce que les victimes ont vécu, et comment elles vivent des années après.
Pas besoin de comprendre comment un agresseur en est arrivé là, ce n'est pas lui qui compte ni comment il se sent. On s'en fiche.
Ce qui compte, ce sont les personnes à qui il a causé du tort, et la société.
Je ne pense pas qu'il faille se préoccuper du contexte social dans lequel évoluent les agresseurs. Ce n'est pas le problème. Le problème, c'est ce que les victimes ont vécu, et comment elles vivent des années après.
Pas besoin de comprendre comment un agresseur en est arrivé là, ce n'est pas lui qui compte ni comment il se sent. On s'en fiche.
Ce qui compte, ce sont les personnes à qui il a causé du tort, et la société.
@Légitime Immature L'intérêt n'est pas de comprendre pour comprendre, avoir de l'empathie, pardonner ou que sais-je, effectivement on s'en fiche de comment il se sent et de oh vous savez il a eu une vie difficile le pauvre. L'idée c'est surtout de comprendre les mécanismes d'un tel comportement pour les prévenir et que ça ne se reproduise plus, je pense que c'est ça le propos. La priorité est évidemment la victime, mais ça me paraît aussi important de faire en sorte qu'il n'y en ai pas d'autres.
Enfin encore faudrait-il mettre en place de véritables actions à l'échelle de la société entière... On est d'accord c'est pas une partie de baby-foot qui va régler le problème.
Je suis assez d'accord aussi avec l'idée de démystifier la figure de l'agresseur. C'est dangereux d'entretenir le mythe que l'agresseur sexuel c'est juste un type chelou au coin de la rue, ça permet aux autres de se déresponsabiliser en se disant "non mais moi je suis pas comme ça". L'agresseur, ça peut être n'importe qui, ce sont les hommes (en majorité) que l'on côtoie tous les jours, avec qui on se marre, en qui on a confiance. Personne n'est à l'abris, et par-dessus tout, il ne faut pas qu'eux-mêmes se sentent à l'abris de faire de la merde et relâchent leur vigilance parce que ce sont des "mecs bien".
Et effectivement ce n'est pas une question de contexte social, ou alors on parle du contexte social général, parce que, ça rejoint l'idée précédente, TOUT LE MONDE peut être un agresseur peu importe d'où il vient même si il est d'un milieu aisé, éduqué, d'une famille saine, etc. etc. C'est la société dans sa globalité qui a un problème. C'est pas seulement les gens que l'on aime reléguer à la catégorie "cassos", pour se rassurer soi-même en se disant qu'on n'est pas comme eux.
Ce témoignage est peut-être difficile à lire pour certain.e.s survivant.e.s (mais je ne suis pas concernée donc je ne veux pas parler en leur nom), et ça se comprendrait tout à fait, mais il soulève des points que je trouve assez intéressants.
Enfin encore faudrait-il mettre en place de véritables actions à l'échelle de la société entière... On est d'accord c'est pas une partie de baby-foot qui va régler le problème.
Je suis assez d'accord aussi avec l'idée de démystifier la figure de l'agresseur. C'est dangereux d'entretenir le mythe que l'agresseur sexuel c'est juste un type chelou au coin de la rue, ça permet aux autres de se déresponsabiliser en se disant "non mais moi je suis pas comme ça". L'agresseur, ça peut être n'importe qui, ce sont les hommes (en majorité) que l'on côtoie tous les jours, avec qui on se marre, en qui on a confiance. Personne n'est à l'abris, et par-dessus tout, il ne faut pas qu'eux-mêmes se sentent à l'abris de faire de la merde et relâchent leur vigilance parce que ce sont des "mecs bien".
Et effectivement ce n'est pas une question de contexte social, ou alors on parle du contexte social général, parce que, ça rejoint l'idée précédente, TOUT LE MONDE peut être un agresseur peu importe d'où il vient même si il est d'un milieu aisé, éduqué, d'une famille saine, etc. etc. C'est la société dans sa globalité qui a un problème. C'est pas seulement les gens que l'on aime reléguer à la catégorie "cassos", pour se rassurer soi-même en se disant qu'on n'est pas comme eux.
Ce témoignage est peut-être difficile à lire pour certain.e.s survivant.e.s (mais je ne suis pas concernée donc je ne veux pas parler en leur nom), et ça se comprendrait tout à fait, mais il soulève des points que je trouve assez intéressants.
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