@Destiel Mok´
L'idée que tu exprimes est assez classique : ne vaut-il mieux pas de parent qu'un mauvais parent ? Je la comprends, même si, dans les faits, aucun parent n'est parfait mais il me semble qu'il vaut mieux pas de parent qu'un parent abusif ou traumatisant.
Quand je dis que qu'il se conduira en connard s'il ne prend pas sa part de responsabilité dans l'éducation de l'enfant, ça ne veut pas dire qu'il doit épouser la mère (qui n'est peut-être pas du tout volontaire pour ce plan) et rentrer forcément dans un schéma classique de famille traditionnelle. Ce que je veux dire, c'est que la question de ce qui est bien ou mal, dans son cas, doit être posée à sa conscience en ayant le bien être de l'enfant comme objectif (pas ses propres préférences) et que c'est ça qui fera de lui quelqu'un de bien.
Pour moi, le minimum c'est :
1/ De reconnaitre que l'enfant existe et qu'il y a un lien biologique entre eux (ou qu'on est le géniteur, je ne suis pas habituée à ce terme mais s'il est adapté, parfait) pour que l'enfant puisse se construire en sachant d'où il vient et aussi en cas de problème de santé (je ne maitrise pas les conséquences juridiques de tout ça, mais ayant échangé avec des pédopsy sur certaines situations peu classiques, pouvoir mettre un nom sur le parent 1 et le parent 2 semblait être une bonne chose pour les enfants);
2/ de participer économiquement à son éducation (ça, c'est une vision des choses sans doute personnelle qui en lien est avec le fait que certains hommes de ma famille ont abandonnés et laissés grandir leurs enfants dans une grande pauvreté).
3/ et de finalement, en matière éducative, décider de faire ce qui est le mieux pour l'enfant, au regard de ce que l'on est capable de donner.
C'est à dire que, si l'on estime qu'on est pas capable de s'occuper de lui de la bonne manière, de ne pas le faire. Pas parce que ça ne nous arrange pas et qu'on a prévu une séance d'aquaponey ce jour là, mais parce que c'est le mieux pour l'enfant. Et d'assumer jusqu'au bout sa décision : je ne suis pas assez bien pour être dans ta vie, alors je ne m'y impose pas quand ça m'arrange pour soulager ma conscience.
A mes yeux, le plus important, c'est que ces décisions soient prises en accord avec la mère parce que, dans le cas présenté, elle a va éduquer cet enfant et donc ces décisions doivent correspondre avec l'éducation et la vie qu'elle veut donner à l'enfant.
Le sujet du mode de contraception me semble très difficile : à la fois, ce monsieur a l'air ridicule de découvrir que la contraception n'est pas infaillible, mais en même temps, n'est-ce pas le cas de beaucoup de personnes qui s'imaginent qu'il existe des IVG de confort ? Et leur histoire ainsi racontée fait écho à de nombreuses autres où l'homme ne prend pas en charge du tout la contraception, ce qui a le don d'être assez énervant.
D'un autre côté, on ne connait pas grand chose de leur relation et des éléments de contexte qui les ont amenés à décider de se baser sur un unique contraceptif et le choix des contraceptifs est tellement personnel. Si une femme qui ne veut pas d'enfant tombe enceinte parce que son contraceptif n'a pas fonctionné, on ne va pas lui dire qu'elle aurait dû se ligaturer les trompes et que c'est de sa faute.
L'idée que tu exprimes est assez classique : ne vaut-il mieux pas de parent qu'un mauvais parent ? Je la comprends, même si, dans les faits, aucun parent n'est parfait mais il me semble qu'il vaut mieux pas de parent qu'un parent abusif ou traumatisant.
Quand je dis que qu'il se conduira en connard s'il ne prend pas sa part de responsabilité dans l'éducation de l'enfant, ça ne veut pas dire qu'il doit épouser la mère (qui n'est peut-être pas du tout volontaire pour ce plan) et rentrer forcément dans un schéma classique de famille traditionnelle. Ce que je veux dire, c'est que la question de ce qui est bien ou mal, dans son cas, doit être posée à sa conscience en ayant le bien être de l'enfant comme objectif (pas ses propres préférences) et que c'est ça qui fera de lui quelqu'un de bien.
Pour moi, le minimum c'est :
1/ De reconnaitre que l'enfant existe et qu'il y a un lien biologique entre eux (ou qu'on est le géniteur, je ne suis pas habituée à ce terme mais s'il est adapté, parfait) pour que l'enfant puisse se construire en sachant d'où il vient et aussi en cas de problème de santé (je ne maitrise pas les conséquences juridiques de tout ça, mais ayant échangé avec des pédopsy sur certaines situations peu classiques, pouvoir mettre un nom sur le parent 1 et le parent 2 semblait être une bonne chose pour les enfants);
2/ de participer économiquement à son éducation (ça, c'est une vision des choses sans doute personnelle qui en lien est avec le fait que certains hommes de ma famille ont abandonnés et laissés grandir leurs enfants dans une grande pauvreté).
3/ et de finalement, en matière éducative, décider de faire ce qui est le mieux pour l'enfant, au regard de ce que l'on est capable de donner.
C'est à dire que, si l'on estime qu'on est pas capable de s'occuper de lui de la bonne manière, de ne pas le faire. Pas parce que ça ne nous arrange pas et qu'on a prévu une séance d'aquaponey ce jour là, mais parce que c'est le mieux pour l'enfant. Et d'assumer jusqu'au bout sa décision : je ne suis pas assez bien pour être dans ta vie, alors je ne m'y impose pas quand ça m'arrange pour soulager ma conscience.
A mes yeux, le plus important, c'est que ces décisions soient prises en accord avec la mère parce que, dans le cas présenté, elle a va éduquer cet enfant et donc ces décisions doivent correspondre avec l'éducation et la vie qu'elle veut donner à l'enfant.
Le sujet du mode de contraception me semble très difficile : à la fois, ce monsieur a l'air ridicule de découvrir que la contraception n'est pas infaillible, mais en même temps, n'est-ce pas le cas de beaucoup de personnes qui s'imaginent qu'il existe des IVG de confort ? Et leur histoire ainsi racontée fait écho à de nombreuses autres où l'homme ne prend pas en charge du tout la contraception, ce qui a le don d'être assez énervant.
D'un autre côté, on ne connait pas grand chose de leur relation et des éléments de contexte qui les ont amenés à décider de se baser sur un unique contraceptif et le choix des contraceptifs est tellement personnel. Si une femme qui ne veut pas d'enfant tombe enceinte parce que son contraceptif n'a pas fonctionné, on ne va pas lui dire qu'elle aurait dû se ligaturer les trompes et que c'est de sa faute.