@Ronronlepotiron Ton commentaire me fait tilt sur un truc sur "la passivité et ce rôle "d'attente""
Je me retrouve un peu là-dedans et je me rends compte que cela vient peut-être (attention réflexion ouverte sans fondement scientifique) du fait que dans un couple hétéro, si la femme est tactile, l'homme va associer ces gestes à une invitation sexuelle, quand bien même la femme ne le veut pas.
Cela revient un peu à ce que dit l'article, sur le fait qu'on se convint qu'on a envie d'un rapport (ou même pas d'ailleurs), car on se sent redevable.
Il m'est arrivé pleins de fois d'avoir envie de juste câliner ou d'embrasser mon mec du moment, mais d'avoir finalement "refréné" mes ardeurs, de peur qu'il prenne ça pour une invitation à plus, alors que j'avais juste envie de tendresse. Et que s'il tente plus, je me retrouve dans la fameuse "dette" de l'article, en mode "bah je vais le faire, c'est moi qui ait initié le truc".
Alors que c'est stupide en fait : tu inities juste un baiser, ce n'est pas une promesse d'autre chose sur le papier.
Pour avoir eu peu/pas de coups d'un soir, cette dette en tout cas, je l'ai vraiment ressenti en couple, et c'est vraiment nul.
Parce que ça empêche d'être soi-même ou spontané sur certaines choses. J'ai une pote qui me disais par exemple qu'elle se changeait dans la salle de bain après sa douche, plutôt que dans sa chambre, car quand son mec la voyait à poil (parce qu'elle s'habille, donc aucune invitation sexuelle), il lui sautait toujours dessus. Et que quand elle disait non, il était en mode "tu te promènes nue devant moi en même temps !".
Tout ce qu'on peut détricoter de sa vie quand on apprend cette notion de dette sexuelle, ça fait peur ...