J'ai entendu Benoit Hamon (maintenant DG d'une asso de soutien aux migrants) qui disait que d'un point de vue purement comptable, se priver de la main d'oeuvre étrangère c'était devoir rajouter 2 à 3 ans de cotisations retraites en plus aux français:
-les travailleurs étrangers avec papiers cotisent pour la retraite mais décèdent plus tôt que les français (vu qu'ils ont des jobs pourris) et donc en profitent moins longtemps et le montant de leur retraite est moindre que celles des français.
-les travailleurs sans papiers peuvent aussi cotiser mais s'ils ne sont pas régularisés au moment de pouvoir la toucher, ils n'y ont pas le droit (et ils sont nombreux) et tout cet argent reste dans les caisses pour les autres retraités.
(source:
le point)
Le président de l'université de Bordeaux ne comprend pas non plus: nos talents se barrent outre atlantique, on a besoin des talents internationaux (notamment d'Afrique) pour nos industries, notre recherche et on va s'en priver délibérément.
Et ça ne va pas nous aider diplomatiquement dans le monde de la francophonie...