@Clematis : (J'avais écrit un truc beaucoup plus long qui s'est effacé, du coup désolée si je vais un peu droit au but dans ce message, j'ai la flemme de tout retaper) Je ne critique pas l'autodiag utilisé en tant qu'outil pour comprendre ses potentiels problèmes qui peut servir de déclic à demander de l'aide et entamer les démarches d'un suivi psy. Je critique le fait de le placer à égalité avec un diagnostic effectué en milieu médical et de le brandir en guise d'identité sur les réseaux sociaux.
L'incitation massive à l'autodiag c'est quelque chose de profondément dangereux qui fait plus de mal que de bien. Déjà ça peut souvent être faux, banaliser la psychophobie (j'ai déjà cité des exemples à plusieurs reprises), mais aussi ça peut ralentir voir stopper le diag de certaines personnes. Je m'explique : Michel est autodiag X et a développé un très fort sentiment d'appartenance à la communauté de ce trouble, c'est devenu une part de son identité. Il arrive enfin à avoir un RDV psy, mais ce dernier pense qu'il est plutôt atteint du trouble Y. Ben soit on a de la chance et Michel se dit que c'est cool d'avoir enfin trouvé ce qu'il avait réellement, et il entame une démarche pour être suivi et aidé correctement. Soit on en a pas et Michel entame un voyage interminable de thérapeute en thérapeute pour en trouver un qui le validera, voir dans le pire des cas, il arrêtera purement et simplement de chercher de l'aide et préfèrera rester dans les communautés qu'il côtoie sur les RS. Ce que font les personnes qui encouragent à l'autodiag basé sur des symptômes vulgarisés à outrance ce n'est ni plus ni moins que de la désinformation, je ne pense pas que ce soit une bonne chose à encourager.
Edit : Je tiens à préciser (parce qu'en me relisant je me rends compte que je suis assez bourrine par moments) que j'essaie pas d'être méchante envers ces personnes qui comme je l'ai dit sont vraiment souvent de jeunes ados et que les raisons derrière cette fétichisation des maladies mentales sont très variées (envie d'avoir un sentiment d'appartenance à une communauté, mal-être, désir de se démarquer) sauf que dans les faits je maintiens ce que j'ai dis : cette mode fait plus de mal que de bien aux malades.
L'incitation massive à l'autodiag c'est quelque chose de profondément dangereux qui fait plus de mal que de bien. Déjà ça peut souvent être faux, banaliser la psychophobie (j'ai déjà cité des exemples à plusieurs reprises), mais aussi ça peut ralentir voir stopper le diag de certaines personnes. Je m'explique : Michel est autodiag X et a développé un très fort sentiment d'appartenance à la communauté de ce trouble, c'est devenu une part de son identité. Il arrive enfin à avoir un RDV psy, mais ce dernier pense qu'il est plutôt atteint du trouble Y. Ben soit on a de la chance et Michel se dit que c'est cool d'avoir enfin trouvé ce qu'il avait réellement, et il entame une démarche pour être suivi et aidé correctement. Soit on en a pas et Michel entame un voyage interminable de thérapeute en thérapeute pour en trouver un qui le validera, voir dans le pire des cas, il arrêtera purement et simplement de chercher de l'aide et préfèrera rester dans les communautés qu'il côtoie sur les RS. Ce que font les personnes qui encouragent à l'autodiag basé sur des symptômes vulgarisés à outrance ce n'est ni plus ni moins que de la désinformation, je ne pense pas que ce soit une bonne chose à encourager.
Edit : Je tiens à préciser (parce qu'en me relisant je me rends compte que je suis assez bourrine par moments) que j'essaie pas d'être méchante envers ces personnes qui comme je l'ai dit sont vraiment souvent de jeunes ados et que les raisons derrière cette fétichisation des maladies mentales sont très variées (envie d'avoir un sentiment d'appartenance à une communauté, mal-être, désir de se démarquer) sauf que dans les faits je maintiens ce que j'ai dis : cette mode fait plus de mal que de bien aux malades.
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