Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : En France, 60% des femmes ont déjà subi une agression sexuelle dans les transports
Lire la suite ...
Dernière édition :
En France, 60% des femmes ont déjà subi une agression sexuelle dans les transports
- Initiateur de la discussion Clémence Boyer
- Date de début
Lire la suite ...
Je me souviendrais toujours de cette fois où je faisais la queue à un guichet bondé de la gare pour prendre mon train où la proximité fait que les gens sont les uns contre les autres. J'attends mon tour, mon téléphone a la main. Le souci c'est qu'il y avait un type collé derrière moi, à chaque mouvement que je fais, je retrouve son corps sur le mien. Au début je me dis, il faut que j'avance dès que je sens qu'il empiète sur mon espace vital mais au bout de la 3e fois, je me retourne et je lui demande très énervée de reculer et là, je m'aperçois que l'on a fait le vide autour de nous, que les gens se sont rendus compte de son manège mais personne ne pense à me faire un signe pour prévenir que le type est louche derrière moi... le mec, lui, il se barre tout de suite. Et moi, je me suis sentie humiliée d'avoir été touchée par ce sale type devant toute ces personnes qui regardaient.
Jamais vu de masturbation en direct mais le frotteur oui, dans le bus. D'ailleurs au début j'y croyais pas parce que le bus était bondé, que j'étais assise et que le gars était collé contre moi. Donc il se frottait selon les mouvements du bus. Puis le bus s'est vidé de plus en plus et le mec se frottait toujours et je vois avec stupéfaction qu'il n'y a plus personne autour de lui et qu'il n'a aucune raison de me coller. Puis je me concentre sur les sensations de ma cuisse et je réalise que l'endroit où il me frotte est très dur... Je ne savais plus où me mettre, je n'osais pas faire un scandale dans le bus alors je me suis levée et je suis allée me mettre à un autre endroit du bus. En me tournant, j'ai vu qu'une jeune femme prenait ma place assise, j'ai culpabilisé de la laisser dans la même situation que moi sans rien dire. Honnêtement, c'est vraiment une sensation étrange, de la sidération presque, je comprends vraiment les victimes de viol qui disent qu'elles se sont trouvé dans l'incapacité de réagir.
Discussions similaires
