On s’est éparpillé sur la question du droit ou non de se protéger à l’insu de son partenaire mais le cas qui a été présenté au départ à ce sujet posé en réalité d’autres questions à mon avis. Étant donné que c’était un acte parmi d’autres, dans une relation de domination et d’abus d’un homme sur une femme plus jeune, en situation de fragilité.
- Sur quel critères s’appuyer pour déterminer à partir de quel moment il s’agit bien d’une relation de domination, d’abus, etc. plutôt qu’une relation d’égal à égal ?
- Est-ce que négocier un rapport sexuel en posant des conditions à l’acte, qui ne sont ensuite pas respecter, c’est ok?
- Est-ce que négocier un rapport sexuel contre un service autre que le rapport sexuel en lui même c’est ok (que ce soit pour procréation, pour de l’argent, etc) ?
- Est-ce qu’un rapport sexuel ne devrait pas être, plutôt que consenti, désiré par les deux partis ?
- Est-ce que notre vision actuel d’un « consentement » est pas problématique en fait? Laissant trop de place encore à la coercition sexuelle.
Je pense que c’est important d’éclaircir tout ca parce qu’il y a encore énormément de flou sur ces questions qui permettent à des hommes de continuer leur exactions sur des femmes sans ressentir ne serait-ce qu’un brin de culpabilité.
Mais bon ça a pas grand chose à voir avec l’article de départ ^^ C’est top si le retrait de capote peut enfin être puni, j’espère que ça va aboutir. C’est une mise en danger de la vie d’autrui.