Edit : (oui je fais des edit en début de message) Je viens de me relire, et je me trouve trop angoissante ! Les filles qui passent leur bac, ne me lisez pas, ou alors si vous lisez, sachez que ce message vient d'une fille naturellement angoissée, et qui n'a pas digéré sa note de merde en oral d'espagnol qui lui a fait loupé la mention bien. (bonjour je suis une connasse pour qui les bonnes notes étaient la seule chose qui pouvaient me donner un peu d'estime de moi-même, et qui à réussi à se plaindre de sa mention AB
)
Non mais c'est idiot, on va pas se mettre à faire un duel bac VS partiels. Rien n'est facile, ni l'un ni l'autre.
Jamais je ne me m'amuserais à dire "ahah le bac ! c'est trop facile ducon ! pourquoi t'angoisses ?" Personnellement je n'ai pas trouvé ça facile, ni les partiels d'ailleurs. Et bien que j'étais une bonne élève, j'ai pas eu l'impression de me dire "j'ai bien étudié toute l'année, je n'ai donc aucun soucis à me faire" (ni pour le bac, ni pour la fac). Surtout quand je me suis retrouvée devant ma copie de philo coef 8 avec un sujet qu'on avait jamais abordé dans l'année. Youpi.
Psychologiquement c'est pas facile. Parce que oui il y a une pression. Des parents, des profs, de la société, et puis surtout une grosse pression personnelle qui nous laisse penser que si on ne l'a pas on est une merde.
Et puis même, les sujets/exercices eux-même sont pas forcément faciles, même en ayant bien bossé dans l'année. Y'a des intitulés souvent formulés en mode "on est des fils de pute on vous pond un sujet ambigu et complexe". Y'a des oraux où les questions qu'on va te poser vont différer selon l'élève ou le prof et auxquelles t'es pas préparé. Y'a des problématiques et des plans à mettre en place. C'est une question de méthode, mais tout le monde ne l'a pas forcément, surtout en 2 ou 3h d'exams. Y'a des chapitres (salut la philo) que t'as pas forcément eu le temps de voir en cours.
Tout ça, ça vaut aussi pour la fac en réalité. Et c'est justement pour ça qu'on peut pas faire une lutte entre les deux.
Et sinon, l'argument du bac blanc, je le trouve pas très convaincant. C'est pas les mêmes sujets, donc ça sert presque à rien si ce n'est à avoir un aperçu du déroulement. Mais au bac, t'as beau avoir réussi ton bac blanc, si les sujets t'inspirent pas, tu te plantes tout autant qu'en partiels de fac.
Quant aux coeff, ils ne facilitent pas tant que ça la tâche. avec un coeff 8, si t'as réussi, tant mieux, ça ne fait que confirmer que tu as réussi, mais t'aurais quand même réussi en coeff 2. Par contre, si tu te plantes, tu te plantes. J'ai eu mon bac avec mention, mais le 6 en philo, coeff 8, je m'en souviens encore. Et si je m'étais plantée ailleurs, ben j'aurais été dans la merde, donc les coeff c'est bien quand ça nous arrange. (je veux pas vous décourager les filles (je vous avais dit de ne pas me lire !!) ! ne pensez pas aux coeff quand vous êtes devant votre copie, mais juste à ce que vous avez appris et au fait que vous êtes des winneuses !
)
Et puis même, si échelle de la difficulté il doit y avoir, ça serait logique que les partiels soient plus durs que le bac, tout comme le bac est plus dur que le brevet, qui est lui même plus dur que mes évaluations de maths en CP. On a plus d'expérience, plus de savoirs, plus de méthodes (du moins on est censé), etc.
Et aussi je suis un peu d'accord avec @
Carensac, dans le sens ou en fac, t'es censé (je dis bien censé) être dans ta filière parce qu'elle te plait et t'intéresse, du coup, ça facilite forcément la compréhension et peut-être ta facilité à le ressortir en exam puisque tu l'auras mieux assimilé.
Enfin, faut tout de suite arrêter avec l'argument sur le nombre d'heures qui ne veut rien dire. Déjà, c'est souvent faux. Et puis, même dans ma filière, où l'on avait parfois à peine 15h de de cours par semaine, je peux vous dire, que c'est pas pour autant qu'on faisait les malins une fois devant notre copie. Et on avait beau avoir bossé (ce qui était le cas, puisque je le rappelle, ce n'est pas parcequ'on était en filière artistique qu'on foutait que dalle en travail perso), c'était pas forcément évident, car notre filière était très théorique, et qu'elle demandait un gros travail de réfléxion personnelle en plus de nos acquis en cours.