Pour le 17 mai, les associations déplorent des LGBTIphobies aggravées par la crise sanitaire
- Initiateur de la discussion Maëlle Le Corre
- Date de début
C'est un comble pour la journée contre les LGBTIphobies d'invisibiliser la panphobie qui existe au sein même de la communauté LGBT... Sur tous les articles que j'ai pu lire à ce sujet, aucun n'y fait allusion 
J'veux pas faire la chieuse de service, mais ça fait mal au cœur d'être toujours les grand•es oublié•es de la lutte LGBT...
J'veux pas faire la chieuse de service, mais ça fait mal au cœur d'être toujours les grand•es oublié•es de la lutte LGBT...
@Bananou l'article parle littéralement de LGBTIphobies tout le long... à moins que tu considères que le B ne couvres pas la pansexualité?
Déjà que j'ai du mal à capter pourquoi les bi/pan (et j'en fais partie
) n'arrivent pas à se reconnaître sous le terme homophobie (édité), si en plus on veut distinguer biphobie et panphobie là je suis perdue... 
Déjà que j'ai du mal à capter pourquoi les bi/pan (et j'en fais partie
) n'arrivent pas à se reconnaître sous le terme homophobie (édité), si en plus on veut distinguer biphobie et panphobie là je suis perdue...
Dernière édition :
Si je résume:
- "Les victimes mentionnent rarement les confinements ou la pandémie dans leurs témoignages"
- On enregistre une baisse du nombre de témoignages recueillis par SOS Homophobie (-24%)
- SOS Homophobie émet l'hypothèse que "Même sans être verbalisées, ces situations exceptionnelles ont pu dégrader des relations déjà tendues, exacerber la scrutation de la vie privée d’autrui, isoler les personnes encore davantage et faciliter des violences LGBTIphobes, tout comme cela a pu être le cas pour les violences conjugales et les féminicides."
- D'autres rapports sont évoqués, sans comparaison avec N-1 (Celui de Flag! se base sur un observatoire créé en 2020 donc sans historique)
- Baisse du nombre de plaintes recueillies par les forces de l'ordre
=> On semble être plutôt, du fait de la situation sanitaire, sur une baisse des manifestations de LGBTQphobies, par diminution des occasions (écoles fermées, télétravail, restaurants et lieux de divertissement fermés) et non par diminution des LGBTQphobies dans la population.
=> Pourtant le titre de l'article affirme que "les associations déplorent des LGBTQphobies aggravées", ce qui n'est indiqué nulle part dans l'article...
Le texte au début de l'article: "Une preuve (s’il en fallait vraiment encore une) que la pandémie a impacté durement la communauté LGBTI+, a fragilisé les personnes les plus vulnérables, notamment les jeunes et les plus précaires, a creusé des inégalités et a renforcé les discriminations déjà existantes." renforce cette idée. Je pense que cette phrase peut être vraie, mais qu'il n'y a aucune preuve d'apportée dans l'article.
- "Les victimes mentionnent rarement les confinements ou la pandémie dans leurs témoignages"
- On enregistre une baisse du nombre de témoignages recueillis par SOS Homophobie (-24%)
- SOS Homophobie émet l'hypothèse que "Même sans être verbalisées, ces situations exceptionnelles ont pu dégrader des relations déjà tendues, exacerber la scrutation de la vie privée d’autrui, isoler les personnes encore davantage et faciliter des violences LGBTIphobes, tout comme cela a pu être le cas pour les violences conjugales et les féminicides."
- D'autres rapports sont évoqués, sans comparaison avec N-1 (Celui de Flag! se base sur un observatoire créé en 2020 donc sans historique)
- Baisse du nombre de plaintes recueillies par les forces de l'ordre
=> On semble être plutôt, du fait de la situation sanitaire, sur une baisse des manifestations de LGBTQphobies, par diminution des occasions (écoles fermées, télétravail, restaurants et lieux de divertissement fermés) et non par diminution des LGBTQphobies dans la population.
=> Pourtant le titre de l'article affirme que "les associations déplorent des LGBTQphobies aggravées", ce qui n'est indiqué nulle part dans l'article...
Le texte au début de l'article: "Une preuve (s’il en fallait vraiment encore une) que la pandémie a impacté durement la communauté LGBTI+, a fragilisé les personnes les plus vulnérables, notamment les jeunes et les plus précaires, a creusé des inégalités et a renforcé les discriminations déjà existantes." renforce cette idée. Je pense que cette phrase peut être vraie, mais qu'il n'y a aucune preuve d'apportée dans l'article.
Parce qu'on vit des oppressions bien spécifiques à nos orientation et qui sont souvent invisibilisées quand on les range dans de l'homophobie, homophobie qui ne correspond pas à ce que l'on vit.
I
Illinea
Guest
Parti
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@Querencia @Illinea je n'insiste pas, je pense qu'on ne tombera pas d'accord, je ne comprend pas quel type de violence on peut subir qui découle directement de la biphobie et qui n'est pas lié à l'homophobie (la présomption d'hétérosexualité, c'est la même pour toutes les personnes non-hétéro en fait...), et je trouve que passer son temps à dire "oui mais les bi?" dès qu'on parle d'homophobie ca participe justement à l'invisibilation des violences homophobes, parce que tant qu'on continue à débattre là-dessus (comme à chaque article qui parle de queerness de manière générale), on parle pas du reste.
Par contre j'ai vraiment une question sincère : c'est quoi la différence concrètement entre la biphobie et la panphobie?
Par contre j'ai vraiment une question sincère : c'est quoi la différence concrètement entre la biphobie et la panphobie?
I
Illinea
Guest
Parti
Dernière modification par un modérateur :
Je vois pas le problème de mettre en lumière des oppressions qui sont sans cesse oublié participerait à invisibiliser l'homophobie.
Je trouve cela même TRES déplacé de dire à des personnes qui ont vécu ça ou qui le vivent quotidiennement de dire que parler de leurs oppressions participent à invisibiliser celles des personnes homo.
On a le droit d'être un peu reconnu, surtout compte tenu de la biphobie rampante qu'il y a autant dans la société qu'au sein de la commu LGBTQIA+.
De la même manière, tu trouveras très souvent dans la commu lesbienne demander à ce que le terme lesbophobe soit plus souvent repris compte tenu du fait que quand les gens entendent homophobie, ils ne pensent qu'aux hommes gays.
@Querencia Mais encore une fois, l'article parle de LGBTIphobies, je vois pas ce qu'il vous faut de plus? 
C'est moi qui me suis permis d'utiliser le terme homophobie car quand on parle d'un rapport chiffré sur les violences liées à l'orientation sexuelle, ça me parait pas déconnant d'utiliser un terme généralisant. Oui il y a certainement des parties dans le rapport qui vont évoquer la lesbophobie, et c'est important de la nommer (l'article mentionne pas le terme non plus d'ailleurs...) mais là on parle d'informations générales, je vois pas où on aurait dû placer "et les bi aussi hein!"
C'est moi qui me suis permis d'utiliser le terme homophobie car quand on parle d'un rapport chiffré sur les violences liées à l'orientation sexuelle, ça me parait pas déconnant d'utiliser un terme généralisant. Oui il y a certainement des parties dans le rapport qui vont évoquer la lesbophobie, et c'est important de la nommer (l'article mentionne pas le terme non plus d'ailleurs...) mais là on parle d'informations générales, je vois pas où on aurait dû placer "et les bi aussi hein!"
@Soma. Merci et désolé que tu te sois embêtée à taper tout ça car c'était pas vraiment ma question 
Je m'interrogeais sur la différence entre la biphobie et la panphobie plutôt!
Cela dit sur la différence pan/bisexualité jai pas tout à fait la même définition que toi mais c'est hors- sujet donc je ne vais pas m'étendre là-dessus.
Je m'interrogeais sur la différence entre la biphobie et la panphobie plutôt!Cela dit sur la différence pan/bisexualité jai pas tout à fait la même définition que toi mais c'est hors- sujet donc je ne vais pas m'étendre là-dessus.
Je répondais à ton post, pas à l'article. Et ton post disait : "on veut distinguer biphobie et panphobie là je suis perdue..."
D'où ma réponse, qui du coup n'était pas en lien avec l'article si même la journée d'hier concernait également la biphobie et que la remarque de @Bananou était assez légitime.
Et le paragraphe concernant les lesbiennes était purement à titre indicatif et pour te donner un détail supplémentaire pour étayer mon propos. A aucun moment, c'était parce que j'extrapolais les tiens.
Et du coup, je en saisis pas spécialement le reste de ton paragraphe compte tenu du fait que il répond un peu à côté de ce que je dis
@Soma. Les personnes bi sont aussi attirées par les personnes nb
Bi n'est pas seulement pour deux genres, c'est une simple mauvaise traduction française et un très mauvais relai du mot La bisexualité englobe tous les genres (incluant les personnes trans, hein, sinon évidemment on est bi mais transphobe), deux genres ou plus en terme d'attirances possibles pour plus de précision, mais contrairement à la pansexualité, l'attirance à l'encontre d'un genre ou un autre varie en fonction de pas mal d'éléments et n'est pas de la même densité.Pour prendre mon exemple, je sais que j'ai été longtemps attirée uniquement par les hommes, et qu'en ce moment, depuis un an à peu près, seules les femmes ou les personnes nb m'intéressent
Contrairement à pan où il n'y a pas de différence en terme de temps et de moment et où n'importe quel genre à n'importe quel moment peuvent les attirer
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