Arte diffuse de nouveau La rue de la maison en pente, une série japonaise sur la maternité, la place des femmes dans la société nippone.
https://www.arte.tv/fr/videos/103427-001-A/la-maison-de-la-rue-en-pente-1-6/
Risako est la mère d'Ayaka, 3 ans. Comme de nombreuses Japonaises, elle élève sa fille pendant que son mari, Yoichiro enquille les heures de travail. Tout va bien jusqu'à ce qu'elle soit convoquée comme jurée suppléante dans un procès pour infanticide. Elle est obligée d'assister aux audiences et ne cherche pas? en dépit de l'insistance de son mari, à se faire dispenser de son rôle civique. Les journées sont donc chamboulées : elle laisse sa fille à ses beaux-parents. La petite est à l'âge des caprices et supporte mal ce nouveau quotidien. Risako elle, est bouleversée par le procès auquel elle assiste, et court le soir récupérer sa fille, s'en occuper et préparer un bon repas pour son mari qui, dès qu'il arrive, réclame une bière et demande à connaître le menu.
Petit à petit, Risako perd patience avec ses proches : chacun y va de son commentaire, elle se met trop la pression, elle devrait tester telle recette de cuisine rapide...Son mari devient méfiant face à sa manière de s'occuper de sa fille alors qu'il n'y a rien d'inquiétant. Risako commence à s'identifier à la mère jugée pour infanticide et à interroger sa propre maternité, sa charge mentale sans avoir de notions féministes ni de soutien familial, amical auquel se raccrocher.
Je n'avais pas terminé le visionnage des 6 épisodes lors de la première diffusion tellement la série est difficile, déchirante et poignante : chaque parole prononcée est mine de rien une pression, une charge imposée aux femmes qu'on sent se débattre intérieurement avec les exigences de la société japonaise (on suit aussi une des juges et une autre jurée) sans, j'ai l'impression, parvenir à verbaliser, analyser ce qui se joue. Je vous conseille la série mais je vous préviens : c'est rude, je suis obligée de faire des pauses quand je regarde un épisode !
https://www.arte.tv/fr/videos/103427-001-A/la-maison-de-la-rue-en-pente-1-6/
Risako est la mère d'Ayaka, 3 ans. Comme de nombreuses Japonaises, elle élève sa fille pendant que son mari, Yoichiro enquille les heures de travail. Tout va bien jusqu'à ce qu'elle soit convoquée comme jurée suppléante dans un procès pour infanticide. Elle est obligée d'assister aux audiences et ne cherche pas? en dépit de l'insistance de son mari, à se faire dispenser de son rôle civique. Les journées sont donc chamboulées : elle laisse sa fille à ses beaux-parents. La petite est à l'âge des caprices et supporte mal ce nouveau quotidien. Risako elle, est bouleversée par le procès auquel elle assiste, et court le soir récupérer sa fille, s'en occuper et préparer un bon repas pour son mari qui, dès qu'il arrive, réclame une bière et demande à connaître le menu.
Petit à petit, Risako perd patience avec ses proches : chacun y va de son commentaire, elle se met trop la pression, elle devrait tester telle recette de cuisine rapide...Son mari devient méfiant face à sa manière de s'occuper de sa fille alors qu'il n'y a rien d'inquiétant. Risako commence à s'identifier à la mère jugée pour infanticide et à interroger sa propre maternité, sa charge mentale sans avoir de notions féministes ni de soutien familial, amical auquel se raccrocher.
Je n'avais pas terminé le visionnage des 6 épisodes lors de la première diffusion tellement la série est difficile, déchirante et poignante : chaque parole prononcée est mine de rien une pression, une charge imposée aux femmes qu'on sent se débattre intérieurement avec les exigences de la société japonaise (on suit aussi une des juges et une autre jurée) sans, j'ai l'impression, parvenir à verbaliser, analyser ce qui se joue. Je vous conseille la série mais je vous préviens : c'est rude, je suis obligée de faire des pauses quand je regarde un épisode !