Triste la passivité de ces filles qui ont dû attendre la mort de ce père pour prendre leur liberté ( l'aîné avait tout de même 26 ans !)
En même temps, quand on est sous l'emprise d'une personne maltraitante, il est très difficile de se libérer. On voit souvent ça dans les cas de violence conjugale: les relations toxiques vous affaiblissent émotionnellement. Et puis, si j'ai bien suivi, aucune n'avait de diplôme ou d'amis, une seule avait un petit copain, elles n'avaient jamais quitté leur ville natale sans papa-maman... Dans ces conditions, c'est difficile de claquer la porte.
Je viens de lire les paroles d'une de leurs chansons, "who are parents". En gros, ça dit: "
les parents sont toujours là pour vous, ils vous comprennent et même s'ils ont l'air cruel, ils font ça pour votre bien". On a l'impression que ce que l'auteure pense, c'est "
j'écris ce que mon père a envie d'entendre et j'essaie de me rassurer en me mentant très fort à moi-même". Brr, cette chanson fait froid dans le dos...
Une autre chanson parle de "mon compagnon", qui est toujours là quand la chanteuse a besoin de lui et qu'elle adore. A la fin de la chanson, on apprend que le compagnon,